Hors ligne
À la tombée du jour
Je voulais te dédier un poème troublant
Qui aurait fait vibrer ton cœur un long instant,
Un chant d’amour sublime aux échos frémissants
Écrit pour t’éblouir, en vers étincelants.
Je voulais t’envoûter de versets langoureux,
Accrocher des éclats d’hématite à tes yeux,
Attiser tes désirs d’images enflammées,
Secouer d’un frisson ta peau d’ambre musqué.
J’aurais pu déposer sur un papier gaufré
De fines arabesques calligraphiées,
Ou sur un parchemin te faire découvrir
Des lettres poudrées d’or sous un cachet de cire.
J’y aurais enfermé la chaleur de tes mains,
La saveur de nos nuits, la douceur des matins.
Je t’aurais murmuré nos ardeurs impatientes,
Nos baisers passionnés, nos étreintes brûlantes.
Je t’aurais raconté le bonheur d’être deux,
Nos rires si nombreux, nos partages précieux
Et je t’aurais parlé de cet amour immense
Qui enchante ma vie, efface mes souffrances.
À la tombée du jour, j’essayais de polir
Ce délicat bijou que je voulais t’offrir.
Une intense émotion embrumait mes idées
Et mon inspiration s’envolait en fumée.
Dans le soir rayonnaient les feux de notre histoire
Mais tout disparaissait, happé par un trou noir.
Une tendre pensée aussitôt esquissée,
Les lignes se brouillaient sur ma feuille froissée.
Ma plume bousculait quelques mots griffonnés,
Mes phrases sonnaient creux, sans cesse corrigées…
Un génie m’a soufflé que tu méritais mieux,
J’ai déchiré ma page…et tout jeté au feu.
Lucie Granville
Je voulais te dédier un poème troublant
Qui aurait fait vibrer ton cœur un long instant,
Un chant d’amour sublime aux échos frémissants
Écrit pour t’éblouir, en vers étincelants.
Je voulais t’envoûter de versets langoureux,
Accrocher des éclats d’hématite à tes yeux,
Attiser tes désirs d’images enflammées,
Secouer d’un frisson ta peau d’ambre musqué.
J’aurais pu déposer sur un papier gaufré
De fines arabesques calligraphiées,
Ou sur un parchemin te faire découvrir
Des lettres poudrées d’or sous un cachet de cire.
J’y aurais enfermé la chaleur de tes mains,
La saveur de nos nuits, la douceur des matins.
Je t’aurais murmuré nos ardeurs impatientes,
Nos baisers passionnés, nos étreintes brûlantes.
Je t’aurais raconté le bonheur d’être deux,
Nos rires si nombreux, nos partages précieux
Et je t’aurais parlé de cet amour immense
Qui enchante ma vie, efface mes souffrances.
À la tombée du jour, j’essayais de polir
Ce délicat bijou que je voulais t’offrir.
Une intense émotion embrumait mes idées
Et mon inspiration s’envolait en fumée.
Dans le soir rayonnaient les feux de notre histoire
Mais tout disparaissait, happé par un trou noir.
Une tendre pensée aussitôt esquissée,
Les lignes se brouillaient sur ma feuille froissée.
Ma plume bousculait quelques mots griffonnés,
Mes phrases sonnaient creux, sans cesse corrigées…
Un génie m’a soufflé que tu méritais mieux,
J’ai déchiré ma page…et tout jeté au feu.
Lucie Granville
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