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À Mademoiselle X
Vous fûtes la première à provoquer l’élan
Qui sut me décider à montrer mon courage
En disant, sans le dire, osez donc un hommage
Voici venir le temps de vous montrer galant.
Si l’envie me donnait, un esprit, conquérant
Une timidité envers vos avantages
M’eut laissé différer les sensuels partages
Mais votre charme fou était persuadant.
Vous fûtes la première et j’en fus désolé
Car la hâte stupide abrégea la préface
Le feu s’il est trop vif devient une menace
Et nuit à tout accord quand on est affolé.
Jeunesse favorable aux belles insistances
Vous sûtes m’inciter à suivre vos conseils
Je me montrai posé en restant en éveil
Pensant plus à donner qu’à des exubérances.
Vous fûtes la première à donner ce savoir
Que les jeux sensuels exigent d’une étreinte
Pour plaire à vos désirs j’acceptai la contrainte
Et répondre à vos vœux fut un exquis devoir.
J’appris qu’a bien donner on reçoit davantage
Et qu’à bonnes préfaces on décline bien mieux
Les suites délectables aux entre-actes soyeux
Et les intensités de l’idéal partage.
Vous fûtes la première et mise en ma mémoire
Restâtes le modèle à perfectionner
Vous saviez tempérer autant qu’aiguillonner
Et fûtes le début de ma charnelle histoire.
J’ai eu d’autres ébats avec moins d’ignorance
Grâce à vos doux conseils je sus me comporter
D’autres, sans le savoir, se firent transporter
Vers des sommets venus de ma prime attirance.
Vous fûtes la première il en faut toujours une
Mais le sort a voulu que l’initial accord
M’enseignât tendrement tous les bonheurs du corps
Et les puissants plaisirs de ma bonne fortune.
Les ans ont altéré tous ces feux de jadis
Mais il me reste encore une certaine adresse
Et quand s’en vient l’élan je me dis rien ne presse
Souviens-toi des lenteurs aux intenses délices.
Vous fûtes la première à provoquer l’élan
Qui sut me décider à montrer mon courage
En disant, sans le dire, osez donc un hommage
Voici venir le temps de vous montrer galant.
Si l’envie me donnait, un esprit, conquérant
Une timidité envers vos avantages
M’eut laissé différer les sensuels partages
Mais votre charme fou était persuadant.
Vous fûtes la première et j’en fus désolé
Car la hâte stupide abrégea la préface
Le feu s’il est trop vif devient une menace
Et nuit à tout accord quand on est affolé.
Jeunesse favorable aux belles insistances
Vous sûtes m’inciter à suivre vos conseils
Je me montrai posé en restant en éveil
Pensant plus à donner qu’à des exubérances.
Vous fûtes la première à donner ce savoir
Que les jeux sensuels exigent d’une étreinte
Pour plaire à vos désirs j’acceptai la contrainte
Et répondre à vos vœux fut un exquis devoir.
J’appris qu’a bien donner on reçoit davantage
Et qu’à bonnes préfaces on décline bien mieux
Les suites délectables aux entre-actes soyeux
Et les intensités de l’idéal partage.
Vous fûtes la première et mise en ma mémoire
Restâtes le modèle à perfectionner
Vous saviez tempérer autant qu’aiguillonner
Et fûtes le début de ma charnelle histoire.
J’ai eu d’autres ébats avec moins d’ignorance
Grâce à vos doux conseils je sus me comporter
D’autres, sans le savoir, se firent transporter
Vers des sommets venus de ma prime attirance.
Vous fûtes la première il en faut toujours une
Mais le sort a voulu que l’initial accord
M’enseignât tendrement tous les bonheurs du corps
Et les puissants plaisirs de ma bonne fortune.
Les ans ont altéré tous ces feux de jadis
Mais il me reste encore une certaine adresse
Et quand s’en vient l’élan je me dis rien ne presse
Souviens-toi des lenteurs aux intenses délices.