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Ils ont, derrière eux, tout laissé, tout quitté
Pour quérir un Visage en l’obscurité noire,
Contempler un Amour échu en Son ciboire,
Comme à croire à vide, dans un doute agité.
Néant d’affection pour rayonner la joie
Plénière et le sens de toute destinée :
Dans la nuit, leurs coules se meuvent en traînée
D’anges. Sur le monde, soudain, leurs voix ondoient !
Dans le plus grand secret, leurs prières s’élèvent
A tapisser les cris, les plaintes, les délires,
Subtile caresse sur les sanglantes sèves...
Par leurs hymnes sacrées, ils apaisent les ires,
Soignent ce monde ingrat, tiennent à bout de souffle
Tous les agonisants qu’un lourd sanglot étouffe.
Pour quérir un Visage en l’obscurité noire,
Contempler un Amour échu en Son ciboire,
Comme à croire à vide, dans un doute agité.
Néant d’affection pour rayonner la joie
Plénière et le sens de toute destinée :
Dans la nuit, leurs coules se meuvent en traînée
D’anges. Sur le monde, soudain, leurs voix ondoient !
Dans le plus grand secret, leurs prières s’élèvent
A tapisser les cris, les plaintes, les délires,
Subtile caresse sur les sanglantes sèves...
Par leurs hymnes sacrées, ils apaisent les ires,
Soignent ce monde ingrat, tiennent à bout de souffle
Tous les agonisants qu’un lourd sanglot étouffe.