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Arbres
Quoi de plus beau qu'un arbre multi-centenaire
Étalant ses branches aux cieux, en paratonnerre
Tu imposes un grand respect, par ta hauteur
L'homme est bien petit devant le créateur.
Si j'étais roi des forêts, je serais un Chêne
Fier et droit, quand la tempête se déchaîne
Combat de Titans, luttant, je prendrais racine
Me débarrassant de ces néfastes toxines.
Je n'aurais pas peur de mon funeste ennemi
Le bûcheron ! Je compterais sur toi, mon ami
Car c'est ton intérêt, à protéger ma vie
Sans plantes, végétaux, je crains pour ta survie !
Au-delà des mois, au-delà des ans, du temps
Quand le soleil d'été commence à décliner
Que ses rais incarnats rasent l'eau d'un étang
On aperçoit au loin, l'horizon patiné.
Aux premières lueurs du jour, les rayons
Chauds, amicaux de l'astre d'automne tutoient
Le faîte des arbres, qui portent des haillons
Sur le dos, les feuilles mourantes dans le bois.
Sur ce tapis d'humus, au printemps renouveau
Sortiront de terre, de leur morne torpeur
De tendres fleurs qui montreront aux baliveaux
Par leur fraîcheur, un tableau de douce candeur.
Entendre la forêt qui appelle au secours
Quand un vent fort fait pleurer les arbres d’émoi
Et ressentir craquer le bois au souffle court
Je ne peux supporter un tel effroi en moi !
Regarder les chênes centenaires ballotés
En tout sens, leurs branches faisant des battements
Désordonnés, voir la tempête crachoter
Les rameaux arrachés du tronc brutalement.
Leurs racines profondes s’accrochent à la terre
Telles les griffes d’un rapace sur sa proie
Que faire contre les éléments, un cratère
S’ouvre quand l’ouragan se met en grand arroi !
La forêt est vivante, elle parle la nuit
Aux arbres et aux animaux, car elle s’ennuie
Les hommes ignorent qu’elle sait penser et réfléchir
Ils ne voient que du bois, un sol à défraîchir.
Au début, peu de chose, juste un petit gland
Seul en cet endroit qui n’était pas rutilant
Des plantes, des fleurs, enfin quelques arbrisseaux
Semés avec parcimonie près d’un ruisseau.
Le temps faisant son œuvre, la graine germa
Laissant apparaître, malgré les aléas
Au printemps, le visage vert d’un futur chêne
Et il trembla que la tempête se déchaîne.
Au fil des années, il grandit, devenant beau
Et fort, un jour de grand vent se posa un corbeau
Sur ses branches, il tenait dans son bec, un fruit
Qu’il laissa tomber car effrayé par un bruit.
Scénario se répétant plusieurs fois
Notre ami qui était esseulé autrefois
Devint le seigneur majestueux des lieux
Sa cime touchait le domaine des dieux.
De tous les alentours, on venait l’admirer
Les villageois dansaient, riaient lors des soirées
D’été, il en était fier de ce succès
Mais il avait peur des humains, de leurs excès.
Quoi de plus beau qu'un arbre multi-centenaire
Étalant ses branches aux cieux, en paratonnerre
Tu imposes un grand respect, par ta hauteur
L'homme est bien petit devant le créateur.
Si j'étais roi des forêts, je serais un Chêne
Fier et droit, quand la tempête se déchaîne
Combat de Titans, luttant, je prendrais racine
Me débarrassant de ces néfastes toxines.
Je n'aurais pas peur de mon funeste ennemi
Le bûcheron ! Je compterais sur toi, mon ami
Car c'est ton intérêt, à protéger ma vie
Sans plantes, végétaux, je crains pour ta survie !
Au-delà des mois, au-delà des ans, du temps
Quand le soleil d'été commence à décliner
Que ses rais incarnats rasent l'eau d'un étang
On aperçoit au loin, l'horizon patiné.
Aux premières lueurs du jour, les rayons
Chauds, amicaux de l'astre d'automne tutoient
Le faîte des arbres, qui portent des haillons
Sur le dos, les feuilles mourantes dans le bois.
Sur ce tapis d'humus, au printemps renouveau
Sortiront de terre, de leur morne torpeur
De tendres fleurs qui montreront aux baliveaux
Par leur fraîcheur, un tableau de douce candeur.
Entendre la forêt qui appelle au secours
Quand un vent fort fait pleurer les arbres d’émoi
Et ressentir craquer le bois au souffle court
Je ne peux supporter un tel effroi en moi !
Regarder les chênes centenaires ballotés
En tout sens, leurs branches faisant des battements
Désordonnés, voir la tempête crachoter
Les rameaux arrachés du tronc brutalement.
Leurs racines profondes s’accrochent à la terre
Telles les griffes d’un rapace sur sa proie
Que faire contre les éléments, un cratère
S’ouvre quand l’ouragan se met en grand arroi !
La forêt est vivante, elle parle la nuit
Aux arbres et aux animaux, car elle s’ennuie
Les hommes ignorent qu’elle sait penser et réfléchir
Ils ne voient que du bois, un sol à défraîchir.
Au début, peu de chose, juste un petit gland
Seul en cet endroit qui n’était pas rutilant
Des plantes, des fleurs, enfin quelques arbrisseaux
Semés avec parcimonie près d’un ruisseau.
Le temps faisant son œuvre, la graine germa
Laissant apparaître, malgré les aléas
Au printemps, le visage vert d’un futur chêne
Et il trembla que la tempête se déchaîne.
Au fil des années, il grandit, devenant beau
Et fort, un jour de grand vent se posa un corbeau
Sur ses branches, il tenait dans son bec, un fruit
Qu’il laissa tomber car effrayé par un bruit.
Scénario se répétant plusieurs fois
Notre ami qui était esseulé autrefois
Devint le seigneur majestueux des lieux
Sa cime touchait le domaine des dieux.
De tous les alentours, on venait l’admirer
Les villageois dansaient, riaient lors des soirées
D’été, il en était fier de ce succès
Mais il avait peur des humains, de leurs excès.