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A la lueur des flambeaux
Quand les ombres des villages désertés, meurent
Après le départ, des derniers habitants
Les âmes des défunts, dans les tristes demeures
S’approprient les lieux, en nouveaux occupants.
Un vent glacé traverse les rues et venelles
Il souffle les souvenirs, d’un lointain passé
Où l’on voyait les paysans, à pas pressés
Rejoindre leur logis, à travers les ruelles.
Plus de feu dans l’âtre, plus de fleurs aux balcons
Le cœur du bourg se remplit de vacuité
Sur la statue du vieux poilu rubicond
Un corbeau pleure des larmes de viduité.
Et du cimetière, des lumières s’allument
Car des caveaux, des tombeaux, les morts hâves, maigres
Prennent vie et s’animent, leurs habits de brume
Brassent l’air putride, fétide, en relents aigres.
Tout ce petit monde, à la lueur des flambeaux
Se dirige vers la place, un bruit de cliquetis
Trouble la nuit, les os s’entrechoquent, des lambeaux
De chair pendent nonchalant sur leurs abattis.
Soudain, la farandole macabre prend vie
Un ballet de spectres, une danse infernale
Les squelettes moisis, valsent sur le parvis
De l’église, se livrant à leur bacchanale !
Quand les ombres des villages désertés, meurent
Après le départ, des derniers habitants
Les âmes des défunts, dans les tristes demeures
S’approprient les lieux, en nouveaux occupants.
Un vent glacé traverse les rues et venelles
Il souffle les souvenirs, d’un lointain passé
Où l’on voyait les paysans, à pas pressés
Rejoindre leur logis, à travers les ruelles.
Plus de feu dans l’âtre, plus de fleurs aux balcons
Le cœur du bourg se remplit de vacuité
Sur la statue du vieux poilu rubicond
Un corbeau pleure des larmes de viduité.
Et du cimetière, des lumières s’allument
Car des caveaux, des tombeaux, les morts hâves, maigres
Prennent vie et s’animent, leurs habits de brume
Brassent l’air putride, fétide, en relents aigres.
Tout ce petit monde, à la lueur des flambeaux
Se dirige vers la place, un bruit de cliquetis
Trouble la nuit, les os s’entrechoquent, des lambeaux
De chair pendent nonchalant sur leurs abattis.
Soudain, la farandole macabre prend vie
Un ballet de spectres, une danse infernale
Les squelettes moisis, valsent sur le parvis
De l’église, se livrant à leur bacchanale !