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Affreuse fable savonneuse !
Il était une fois un jeune homme charmant
Occupant son esprit assez activement
Et sachant observer le moindre événement
Pour en tirer les lois de son comportement.
Ni beau, ni laid, pourtant, il était sympathique
Et pour séduire les dames de façon stratégique
Il adopta un plan issu de la logique
Découlant simplement d’un fait anatomique.
Quelque soit la beauté de tout corps féminin
On sait que sa souplesse est un fait incertain
Et que pour se laver le dos dedans son bain
En frotter le milieu est un ardu chemin.
Aussi, le dit jeune homme, un beau jour proposa
De savonner les dos où ne parvenaient pas
Les mains de celles qui avaient quelque tracas ;
Offrant les gestes doux de ses doigts délicats.
Le bruit vite courut qu’il était secourable
Qu’il savonnait fort bien de façon confortable
Qu’il rinçait avec soin ce qui était aimable
Et qu’il séchait aussi, bref il était serviable.
Si la dame baignée avait excès d’attraits
Il lui disait ma chère un bain n’est pas parfait
Si l’on n’assure pas du savon le retrait
Ne pas vérifier pourrait être un méfait.
Lors il léchait la belle avec délicatesse
Recherchant du savon la présence traîtresse
Et en passant partout sa goûteuse caresse
Du rinçage il prouvait la bénéfique adresse.
En principe un lavage élimine toujours
Les caractères moussant des satins des velours
Mais à son grand talent les dames ayant recours
De ses jeux savoureux exigeaient les détours
Hélas, on le voulut, pour tout bain qui stimule
Pour savonner–rincer il forma des émules
Car il ne pouvait plus sans être ridicule
Bâcler la propreté de ces corps majuscules.
Il réduisit le nombre arguant que qualité
Ne saurait résister à trop de quantité
Une bonne baignoire étant lieu enchanté
Il reliait l’hygiène à la diversité.
Une dame craignant que du savon restât
Sur l’effort du jeune homme un beau jour insista
Son époux rentrant tôt contre lui s’emporta
Et de son opinel il le décapita.
Moralité
S’il faut bien s’employer à ôter toute trace
Du savon qui pourrait rester en quelque place,
Sachez vous méfier de tout ce qui menace
Gardez vous des époux à la haine tenace !
Il était une fois un jeune homme charmant
Occupant son esprit assez activement
Et sachant observer le moindre événement
Pour en tirer les lois de son comportement.
Ni beau, ni laid, pourtant, il était sympathique
Et pour séduire les dames de façon stratégique
Il adopta un plan issu de la logique
Découlant simplement d’un fait anatomique.
Quelque soit la beauté de tout corps féminin
On sait que sa souplesse est un fait incertain
Et que pour se laver le dos dedans son bain
En frotter le milieu est un ardu chemin.
Aussi, le dit jeune homme, un beau jour proposa
De savonner les dos où ne parvenaient pas
Les mains de celles qui avaient quelque tracas ;
Offrant les gestes doux de ses doigts délicats.
Le bruit vite courut qu’il était secourable
Qu’il savonnait fort bien de façon confortable
Qu’il rinçait avec soin ce qui était aimable
Et qu’il séchait aussi, bref il était serviable.
Si la dame baignée avait excès d’attraits
Il lui disait ma chère un bain n’est pas parfait
Si l’on n’assure pas du savon le retrait
Ne pas vérifier pourrait être un méfait.
Lors il léchait la belle avec délicatesse
Recherchant du savon la présence traîtresse
Et en passant partout sa goûteuse caresse
Du rinçage il prouvait la bénéfique adresse.
En principe un lavage élimine toujours
Les caractères moussant des satins des velours
Mais à son grand talent les dames ayant recours
De ses jeux savoureux exigeaient les détours
Hélas, on le voulut, pour tout bain qui stimule
Pour savonner–rincer il forma des émules
Car il ne pouvait plus sans être ridicule
Bâcler la propreté de ces corps majuscules.
Il réduisit le nombre arguant que qualité
Ne saurait résister à trop de quantité
Une bonne baignoire étant lieu enchanté
Il reliait l’hygiène à la diversité.
Une dame craignant que du savon restât
Sur l’effort du jeune homme un beau jour insista
Son époux rentrant tôt contre lui s’emporta
Et de son opinel il le décapita.
Moralité
S’il faut bien s’employer à ôter toute trace
Du savon qui pourrait rester en quelque place,
Sachez vous méfier de tout ce qui menace
Gardez vous des époux à la haine tenace !