Forum de Poésie. Postez vos poèmes, vos commentaires... Bienvenue à tous les poètes !
Forum de poésie, où tout le monde peut poster ses poèmes, mettre son avis sur les poèmes des autres et participer aux discussions !
Hélas, ô guêpe ! la femme ne se butine.
Lasse est sa patience ; garce elle se mutine.
Le bec du moineau ou la bouche du crapaud
Seront votre linceul pour l'éternel repos,
Sous le soleil cruel d'une bouche étirée :
Dame satisfaite se rêve désirée.
Le ciel est un passant aux carrefours de nos veines.
Si un battement de nos vains jours frappe la scène
Des arrangements et des jeux de nos pauvres rôles,
Les dés moqueurs sont garants des hasards qu'ils enrôlent.
Je chambre deux Saint-Joseph.
Je me permets derechef
De vous servir quelques poires,
Un fromage péremptoire
Et ces chaudes madeleines.
Vous ? Terreur ? Calembredaine !
La tour de refroidissement de la centrale
Décore d’une vapeur épaisse le ciel,
Grisaillé par une saison où naît un mal :
La condensation perverse de notre fiel.
Elle rassemble, aux pieds de cette construction,
Dans une vaste carrière désaffectée,
Des femmes, des hommes. Ils cherchent la...
Je l'ai trouvé au sous-sol de la dernière page.
Il m'a remonté des souvenirs de mec pas sage :
Des soirs et des nuits de concerts aux damnés partages
Où musiques, corps, alcools étaient divins naufrages.
Les mains ne sont que sables
Aux vains inconsolables
Pour qui demains (mirages)
Et souvenirs (naufrages)
S'agglomèrent en tempêtes
De sanglots qui s'entêtent.
« Vous n'avez pas de nouveau message », dit-elle.
A la seconde où je raccroche, où est son corps ?
Est-il caressé, embrassé ? Se cambre-t-elle ?
Quelle couche absorbe sa chaleur, quel décor ?
Que tiennent ses mains ? Quel sol ses talons martèlent ?
Est-ce à l'altier chignon que sa coiffe...
Quand se rendra-t-il
Sous le feu du ciel navrant,
Le mot rare qui sous la plume
Vous emmène vers vos amants ?
Je me suis permis, votre texte est inspirant.
Du square, aussi délabré que mes certitudes,
J'observais la fermeture de la taverne
Où je m'étais enivré, le moral en berne.
Pour marcher, une cigarette : l'habitude ...
A peine le briquet retiré de ma poche
Que l'unique arbre du lieu me fit une approche :
Racines à l'air, il m'encercla avec...