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Poème ATHALIE devenant ATTILA

Peniculo

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#1
ATHALIE devenant ATTILA

ABNER

Oui, je viens regretter les années qui s’effacent
Je viens, sans hésiter vous jeter à la face
Un passé qui n’était que plaisantes journées
Dans cette France heureuse qui nous était donnée.
Que les temps sont changés sitôt que de ce jour
La rumeur politique eut pris un mauvais tour
Le peuple en héritant d’incapables chroniques
Fit des choix d’avenirs quasi catastrophiques
Et de mauvais élus se trouvant introduits
Gérèrent un futur nul portant de mauvais fruits
D’arguments fallacieux écoutant les prémices
De la démocratie il fit le sacrifice.
Les urnes nous jouant souvent de mauvais tours
En des jours ténébreux ont changé nos beaux jours.
Des profiteurs zélés osèrent en petit nombre
Sur les jadis prospères jeter un voile d’ombre.
Sur l’État et sur Dieu vint un oubli fatal
Qui de la république abîma l’idéal.
Les desseins du pouvoir devinrent des mystères,
Le peuple de son bonheur n’eut plus jamais de père.
Je tremble que l’on ait des choses à cacher
Et que des incapables on puisse se détacher
Car nul n’a mérité ces politiques pestes
Qui font aux citoyens des lendemains funestes

JOAD

D’où vous vient aujourd’hui ce noir pressentiment
Pensez-vous tout savoir sur les événements

ABNER

Dès longtemps on perdit cette fermeté rare
Des gestes politiques dont le bon sens se pare
Dès longtemps on mêla aux saines religions
Des clameurs de révolte et de sédition.
Le mérite fuyant une anarchie jalouse,
Empêcha Marianne d’être une bonne épouse
Et même par le jeu de piètres successeurs
Notre fraternité perdit de sa valeur
Le citoyen n’est rien car le parti l’assiège
N’être pas dans le moule devient un sacrilège
De nos traditions d’infâmes déserteurs
Trompèrent les citoyens promettant le bonheur.
Et l’on ne sait jamais si dans les ministères
Quelqu’un se souciera d’une France prospère.
Trop d’élus ne sont là que par la vanité
Le besoin d’être utile les ayant déserté
Pour garder le pouvoir chaque jour on invente
Des inutilités coûteuses dont on se vante
Et de budgets infâmes on cache la noirceur
Tant pis si les impôts en prennent de l’ampleur
Les erreurs cumulées deviennent redoutables
Il y a des des excès à être charitables
Or quelques déficits se trouvant entassés
On obtient une dette au bon sens dépassé.
Et donc la France aimée est pire qu’Athalie
Dans la morosité se trouve ensevelie
Il nous faut reconstruire un nouvel édifice
Dont les mauvais maçons ne seront plus complices
Croyez moi, plus j'y pense, et moins je puis douter,
Que les partis divisent notre fraternité
Et qu’il faut une à une trouver des compétences
Qui n’ait qu’un seul souci le bonheur de la France
Quelque soit leur couleur les hâbleurs incapables
Devraient être dotés de sièges éjectables
Et ne point circuler dans les rues du pouvoir
Quand l’état n’a jamais de biens à leur devoir !






 

Moïse Wolff

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#2
Attila, fléau de la France, Athalie la "Racine" qui donne lieu à Attali cette nouvelle tragédie !
 
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