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À l’ombre de la confidence.
Je dois vous avouer que c’est incidemment
Que j’éprouvais pour vous un soudain sentiment
Il aurait pu rester fugace, ou provisoire
Mais il s’est incrusté de façon péremptoire
Et il planta si bien son épieu dans mon cœur
Que je fus son vaincu et qu’il fut mon vainqueur
Vous aviez dans l’écrit une telle élégance
Que je devins captif avec insouciance
Et votre charme exquis me prenant par surprise
Mon âme succomba à votre tendre emprise.
J’avais alors cet âge alors où séduire est possible
Et je vous révélai mon feu irrépressible
Échangeant des propos où quelques mots d’amour
Dévoilaient le secret illuminant mes jours.
Empreinte de pudeur vous ne cachâtes pas
Un soupçon d’intérêt pour mes vers délicats .
Mais l’amour est marin en vagues successives
Il s’en vint me noyer d’ondes définitives
Et tout en demeurant mon étoile lointaine
Vous fûtes de mon cœur la folie souveraine.
Le destin bien souvent montre peu de clémence
Nous étions séparés d’une sotte distance
Et des soucis divers importunant mes jours
Empêchaient mon désir de suivre son parcours.
Ce fut par le moyen d’une simple écriture
Que mon cœur exprima son aimante nature
Et ce fut par l’esprit bien plus que par le corps
Que s’échangeait en rimes le secret d’un accord.
Mes songes devenant idéal romantique
Venaient meubler mes nuits du plaisir utopique.
Et de baisers-velours en tendres frôlements
Je vous imaginais séduite tendrement.
Lors l’encre des poèmes prenant un nouveau tour
J’avais chaque matin quelques lignes en cours
Décrivant sans excès une nocturne audace
Aux douces flamboyances que nul oubli n’efface
Et bien que vous soyez une idylle lointaine
Vous deveniez la muse de mon cœur souveraine.
Le temps qui contrarie en s’écoulant sans bruit
M‘avait fait découvrir l’infini qui séduit
Le sablier perdant avec lenteur son sable
Maintenait en mon cœur une passion durable
Et l’irréalité de mon enchantement
Du temps facilitait le lent écoulement
Ma plume plus sensible avait quelques audaces
Imaginant sans cesse un tendre face-à-face
Mais ne percevait pas l’irrémédiable sort
Dont les ans affectaient le plus doux des accord
Et l’esprit maintenant une passion abstraite
Devenait des désirs plus modeste interprète.
J’avais des fulgurances seulement littéraires
Aimer sur le papier c’est déjà un peu plaire
Et bien qu’ayant l’esprit empli de votre image
Je n’adorais de vous qu’un bien lointain mirage.
Les rêves qui meublaient mes nuits insomniaques
Avaient beau me montrer des joies paradisiaques
Je m’éveillais morose et le cœur bien déçu
D’être loin du bonheur par mes songes perçu.
Ainsi passait le temps d’amours qui, majuscules,
Ne franchissaient jamais les exquis préambules.
Qu‘importe! L’esprit seul peut avoir des bonheurs
Et les corps torturés par quelques impudeurs
Se doivent contenter d’un feu imaginaire
Où brûlent des amours sortant de l’ordinaire.
Les passions qui ont trop vécu d’espérance
Partent dans l’au-delà sans perdre l’assurance
De se voir en enfer ou bien au paradis
Lorsque viendra le temps de leurs feux refroidis
Car les amours posthumes sont des cris de poète
Que la plume en rimant à jamais interprète.
En attendant ma muse aimons nous par écrit
Le verbe a des secrets dont le cœur est épris
Conjuguons ces préfaces dont chaque mot enchante
Tel le corps en éveil la rime est aguichante
Et si la phrase vient séduire votre nature
Laissons les vers orner la plus tendre écriture
Et voguons sous ces vents dont poésie se sert
Pour gonfler la voilure de tout amour sincère.
Exaltons les ivresses que permettent les rimes
L’amour surmontera l’espace et ses abîmes.
Vous me direz sans doute que la vie est étrange
Que le destin n’est pas toujours ce qui arrange
Qu’on ne peut affirmer si l’élan amoureux
S’enracine à jamais ou devient douloureux,
Mais le cœur n’étant pas siège de la raison
Il a ses flamboyances tel le temps ses saisons
Et c’est parfois les ans dont le sable s’écoule
Qui font que certains feux supportent bien la houle.
Lors un attachement peut devenir si fort
Qu’au delà de la vie il durera encor.
Je dois vous avouer que c’est incidemment
Que j’éprouvais pour vous un soudain sentiment
Il aurait pu rester fugace, ou provisoire
Mais il s’est incrusté de façon péremptoire
Et il planta si bien son épieu dans mon cœur
Que je fus son vaincu et qu’il fut mon vainqueur
Vous aviez dans l’écrit une telle élégance
Que je devins captif avec insouciance
Et votre charme exquis me prenant par surprise
Mon âme succomba à votre tendre emprise.
J’avais alors cet âge alors où séduire est possible
Et je vous révélai mon feu irrépressible
Échangeant des propos où quelques mots d’amour
Dévoilaient le secret illuminant mes jours.
Empreinte de pudeur vous ne cachâtes pas
Un soupçon d’intérêt pour mes vers délicats .
Mais l’amour est marin en vagues successives
Il s’en vint me noyer d’ondes définitives
Et tout en demeurant mon étoile lointaine
Vous fûtes de mon cœur la folie souveraine.
Le destin bien souvent montre peu de clémence
Nous étions séparés d’une sotte distance
Et des soucis divers importunant mes jours
Empêchaient mon désir de suivre son parcours.
Ce fut par le moyen d’une simple écriture
Que mon cœur exprima son aimante nature
Et ce fut par l’esprit bien plus que par le corps
Que s’échangeait en rimes le secret d’un accord.
Mes songes devenant idéal romantique
Venaient meubler mes nuits du plaisir utopique.
Et de baisers-velours en tendres frôlements
Je vous imaginais séduite tendrement.
Lors l’encre des poèmes prenant un nouveau tour
J’avais chaque matin quelques lignes en cours
Décrivant sans excès une nocturne audace
Aux douces flamboyances que nul oubli n’efface
Et bien que vous soyez une idylle lointaine
Vous deveniez la muse de mon cœur souveraine.
Le temps qui contrarie en s’écoulant sans bruit
M‘avait fait découvrir l’infini qui séduit
Le sablier perdant avec lenteur son sable
Maintenait en mon cœur une passion durable
Et l’irréalité de mon enchantement
Du temps facilitait le lent écoulement
Ma plume plus sensible avait quelques audaces
Imaginant sans cesse un tendre face-à-face
Mais ne percevait pas l’irrémédiable sort
Dont les ans affectaient le plus doux des accord
Et l’esprit maintenant une passion abstraite
Devenait des désirs plus modeste interprète.
J’avais des fulgurances seulement littéraires
Aimer sur le papier c’est déjà un peu plaire
Et bien qu’ayant l’esprit empli de votre image
Je n’adorais de vous qu’un bien lointain mirage.
Les rêves qui meublaient mes nuits insomniaques
Avaient beau me montrer des joies paradisiaques
Je m’éveillais morose et le cœur bien déçu
D’être loin du bonheur par mes songes perçu.
Ainsi passait le temps d’amours qui, majuscules,
Ne franchissaient jamais les exquis préambules.
Qu‘importe! L’esprit seul peut avoir des bonheurs
Et les corps torturés par quelques impudeurs
Se doivent contenter d’un feu imaginaire
Où brûlent des amours sortant de l’ordinaire.
Les passions qui ont trop vécu d’espérance
Partent dans l’au-delà sans perdre l’assurance
De se voir en enfer ou bien au paradis
Lorsque viendra le temps de leurs feux refroidis
Car les amours posthumes sont des cris de poète
Que la plume en rimant à jamais interprète.
En attendant ma muse aimons nous par écrit
Le verbe a des secrets dont le cœur est épris
Conjuguons ces préfaces dont chaque mot enchante
Tel le corps en éveil la rime est aguichante
Et si la phrase vient séduire votre nature
Laissons les vers orner la plus tendre écriture
Et voguons sous ces vents dont poésie se sert
Pour gonfler la voilure de tout amour sincère.
Exaltons les ivresses que permettent les rimes
L’amour surmontera l’espace et ses abîmes.
Vous me direz sans doute que la vie est étrange
Que le destin n’est pas toujours ce qui arrange
Qu’on ne peut affirmer si l’élan amoureux
S’enracine à jamais ou devient douloureux,
Mais le cœur n’étant pas siège de la raison
Il a ses flamboyances tel le temps ses saisons
Et c’est parfois les ans dont le sable s’écoule
Qui font que certains feux supportent bien la houle.
Lors un attachement peut devenir si fort
Qu’au delà de la vie il durera encor.