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À une Muse me rappelant que jadis...
Diable vous m’étonnez , quelle belle mémoire
Vous déterrez mes vers des sillons de l’histoire !
J’avais en vous trouvé une dame agréable
Qui me perfectionna lors de divers échanges
À façonner des rimes qui ne soient point étranges
Car de vers fort plaisants vous me crûtes capable.
Envoyant quelques vers elle me dit je lis
La plume que les ans lentement effritèrent
Et j’en suis étonné qu’elle n’en fasse mystère
Car le style d’antan a fortement vieilli
Et donc je lui réponds faisant fi de l’oubli
La jeunesse d’esprit résiste aux maux du corps
Les ans n’affectent peu la muse qui ne dort
La rime persistant quand la peau fait des plis
Je vous le dis tout net je garde en ma mémoire
Des écrits bout à bout racontant une histoire
De rimes que nous mîmes par hasard en commun
Et qui de poésie empruntèrent les chemins
Les vôtres excellaient les miennes équivoques
Suivaient les voies classiques d’une lyre baroque
Qui découvrant l’attrait du talent poétique
Y plaçaient quelques fois des pensées peu classiques
Le temps ce vieux machin qui fana ma jeunesse
M’inspira des élans dépassant la tendresse
Et le tact créant des limites aux ardeurs
Vous me fîtes discret et beaucoup moins rimeur
L’âge comme on le dit glaçant les sentiments
Glissa sous le tapis mes écrits galamment
Et je portais ailleurs mes idées poétiques
Côtoyant des sujets à vrai dire éclectiques
Mais je suivais un peu votre écriture ardente
Démontrant un talent d’une pente ascendante
Et j’en restais ravi votre style madame
N’a fait qu’amplifier ma littéraire flamme.
Et puisque que vous me faites le délicat honneur
De m’écrire quelques mots qui causent mon bonheur
Je vous envoie des rimes d’un plus qu’ octogénaire
Qui n’a plus que la plume pour essayer de plaire.
Et j’incite les muses à prendre soin de vous
Afin que tous vos ans soient sains autant que doux
Puis me fais tout petit en comptant vos ouvrages
Dont la belle écriture a encré tant de pages .
Diable vous m’étonnez , quelle belle mémoire
Vous déterrez mes vers des sillons de l’histoire !
J’avais en vous trouvé une dame agréable
Qui me perfectionna lors de divers échanges
À façonner des rimes qui ne soient point étranges
Car de vers fort plaisants vous me crûtes capable.
Envoyant quelques vers elle me dit je lis
La plume que les ans lentement effritèrent
Et j’en suis étonné qu’elle n’en fasse mystère
Car le style d’antan a fortement vieilli
Et donc je lui réponds faisant fi de l’oubli
La jeunesse d’esprit résiste aux maux du corps
Les ans n’affectent peu la muse qui ne dort
La rime persistant quand la peau fait des plis
Je vous le dis tout net je garde en ma mémoire
Des écrits bout à bout racontant une histoire
De rimes que nous mîmes par hasard en commun
Et qui de poésie empruntèrent les chemins
Les vôtres excellaient les miennes équivoques
Suivaient les voies classiques d’une lyre baroque
Qui découvrant l’attrait du talent poétique
Y plaçaient quelques fois des pensées peu classiques
Le temps ce vieux machin qui fana ma jeunesse
M’inspira des élans dépassant la tendresse
Et le tact créant des limites aux ardeurs
Vous me fîtes discret et beaucoup moins rimeur
L’âge comme on le dit glaçant les sentiments
Glissa sous le tapis mes écrits galamment
Et je portais ailleurs mes idées poétiques
Côtoyant des sujets à vrai dire éclectiques
Mais je suivais un peu votre écriture ardente
Démontrant un talent d’une pente ascendante
Et j’en restais ravi votre style madame
N’a fait qu’amplifier ma littéraire flamme.
Et puisque que vous me faites le délicat honneur
De m’écrire quelques mots qui causent mon bonheur
Je vous envoie des rimes d’un plus qu’ octogénaire
Qui n’a plus que la plume pour essayer de plaire.
Et j’incite les muses à prendre soin de vous
Afin que tous vos ans soient sains autant que doux
Puis me fais tout petit en comptant vos ouvrages
Dont la belle écriture a encré tant de pages .