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Astre noir
"Mais vrai j'ai trop pleuré, les aubes sont navrantes"
Arthur Rimbaud, le bateau ivre
Noir, noir, noir, le charme du désespoir !
Par un soir, un chant noir,
Le charme noir du désespoir.
Là où était placé dedans mon triste cœur
L'espoir fleuri d'amour, et ce, d'un amour fol :
Volcan en éruption d'une folle rancœur !
Déchu sur cette terre, échoué sur ce sol !
Le cœur rempli de poisse où règne un mal, un gouffre
Mon cœur a trop souffert, mon âme sent le souffre !
Poète prends ta lyre, et délire, et chavire !
Fi du beau navire, mon âme se déchire !
Ô Seigneur, et sans elle ,et sans ailes, et si seul
Libéré où et quand ? Dans la nuit du linceul ?
Vers lequel chaque jour, plutôt la nuit d'ici bas
Lentement...doucement… ô Seigneur… pas à pas…
Vers lequel chaque jour, plutôt la nuit d'ici bas
Je fais un pas, je fais un pas, je fais un pas !
L'esprit épris d'ennuis, et là, l'âme meurtrie :
L'hiver d'un cœur en tourmente et sans patrie;
L'hiver d'un cœur qui s'écœure de l'aujourd'hui !
A jamais dans ce cœur, règnent d'obscures nuits
J'ai une plaie béante dans ce si triste cœur
Dans mon cœur, qui pleure et demeure une douleur
Dans mon cœur qui se meurt, demeure le Seigneur
Ce cœur qui chantait, ce cœur à présent sans chœur
Jadis fier Rossignol… sans elle, l'âme en peine…
A présent Albatros… sans ailes, l'amant peine !
Là où régnaient de somptueuses voluptés
Reine de tendresse de mes mots couronnée ;
Moi l'amant poète, tu me blesses, je régresse
Que je me redresse, ô voluptés d'ivresse !
Et des lois de mon cœur, toutes tu les transgresses
N'empêche que ma poésie à toi s'adresse !
Là où l'instant d'une joie, et d'une caresse…
Vivent désormais, les maux d'un homme en détresse
Sombre dessein ou malédiction qu'importe !
Ô Baudelaire, ô Cros, ô Verlaine, ô Gauthier
Oh je vous en supplie ouvrez moi la grand porte
Que je dépose mon noir recueil à vos pieds
Que je me recueille vous sous terre six pieds
L'art, l'art, l'art, venant d'un autre ou de ma plume…
Pourvu que j'écrive encor ! Que mon âme hume !
Arthur Rimbaud, le bateau ivre
Noir, noir, noir, le charme du désespoir !
Par un soir, un chant noir,
Le charme noir du désespoir.
Là où était placé dedans mon triste cœur
L'espoir fleuri d'amour, et ce, d'un amour fol :
Volcan en éruption d'une folle rancœur !
Déchu sur cette terre, échoué sur ce sol !
Le cœur rempli de poisse où règne un mal, un gouffre
Mon cœur a trop souffert, mon âme sent le souffre !
Poète prends ta lyre, et délire, et chavire !
Fi du beau navire, mon âme se déchire !
Ô Seigneur, et sans elle ,et sans ailes, et si seul
Libéré où et quand ? Dans la nuit du linceul ?
Vers lequel chaque jour, plutôt la nuit d'ici bas
Lentement...doucement… ô Seigneur… pas à pas…
Vers lequel chaque jour, plutôt la nuit d'ici bas
Je fais un pas, je fais un pas, je fais un pas !
L'esprit épris d'ennuis, et là, l'âme meurtrie :
L'hiver d'un cœur en tourmente et sans patrie;
L'hiver d'un cœur qui s'écœure de l'aujourd'hui !
A jamais dans ce cœur, règnent d'obscures nuits
J'ai une plaie béante dans ce si triste cœur
Dans mon cœur, qui pleure et demeure une douleur
Dans mon cœur qui se meurt, demeure le Seigneur
Ce cœur qui chantait, ce cœur à présent sans chœur
Jadis fier Rossignol… sans elle, l'âme en peine…
A présent Albatros… sans ailes, l'amant peine !
Là où régnaient de somptueuses voluptés
Reine de tendresse de mes mots couronnée ;
Moi l'amant poète, tu me blesses, je régresse
Que je me redresse, ô voluptés d'ivresse !
Et des lois de mon cœur, toutes tu les transgresses
N'empêche que ma poésie à toi s'adresse !
Là où l'instant d'une joie, et d'une caresse…
Vivent désormais, les maux d'un homme en détresse
Sombre dessein ou malédiction qu'importe !
Ô Baudelaire, ô Cros, ô Verlaine, ô Gauthier
Oh je vous en supplie ouvrez moi la grand porte
Que je dépose mon noir recueil à vos pieds
Que je me recueille vous sous terre six pieds
L'art, l'art, l'art, venant d'un autre ou de ma plume…
Pourvu que j'écrive encor ! Que mon âme hume !
J. Lou Baccarra
Le 16 Novembre 2020
Le 16 Novembre 2020