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Amour
Point de pâles beautés, aux aspects de catin,
"Qui sauront satisfaire un cœur comme le mien"! *
Ce cœur déjà fleuri, ce cœur bohémien,
Par delà les chemins, heureux dès le matin !
Point de tristes beautés, sans parfum ni sans teint!
Mais plus celle qui chante à la voix de satin;
Puis dont mon âme hume son pays lointain;
Et dans la vie, le poète se fait mutin !
La femme avec qui je partage les aurores
Celle qui reste un soleil qui manque dans le Nord
Celle qui lit, vit, rit, celle encore au cœur d'or
Sans fiel, serein, tel un puissant astre d'or
Tu pris soin de mon cœur, durant les grands tourments
Tu m'enivres par ta beauté, chaque moments,
Je pleure quand tu n'es pas là comme un enfant !
Je pleure aussi de joie, et j'écris tous mes chants.
Lutter, souffrir pour toi ne sont point choses vaines !
Fais tambouriner l'or et l'azur en mes veines !
L'azur c'est l'Idéal! l'horizon Infini !
C'est aussi notre nid et nos deux cœurs unis.
Ma vie de l'aube jusqu'au crépuscule m'amuse;
Sans ce terrain brûlant*² je taquine la muse !
Du Gouffre, de l'abîme dont tu me sortis,
Et tu fais frissonner mon cœur de poésie…
Point de pâles beautés, aux aspects de catin,
"Qui sauront satisfaire un cœur comme le mien"! *
Ce cœur déjà fleuri, ce cœur bohémien,
Par delà les chemins, heureux dès le matin !
Point de tristes beautés, sans parfum ni sans teint!
Mais plus celle qui chante à la voix de satin;
Puis dont mon âme hume son pays lointain;
Et dans la vie, le poète se fait mutin !
La femme avec qui je partage les aurores
Celle qui reste un soleil qui manque dans le Nord
Celle qui lit, vit, rit, celle encore au cœur d'or
Sans fiel, serein, tel un puissant astre d'or
Tu pris soin de mon cœur, durant les grands tourments
Tu m'enivres par ta beauté, chaque moments,
Je pleure quand tu n'es pas là comme un enfant !
Je pleure aussi de joie, et j'écris tous mes chants.
Lutter, souffrir pour toi ne sont point choses vaines !
Fais tambouriner l'or et l'azur en mes veines !
L'azur c'est l'Idéal! l'horizon Infini !
C'est aussi notre nid et nos deux cœurs unis.
Ma vie de l'aube jusqu'au crépuscule m'amuse;
Sans ce terrain brûlant*² je taquine la muse !
Du Gouffre, de l'abîme dont tu me sortis,
Et tu fais frissonner mon cœur de poésie…
J. Lou
Le 21 Août 2020
Le 21 Août 2020
* Citation de Charles Baudelaire
*² Il s'agit d'un jeu de mots : le terrain brûlant est aussi une expression pour désigner le calcul du nombre de pied dans un vers ( Merci à Kanth de me l'avoir appris)
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