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Poème Ah ! Les tics et les tocs !

Peniculo

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#1
Ah ! Les tics et les tocs !

Ayant un tic étrange il cassait les carreaux
Son lance-pierre précis nuisait à tout vitrage
Le verre le motivait à d’horribles carnages
Le village à la fin trouva que c’était trop.

On le mit à l’asile pour avoir du répit
La phobie des carreaux était une psychose
La médecine devait y faire quelque chose
Le vitrier du coin seul en eut du dépit.

On trouva ses neurones évidemment pervers
Pour le caoutchouteux ils avaient trop de goût
Son élasticité lançant bien les cailloux
Permettait sans effort le massacre du verre

De Freud ex-disciple un médecin savant
Dit le manque de sexe l’a rendu destructeur
Ignorant l’érotisme et ses tendres bonheurs
Son mal « vitriocide » ira en s’aggravant.

On le rééduqua, les féminins trésors
Lui furent expliqués avec leurs avantages
De l’homme et de la femme les possibles partages
Se virent mémorisés sans excédent d’effort.

Un long temps s’écoula où les vitres locales
N’eurent point à pâtir de son terrible goût
On le jugea guéri et même il se fit doux
Trouvant les demoiselles tant jolies qu' amicales

Or voulant s’assurer de cette guérison
On le laissa sortir une fin de semaine
Afin qu’il révéla que sa nature humaine
S’émerveillant des dames retrouvait la raison.

Ayant quelques atouts il séduisit sans mal
Une dame cherchant la virile douceur
De ses charmes certains il fut appréciateur
Prévoyant à l’hôtel un temps sentimental.

De baisers en caresses des plus persuasives
Il incita la belle au grand dénudement
Cela augurait bien mais au bout d’un moment
La maladie reprit sa vigueur incisive

Des dessous de la belle il prit les élastiques
Avec habileté il fit un lance-pierre
De briser les carreaux retrouvant la manière
Il négligea la dame aux pouvoirs érotiques

Des matières élastiques retrouvant les vigueurs
Il dépourvut l’hôtel de ses nombreux vitrages
On évita de peu quelques blessants outrages

On eut pu redouter de coupantes horreurs

Bien sur on l’interna car il restait nuisible
Le psychiatre dut alors consoler la vertu
De la dame dépitée du bonheur non reçu
Et dont l’envie dit-on était inextinguible.



 
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#2
Ah ! Les tics et les tocs !

Ayant un tic étrange il cassait les carreaux
Son lance-pierre précis nuisait à tout vitrage
Le verre le motivait à d’horribles carnages
Le village à la fin trouva que c’était trop.


On le mit à l’asile pour avoir du répit
La phobie des carreaux était une psychose
La médecine devait y faire quelque chose
Le vitrier du coin seul en eut du dépit.


On trouva ses neurones évidemment pervers
Pour le caoutchouteux ils avaient trop de goût
Son élasticité lançant bien les cailloux
Permettait sans effort le massacre du verre


De Freud ex-disciple un médecin savant
Dit le manque de sexe l’a rendu destructeur
Ignorant l’érotisme et ses tendres bonheurs
Son mal « vitriocide » ira en s’aggravant.


On le rééduqua, les féminins trésors
Lui furent expliqués avec leurs avantages
De l’homme et de la femme les possibles partages
Se virent mémorisés sans excédent d’effort.


Un long temps s’écoula où les vitres locales
N’eurent point à pâtir de son terrible goût
On le jugea guéri et même il se fit doux
Trouvant les demoiselles tant jolies qu' amicales


Or voulant s’assurer de cette guérison
On le laissa sortir une fin de semaine
Afin qu’il révéla que sa nature humaine
S’émerveillant des dames retrouvait la raison.


Ayant quelques atouts il séduisit sans mal
Une dame cherchant la virile douceur
De ses charmes certains il fut appréciateur
Prévoyant à l’hôtel un temps sentimental.


De baisers en caresses des plus persuasives
Il incita la belle au grand dénudement
Cela augurait bien mais au bout d’un moment
La maladie reprit sa vigueur incisive


Des dessous de la belle il prit les élastiques
Avec habileté il fit un lance-pierre
De briser les carreaux retrouvant la manière
Il négligea la dame aux pouvoirs érotiques


Des matières élastiques retrouvant les vigueurs
Il dépourvut l’hôtel de ses nombreux vitrages
On évita de peu quelques blessants outrages

On eut pu redouter de coupantes horreurs

Bien sur on l’interna car il restait nuisible
Le psychiatre dut alors consoler la vertu
De la dame dépitée du bonheur non reçu
Et dont l’envie dit-on était inextinguible.
J'ai bien aimé mais aurais souhaité une fin plus heureuse
Amitiés soleil
Gaby
 

Peniculo

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#3
Sentimentale vous m’épatâtes *
Votre demande est délicate
Modifier la fin n'est pas
Aussi simple qu'un B-A ba
Enfin je vais faire un effort
Et retouchant mes écritures

j'écris une autre conjoncture

On remplacera ça;

Bien sur on l’interna car il restait nuisible
Le psychiatre dut alors consoler la vertu
De la dame dépitée du bonheur non reçu
Et dont l’envie dit-on était inextinguible.

par ça :

Bien sur on l’interna il restait dangereux,
Le médecin se dit est-ce chromosomique
Un manque d’érotisme ou de gène lubrique
Voyons la thérapie qui le rendrait heureux

Les progrès insolents d’atouts pharmaceutiques
Permirent de soigner le héros " vitricide"
Redevenant normal aussitôt il décide
De retrouver la dame aux charmes magnifiques

Je resterai discret sur leurs feux triomphants
S’étant amplement plus ensuite ils se replurent
Et la foudre imposant sa magique brûlure
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.


* note de l'auteur le "m’épatâtes" n'a rien à voir avec Parmentier!


Bonne soirée.



 
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#4
Sentimentale vous m’épatâtes *
Votre demande est délicate
Modifier la fin n'est pas
Aussi simple qu'un B-A ba
Enfin je vais faire un effort
Et retouchant mes écritures

j'écris une autre conjoncture

On remplacera ça;

Bien sur on l’interna car il restait nuisible
Le psychiatre dut alors consoler la vertu
De la dame dépitée du bonheur non reçu
Et dont l’envie dit-on était inextinguible.


par ça :

Bien sur on l’interna il restait dangereux,
Le médecin se dit est-ce chromosomique
Un manque d’érotisme ou de gène lubrique
Voyons la thérapie qui le rendrait heureux


Les progrès insolents d’atouts pharmaceutiques
Permirent de soigner le héros " vitricide"
Redevenant normal aussitôt il décide
De retrouver la dame aux charmes magnifiques


Je resterai discret sur leurs feux triomphants
S’étant amplement plus ensuite ils se replurent
Et la foudre imposant sa magique brûlure
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.


* note de l'auteur le "m’épatâtes" n'a rien à voir avec Parmentier!


Bonne soirée.
Je préfère cette fin lol
Et je n'avais pas fait le rapprochement avec Parme nier
Bonne soirée également
Gaby
 
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