Hors ligne
Quatre heures trente. il est grand temps que je me réveille. le sommeil lui, me tient plaqué contre les draps de la nuit, mais le réveil vient remettre de l'ordre à toute cette dichotomie. enfin! je me pousse, les yeux mi-clos, vers la salle de bain et me prépare, tant bien que mal, pour une journée de travail. dés la première gorgée de café, voilà cet ami, cet allié du soir
agoniser tel vampire fuyant le soleil. je sors de chez moi, prend la voiture, salut le voisin, qui lui aussi a les mêmes horaires, et me voilà en route pour trois quarts d'heure de trajet. tout est routine en ces jours qui se ressemblent. mon esprit me rappelle, après quelque temps, le rêve que je fis durant la nuit. Cela est une chose étrange, car je ne me souviens jamais de mes voyages astraux. j'étais étendu sur le lit et quelques anges aillées, vêtus d'un blanc étincelant, tournaient au- dessus de moi dans une grande voluptés. Loin de m'effrayer, leur visage arboraient de belle mine souriante dans un silence des plus religieux. l'un d'eux me tendit amicalement la main. Mais Il m'était impossible de faire un seul mouvement, car une force immatérielle, impalpable, semblait paralyser tous mes membres. Alors, leur visage se figea et ils s’arrêtèrent de se mouvoir tel des oiseaux s'immobilisant devant une fleur, cherchant un nectar inexistant. Puis ils disparurent comme ils étaient venues. à savoir, je ne sais comment.
ce rêve me perturbe, bien que ravis pour une fois de m'en souvenir. il me perturbe car la sensation d'impuissance que je ressentis alors ne me quitte pas. au contraire, elle s’amplifie à tel point que je doit me mettre sur le bord de la chaussée pour ne gêner personne.
Personne! Personne sur la route! me serais je trompé d'heure? Ou mieux encore! de jour? Pourtant, il ne fait apparemment aucun doute qu'aujourd'hui on est bien mercredi! Étrange qu' il fasse encore noir comme à minuit! Pourtant on est en été et le soleil aurait dut déjà s'être levé! et là, rien! pas le moindre feu de voiture, pas même la moindre petite lumière provenant de la ville, que je sens d’ailleurs si froide, si triste et lointaine.
Mais que ce passe t-il? Je doit être dans mon rêve encore! je me pince. Je sens la pression de mes doigts sur mon bras. Non! Je suis bien là ou je pense être! à savoir, je n'en sais plus très bien. Tout est confus en mon esprit.
Moi, partant au travail, en pleine nuit et sans doute un dimanche! Pour sûr qu'en ce moment, ne me voyant aucune part, ma femme doit bien se gouailler de moi et de ma tête en l'air! Comme la fois où je m'étais levé en catastrophe un de ses dimanche où il fait bon dormir jusqu'à pas d'heure. Elle m'avait laissée faire un moment avant de me dire qu'on était le week-end.
Comme il fait froid, si froid et noir aussi! une noirceur m'empêchant de voir ni mes mains, ni même mon reflet dans le rétroviseur. Un noir absolu, où l'on sent un profond malaise. Mais où suis-je donc! me serais-je fais enlever par une bande d'extraterrestres qui auraient des intentions de dissection, d'exploration sur l’espèce vivant ici? Au grand dam de cette avancé de la science, et de surcroît d'une science d’ailleurs, je pourrais très bien m'en passé. D'autant plus que j'ai du travail qui m'attend.
Voilà que maintenant ce froid si froid me quitte peut à peut et je me sens bien! Ou du moins, j'en ai l'impression. Bien comme dans le début de mon rêve. Tel aussi la fois où petit je m'étais réveillé d'une anesthésie, ou je n'avais enfin plus mal. Pour les deux cas, cela peut se comprendre! Mais là !
J'essaye de sortir de la voiture mais, elle est ou la portière? Dans ce ténèbres, mes doigts cherchent en vain quelques objets familiers. Le volant, le tableau de bord, l'autoradio! Rien! Tous se dérobe au toucher! Moi, assis dans la voiture, et je suis sur de cela, ou du moins je l'étais, me voilà avec cette sensation, cette saisissante sensation, d'être ni assis, ni debout. Comme en impesanteur, mon corps semble ne plus être connecté avec aucune chose palpable, à laquelle je puisse m'accrocher.
Non! Ce n'est pas un rêve, mais un cauchemar! Et j'appréhende ce qui va suivre. Peut-être quelques monstres sortis d'autres mondes, quelques chimères venues pour je ne sais quelle mission à mon encontre!
à moins que je ne sois devenu fou! Oui, cela doit être le cas! Même si le fou ne soit pas au courant qu'il l'est, ma folie à moi serait différente! Oui un fou conscient de son état.
Ou alors ce serait un sort que l'on m'aurait jeté, comme dans les films de marabout qui torturerait leurs victimes à distance au travers d'une poupée transpercée d'aiguilles? Certes, cette pratique n'est pas chose courante aujourd'hui, mais comment expliquer l'état dans lequel je me trouve. à savoir, je ne le sais, car suspendu dans un espace ténébreux, hideux par ce noir de deuil. Toutes ces inconnues qui me bouleverse depuis lors, et dont je ne connais ni la provenance, ni le dessein, me tétanise. ô Dieu, que m'arrive-t-il!
Lueur! Enfin une lueur ! Elle vient telle une aubaine, amoindrir ce lugubre noir, qui jusque-là avait tout envahi . Et je commence à entrevoir des formes semblables à des arbres. Il me semble apercevoir comme un pont, une route. Ma cécité aurait-elle cessée? Alors! me serais-je assoupis sur le bord de la route, et fait un horrible cauchemar? Ou alors ce serait un malaise? Voilà, maintenant tout est clair et j'arrive à vois ou je suis. Je suis bien sur la route et c'est bien un pont, des arbres que je vois!
Alors que je m'étais perdu dans cet enfer ténébreux, et que la pénombre venue tel un remède à mes mots, voilà que la clarté se précise. Mais une clarté d'un blanc laiteux, douteux même. Je cherche la voiture mais ne la vois pas. Ni les autres voitures, ni les autres gens, qui doivent nécessairement être là, dans un trafique intense, vu l'heure qu'il est censé être. Je dis censé car mon errance dans ce je ne sais quel endroit, me fais perdre toutes notions du temps.
Mais qui sont ces personnes à coté de moi! une dame et une enfant tout aussi perdus que je le suis.
madame, étiez vous, vous aussi, dans l'obscurité ?
Elle me répond oui. savez-vous ce que nous faisons là, ou ce qui nous est arrivés?
Non! Et vous?
Pas plus que vous.
Tout ceci est d'une grande perplexité et j'imagine que vous avez eu les mêmes raisonnements, les mêmes sensations de vide que celle que j'ai éprouvée?
Je suppose que ce sont les mêmes peurs aussi.
La chaussée est pleine d'herbes, comme si personne ne l'avait emprunté depuis bien longtemps! Vous ne trouvez pas ça étrange? Et ces carcasses de voitures toutes rouillées dans ce virage! On dirait qu'elles sont là depuis pas mal de temps! Aurions-nous quittés la terre pour une autre dimension, ou je ne sais quoi d'autre?
étrange! Hier, au soir, ma fille et moi avons faits un rêve tout à fait identique et je ressens en ce moment les mêmes sensations que j'ai eus alors !
Un rêve? lequel?
Nous avons rêvé que des anges dansaient..
Des anges qui dansaient au-dessus de vous? Et qui vous ont tendu la main?
oui! mais comment le savez-vous?
Par ce que c'est aussi mon rêve! mais, pourquoi vous êtes aussi pale! vous êtes entrain de disparaître!
Maman! Ils sont là! Les anges de notre..
Mais! ou êtes-vous! Ou êtes-vous!!
Et que font les personnages d'un rêve dans ma réalité ! je ne sais plus quoi penser! De ce qui est réel et de ce qui ne l'est pas, de l’insensé ou du censé! tout est confusion des plus profondes!
qui êtes-vous, et que me voulez-vous?
tu ne nous reconnais pas? nous étions venus te chercher hier, mais tu n'étais pas prêt.
chercher pourquoi?
Par ce que c'est ton heure!
oui, mais l'heure de quoi?
Ta mort! Tu t'es endormis et tu as fais un accident avec les deux personnes qui étaient en ta compagnie à l'instant.
mais c'est terrible! Je ne suis pas mort! le ne suis toujours pas prêt! de plus, je n'ai pas vu de tunnel comme le disent ceux qui en sont revenus!
Si, tu l'es! as-tu mal, as-tu froid? A-tu faim ou soif?
Non, rien de tout ça.
Alors tu es prêt! Et nous sommes venus t’accueillir en cette immensité.
Immensité ou tout les désirs terrestres n'ont plus cours. c'est le monde immortel ou l'âme a tout le loisir de s'épanouir. Tel l'oiseau qui quitte sa cage restreinte, viens et envole toi vers cet espace divin.
ha! me voilà disparaissant, défunt de cette terre, pour une naissance en ces mondes inconnus.
agoniser tel vampire fuyant le soleil. je sors de chez moi, prend la voiture, salut le voisin, qui lui aussi a les mêmes horaires, et me voilà en route pour trois quarts d'heure de trajet. tout est routine en ces jours qui se ressemblent. mon esprit me rappelle, après quelque temps, le rêve que je fis durant la nuit. Cela est une chose étrange, car je ne me souviens jamais de mes voyages astraux. j'étais étendu sur le lit et quelques anges aillées, vêtus d'un blanc étincelant, tournaient au- dessus de moi dans une grande voluptés. Loin de m'effrayer, leur visage arboraient de belle mine souriante dans un silence des plus religieux. l'un d'eux me tendit amicalement la main. Mais Il m'était impossible de faire un seul mouvement, car une force immatérielle, impalpable, semblait paralyser tous mes membres. Alors, leur visage se figea et ils s’arrêtèrent de se mouvoir tel des oiseaux s'immobilisant devant une fleur, cherchant un nectar inexistant. Puis ils disparurent comme ils étaient venues. à savoir, je ne sais comment.
ce rêve me perturbe, bien que ravis pour une fois de m'en souvenir. il me perturbe car la sensation d'impuissance que je ressentis alors ne me quitte pas. au contraire, elle s’amplifie à tel point que je doit me mettre sur le bord de la chaussée pour ne gêner personne.
Personne! Personne sur la route! me serais je trompé d'heure? Ou mieux encore! de jour? Pourtant, il ne fait apparemment aucun doute qu'aujourd'hui on est bien mercredi! Étrange qu' il fasse encore noir comme à minuit! Pourtant on est en été et le soleil aurait dut déjà s'être levé! et là, rien! pas le moindre feu de voiture, pas même la moindre petite lumière provenant de la ville, que je sens d’ailleurs si froide, si triste et lointaine.
Mais que ce passe t-il? Je doit être dans mon rêve encore! je me pince. Je sens la pression de mes doigts sur mon bras. Non! Je suis bien là ou je pense être! à savoir, je n'en sais plus très bien. Tout est confus en mon esprit.
Moi, partant au travail, en pleine nuit et sans doute un dimanche! Pour sûr qu'en ce moment, ne me voyant aucune part, ma femme doit bien se gouailler de moi et de ma tête en l'air! Comme la fois où je m'étais levé en catastrophe un de ses dimanche où il fait bon dormir jusqu'à pas d'heure. Elle m'avait laissée faire un moment avant de me dire qu'on était le week-end.
Comme il fait froid, si froid et noir aussi! une noirceur m'empêchant de voir ni mes mains, ni même mon reflet dans le rétroviseur. Un noir absolu, où l'on sent un profond malaise. Mais où suis-je donc! me serais-je fais enlever par une bande d'extraterrestres qui auraient des intentions de dissection, d'exploration sur l’espèce vivant ici? Au grand dam de cette avancé de la science, et de surcroît d'une science d’ailleurs, je pourrais très bien m'en passé. D'autant plus que j'ai du travail qui m'attend.
Voilà que maintenant ce froid si froid me quitte peut à peut et je me sens bien! Ou du moins, j'en ai l'impression. Bien comme dans le début de mon rêve. Tel aussi la fois où petit je m'étais réveillé d'une anesthésie, ou je n'avais enfin plus mal. Pour les deux cas, cela peut se comprendre! Mais là !
J'essaye de sortir de la voiture mais, elle est ou la portière? Dans ce ténèbres, mes doigts cherchent en vain quelques objets familiers. Le volant, le tableau de bord, l'autoradio! Rien! Tous se dérobe au toucher! Moi, assis dans la voiture, et je suis sur de cela, ou du moins je l'étais, me voilà avec cette sensation, cette saisissante sensation, d'être ni assis, ni debout. Comme en impesanteur, mon corps semble ne plus être connecté avec aucune chose palpable, à laquelle je puisse m'accrocher.
Non! Ce n'est pas un rêve, mais un cauchemar! Et j'appréhende ce qui va suivre. Peut-être quelques monstres sortis d'autres mondes, quelques chimères venues pour je ne sais quelle mission à mon encontre!
à moins que je ne sois devenu fou! Oui, cela doit être le cas! Même si le fou ne soit pas au courant qu'il l'est, ma folie à moi serait différente! Oui un fou conscient de son état.
Ou alors ce serait un sort que l'on m'aurait jeté, comme dans les films de marabout qui torturerait leurs victimes à distance au travers d'une poupée transpercée d'aiguilles? Certes, cette pratique n'est pas chose courante aujourd'hui, mais comment expliquer l'état dans lequel je me trouve. à savoir, je ne le sais, car suspendu dans un espace ténébreux, hideux par ce noir de deuil. Toutes ces inconnues qui me bouleverse depuis lors, et dont je ne connais ni la provenance, ni le dessein, me tétanise. ô Dieu, que m'arrive-t-il!
Lueur! Enfin une lueur ! Elle vient telle une aubaine, amoindrir ce lugubre noir, qui jusque-là avait tout envahi . Et je commence à entrevoir des formes semblables à des arbres. Il me semble apercevoir comme un pont, une route. Ma cécité aurait-elle cessée? Alors! me serais-je assoupis sur le bord de la route, et fait un horrible cauchemar? Ou alors ce serait un malaise? Voilà, maintenant tout est clair et j'arrive à vois ou je suis. Je suis bien sur la route et c'est bien un pont, des arbres que je vois!
Alors que je m'étais perdu dans cet enfer ténébreux, et que la pénombre venue tel un remède à mes mots, voilà que la clarté se précise. Mais une clarté d'un blanc laiteux, douteux même. Je cherche la voiture mais ne la vois pas. Ni les autres voitures, ni les autres gens, qui doivent nécessairement être là, dans un trafique intense, vu l'heure qu'il est censé être. Je dis censé car mon errance dans ce je ne sais quel endroit, me fais perdre toutes notions du temps.
Mais qui sont ces personnes à coté de moi! une dame et une enfant tout aussi perdus que je le suis.
madame, étiez vous, vous aussi, dans l'obscurité ?
Elle me répond oui. savez-vous ce que nous faisons là, ou ce qui nous est arrivés?
Non! Et vous?
Pas plus que vous.
Tout ceci est d'une grande perplexité et j'imagine que vous avez eu les mêmes raisonnements, les mêmes sensations de vide que celle que j'ai éprouvée?
Je suppose que ce sont les mêmes peurs aussi.
La chaussée est pleine d'herbes, comme si personne ne l'avait emprunté depuis bien longtemps! Vous ne trouvez pas ça étrange? Et ces carcasses de voitures toutes rouillées dans ce virage! On dirait qu'elles sont là depuis pas mal de temps! Aurions-nous quittés la terre pour une autre dimension, ou je ne sais quoi d'autre?
étrange! Hier, au soir, ma fille et moi avons faits un rêve tout à fait identique et je ressens en ce moment les mêmes sensations que j'ai eus alors !
Un rêve? lequel?
Nous avons rêvé que des anges dansaient..
Des anges qui dansaient au-dessus de vous? Et qui vous ont tendu la main?
oui! mais comment le savez-vous?
Par ce que c'est aussi mon rêve! mais, pourquoi vous êtes aussi pale! vous êtes entrain de disparaître!
Maman! Ils sont là! Les anges de notre..
Mais! ou êtes-vous! Ou êtes-vous!!
Et que font les personnages d'un rêve dans ma réalité ! je ne sais plus quoi penser! De ce qui est réel et de ce qui ne l'est pas, de l’insensé ou du censé! tout est confusion des plus profondes!
qui êtes-vous, et que me voulez-vous?
tu ne nous reconnais pas? nous étions venus te chercher hier, mais tu n'étais pas prêt.
chercher pourquoi?
Par ce que c'est ton heure!
oui, mais l'heure de quoi?
Ta mort! Tu t'es endormis et tu as fais un accident avec les deux personnes qui étaient en ta compagnie à l'instant.
mais c'est terrible! Je ne suis pas mort! le ne suis toujours pas prêt! de plus, je n'ai pas vu de tunnel comme le disent ceux qui en sont revenus!
Si, tu l'es! as-tu mal, as-tu froid? A-tu faim ou soif?
Non, rien de tout ça.
Alors tu es prêt! Et nous sommes venus t’accueillir en cette immensité.
Immensité ou tout les désirs terrestres n'ont plus cours. c'est le monde immortel ou l'âme a tout le loisir de s'épanouir. Tel l'oiseau qui quitte sa cage restreinte, viens et envole toi vers cet espace divin.
ha! me voilà disparaissant, défunt de cette terre, pour une naissance en ces mondes inconnus.