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Si j’étais un poète,
Je plongerai ma plume,
Au fond de tes larmes,
Encre noire bluette.
Burette, mon amie,
Le sang de mon oubli,
Inondant mes soupirs,
Éveillant mes désirs.
J’aurai plus de rage,
A prendre ma page,
A peindre le monde,
La vie sur cette ronde.
Je mettrai la vie à nu,
Devant cette inconnue,
Cette vérité frêle,
Au regard de gel.
J’effacerai le mal,
Mettant fin au supplice,
de tous ces gens qui râlent,
criant à l’injustice.
J’allégerai les peines,
De ces femmes en pleurs,
Au combat de feu et de haine,
Un être cher qui s’en va et meurt.
Je dresserai l’échine,
Des esclaves en besogne,
Édifiant des trônes,
Pour ces séants qui grognent.
Je plongerai mes poings,
Au fond des rizières,
Caressant les appas généreux de ma fermière,
Au fond de notre vieux lit, drapé, truffé de foin.
Jetons les grains de blé,
Épis dorés d’amour,
Les cœurs seront comblés,
La terre s’étend toujours.
J’enlacerai ma reine,
A la hauteur de l’âme,
Ses lèvres me crament,
m’attisant comme un frêne
Je serai le troubadour,
Chantant de belles histoires,
A tous ces enfants qui ont peur du noir,
Des orgies de ces nobles de la cour.
Des fées, chevauchant leur vieux balai,
Poursuivies par ces mages en folie,
Parcourant ces vieux châteaux en ballet,
Exhibant leur chair aux mains impolies.
Et quand ils dorment, poignées fermées,
Je me glisserai au fond de leurs rêves,
Dans ce monde d’autrefois que j’ai tant aimé,
Que je ne révèle jamais à toi, même si tu crèves.
troubadour © copyright
Je plongerai ma plume,
Au fond de tes larmes,
Encre noire bluette.
Burette, mon amie,
Le sang de mon oubli,
Inondant mes soupirs,
Éveillant mes désirs.
J’aurai plus de rage,
A prendre ma page,
A peindre le monde,
La vie sur cette ronde.
Je mettrai la vie à nu,
Devant cette inconnue,
Cette vérité frêle,
Au regard de gel.
J’effacerai le mal,
Mettant fin au supplice,
de tous ces gens qui râlent,
criant à l’injustice.
J’allégerai les peines,
De ces femmes en pleurs,
Au combat de feu et de haine,
Un être cher qui s’en va et meurt.
Je dresserai l’échine,
Des esclaves en besogne,
Édifiant des trônes,
Pour ces séants qui grognent.
Je plongerai mes poings,
Au fond des rizières,
Caressant les appas généreux de ma fermière,
Au fond de notre vieux lit, drapé, truffé de foin.
Jetons les grains de blé,
Épis dorés d’amour,
Les cœurs seront comblés,
La terre s’étend toujours.
J’enlacerai ma reine,
A la hauteur de l’âme,
Ses lèvres me crament,
m’attisant comme un frêne
Je serai le troubadour,
Chantant de belles histoires,
A tous ces enfants qui ont peur du noir,
Des orgies de ces nobles de la cour.
Des fées, chevauchant leur vieux balai,
Poursuivies par ces mages en folie,
Parcourant ces vieux châteaux en ballet,
Exhibant leur chair aux mains impolies.
Et quand ils dorment, poignées fermées,
Je me glisserai au fond de leurs rêves,
Dans ce monde d’autrefois que j’ai tant aimé,
Que je ne révèle jamais à toi, même si tu crèves.
troubadour © copyright