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Armande souvenez-vous!
Souvenez-vous Armande
Aux beaux yeux en amande
Que vous fûtes friande
De ma première offrande!
Certes nous avions lu des pages érotiques;
Que sont les théories non suivies de pratique?
Il fallut découvrir des joies anatomiques
Menant fatalement au voyage magique.
Souvenez-vous Armande
Aux beaux yeux en amande
Que vous fûtes gourmande
Lors de la sarabande
Osant mille façons, manières et postures,
Vous prêtiez volontiers votre tendre nature
Aux baisers et caresses sur toutes vos parures
Je sus de vos plaisirs toutes les écritures.
Souvenez-vous Armande
Aux beaux yeux en amande
Votre aimable demande
Où l’envie nous commande
Maîtrisant nos désirs toutes nos préférences
Nous avions des accords allant à la démence
Épuisés atteignant le point d’indifférence
Nous avions de l’extase l’ultime récompense.
Souvenez-vous Armande
Aux beaux yeux en amande
Les feux que l’on quémande
Tant la folie est grande
Vous étiez apaisée adorant mes efforts
Je m’endormais vaincu captif de votre corps
Espérant au matin voir renaître l’accord.
Souvenez-vous Armande
Aux beaux yeux en amande
Dans vos grands draps lavande
Mes baisers en guirlande;
Vous voulûtes chanter sur d’autres tessitures
J’essayais à mon tour diverses aventures
Mais l’apogée des sens l’ineffable brûlure
Ne put nous éblouir hors de nos deux natures.
Souvenez-vous Armande
Aux beaux yeux en amande
Le retour, la joie grande,
Sans nulle réprimande
Et les ans s’écoulèrent le cœur gardant l’envie
Le corps prenant des ans tempérait les furies
Mais quand l’accord venait d’une tendre folie
Nous allions au zénith, âmes épanouies.
Souvenez-vous Armande
Se rident vos amandes
L’amour toujours demande
Hélas le corps commande.
Et quand l’âge viendra m’imposer sa conduite
Je resterai capable sans nuire à ma santé
D’honorer belle Armande de deux assauts de suite
Le premier en hiver, le second en été.
Souvenez-vous Armande
Aux beaux yeux en amande
Que vous fûtes friande
De ma première offrande!
Certes nous avions lu des pages érotiques;
Que sont les théories non suivies de pratique?
Il fallut découvrir des joies anatomiques
Menant fatalement au voyage magique.
Souvenez-vous Armande
Aux beaux yeux en amande
Que vous fûtes gourmande
Lors de la sarabande
Osant mille façons, manières et postures,
Vous prêtiez volontiers votre tendre nature
Aux baisers et caresses sur toutes vos parures
Je sus de vos plaisirs toutes les écritures.
Souvenez-vous Armande
Aux beaux yeux en amande
Votre aimable demande
Où l’envie nous commande
Maîtrisant nos désirs toutes nos préférences
Nous avions des accords allant à la démence
Épuisés atteignant le point d’indifférence
Nous avions de l’extase l’ultime récompense.
Souvenez-vous Armande
Aux beaux yeux en amande
Les feux que l’on quémande
Tant la folie est grande
Nous allions jusqu’au bout de ce désir qui mordVous étiez apaisée adorant mes efforts
Je m’endormais vaincu captif de votre corps
Espérant au matin voir renaître l’accord.
Souvenez-vous Armande
Aux beaux yeux en amande
Dans vos grands draps lavande
Mes baisers en guirlande;
Vous voulûtes chanter sur d’autres tessitures
J’essayais à mon tour diverses aventures
Mais l’apogée des sens l’ineffable brûlure
Ne put nous éblouir hors de nos deux natures.
Souvenez-vous Armande
Aux beaux yeux en amande
Le retour, la joie grande,
Sans nulle réprimande
Et les ans s’écoulèrent le cœur gardant l’envie
Le corps prenant des ans tempérait les furies
Mais quand l’accord venait d’une tendre folie
Nous allions au zénith, âmes épanouies.
Souvenez-vous Armande
Se rident vos amandes
L’amour toujours demande
Hélas le corps commande.
Et quand l’âge viendra m’imposer sa conduite
Je resterai capable sans nuire à ma santé
D’honorer belle Armande de deux assauts de suite
Le premier en hiver, le second en été.
