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Aime-moi
Je suis seul à t’aimer en silence,
A regarder ta nuque et la goûter autant,
Distinguer ton parfum des effluves du vent
Et lire entre tes yeux dès que ta voix s’élance.
Aime-moi
Car j’en crève à t’attendre le soir,
Nourrir, contre ta peau, des songes d’éminences :
Les monts et les vallées de ta douce présence
Qui s’éloigne de moi, chaque jour, sans me voir.
Aime-moi
Je n’ai plus que mes yeux à te tendre,
Un regard amoureux où tout est prononcé ;
Quelques mots ne pourraient te dire ou te tresser
L’espoir silencieux que je passe à t’attendre…
Aime-moi,
J’ai perdu ma force et mon entrain.
Ta lèvre aimante en vain mes rêves érotiques.
Ton souvenir est loin ; ta bouche pathétique
Ne pose aucun baiser sur ma peau qui t’étreint…
Aime-moi,
Je voudrais éclabousser de rires
L’espace de ta vie, ouverte aux vents des jours…
Je te donnerai tout, et bien plus, par amour
Que ce beau prétendant qui te couche et se tire !
Je suis seul à t’aimer en silence,
A regarder ta nuque et la goûter autant,
Distinguer ton parfum des effluves du vent
Et lire entre tes yeux dès que ta voix s’élance.
Aime-moi
Car j’en crève à t’attendre le soir,
Nourrir, contre ta peau, des songes d’éminences :
Les monts et les vallées de ta douce présence
Qui s’éloigne de moi, chaque jour, sans me voir.
Aime-moi
Je n’ai plus que mes yeux à te tendre,
Un regard amoureux où tout est prononcé ;
Quelques mots ne pourraient te dire ou te tresser
L’espoir silencieux que je passe à t’attendre…
Aime-moi,
J’ai perdu ma force et mon entrain.
Ta lèvre aimante en vain mes rêves érotiques.
Ton souvenir est loin ; ta bouche pathétique
Ne pose aucun baiser sur ma peau qui t’étreint…
Aime-moi,
Je voudrais éclabousser de rires
L’espace de ta vie, ouverte aux vents des jours…
Je te donnerai tout, et bien plus, par amour
Que ce beau prétendant qui te couche et se tire !
