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C’est un matin de fin d’hiver
Et dans un vacarme d’enfer
Les machines aux mâchoires de fer
Transforment la forêt en cimetière.
Elles jettent violemment à terre
Les magnifiques géants verts
Et du ciel tombent des larmes amères
Qui remplissent les boueuses ornières.
Les odieux monstres mécaniques
Avec acharnement s’appliquent.
Ainsi meurent des merveilles de la nature
Dans une bruyante poussière de sciure.
Les longs cylindres de bois
Sont empilés au bord du chemin.
Les piliers solides de ma foi
Sombrent dans un noir destin.
La robe verte est par endroits déchirée
Et les chevreuils complètement apeurés,
Dans les replis de ses haillons se terrent.
Je suis bouleversé en voyant cette misère.
Le printemps et l’été sont passés
Asséchant les taillis et sentiers défoncés.
Les stigmates des futaies outragées
Dégagent un court horizon saccagé.
La nature patiente reprendra ses droits.
Et je vois, déjà, à certains endroits,
Les prémices de cette renaissance.
Cette promesse construit ma délivrance.
Montfort, le 28/09/2018
Et dans un vacarme d’enfer
Les machines aux mâchoires de fer
Transforment la forêt en cimetière.
Elles jettent violemment à terre
Les magnifiques géants verts
Et du ciel tombent des larmes amères
Qui remplissent les boueuses ornières.
Les odieux monstres mécaniques
Avec acharnement s’appliquent.
Ainsi meurent des merveilles de la nature
Dans une bruyante poussière de sciure.
Les longs cylindres de bois
Sont empilés au bord du chemin.
Les piliers solides de ma foi
Sombrent dans un noir destin.
La robe verte est par endroits déchirée
Et les chevreuils complètement apeurés,
Dans les replis de ses haillons se terrent.
Je suis bouleversé en voyant cette misère.
Le printemps et l’été sont passés
Asséchant les taillis et sentiers défoncés.
Les stigmates des futaies outragées
Dégagent un court horizon saccagé.
La nature patiente reprendra ses droits.
Et je vois, déjà, à certains endroits,
Les prémices de cette renaissance.
Cette promesse construit ma délivrance.
Montfort, le 28/09/2018
