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Ah ! Chicaneau , vous chicanez !
Ma foi, sur l'avenir bien fou qui se fiera
Qui votera dimanche dès lundi pleurera *
Ils avaient déployés tous les beaux artifices
Nous disant qu’on pourrait en tirer bénéfice
Mais ces hâbleurs voulaient se divertir de nous ;
Et nous faire en concert hurler avec leurs loups
Soyez de mon parti les multiples apôtres
Je suis le seul valable et supérieur aux autres
L’autre c’est le vilain trompant à tour de bras
C’est la peste ajoutée au mortel choléra
Ce n’est qu’un camelot jouant la comédie
Causant à vos euros maintes hémorragies
Car ce que l’on vous donne ne sort pas d’un chapeau
On le tire de vous grâce à la fée impôts
Point d'argent, point d’élu ; l’état a porte close
Et jamais il ne rend ce qu’avant il propose
Et l’on a beau compter avec le plus grand soin
L’âne contributaire manque souvent de foin
Mais l’élu rien ne perd Enfin, vaille que vaille,
Il reçoit de l’argent le blé même la paille
Il n’arrête jamais le cœur trop au métier ;
À promettre ou taxer il n’est jamais dernier
Et si le citoyen désirait bien le croire
Il irait le ruiner tout en criant victoire
S’il repasse dans l’urne de sa voix de satin
Il dit à vos labeurs soyez tôt le matin.
On va étudier des largesses futures
Transpirez et suez sont talents de roture
Les promesses d’ hier restent à surveiller
Il faut du vieux passé hélas se débrouiller.
Aimant nous rassurer les uns après les autres
II récite toujours les mêmes patenôtres
Où l’on ne comprends rien. II veut, bon gré, mal gré,
Faire croire que le navire est aisément barré
II fait couper la tête à tout avis contraire,
Si on le qualifie de nullard ordinaire ;
II plaide que l’état dont l'affaire va bien mal
Est victime d’un passé au barreur anormal
Et qu’il est bien connu que l’on aura beau faire,
En parler sans arrêt ne fait rien à l'affaire.
Regardez la télé qui à penser incite
C’est de l’état la voix qui amuse ou irrite
C’est le « moite-moite » du jour qui impose qu’on pense
Moitié publicité et moitie redevance
Pour moi, je ne sais plus s’il demeure un talent
Capable de surgir du flot des postulants
Mais, veille qui voudra, je vais restant de garde.
Attendre la couleur dont Marianne se farde
Ma foi il se pourrait que des calamités
On obtienne la moindre par pure fatalité !
En attendant......Dormons.
* L e Chicaneau des Plaideurs de Jean Racine dit :
Ma foi, sur l'avenir bien fou qui se fiera
Qui votera dimanche dès lundi pleurera *
Ils avaient déployés tous les beaux artifices
Nous disant qu’on pourrait en tirer bénéfice
Mais ces hâbleurs voulaient se divertir de nous ;
Et nous faire en concert hurler avec leurs loups
Soyez de mon parti les multiples apôtres
Je suis le seul valable et supérieur aux autres
L’autre c’est le vilain trompant à tour de bras
C’est la peste ajoutée au mortel choléra
Ce n’est qu’un camelot jouant la comédie
Causant à vos euros maintes hémorragies
Car ce que l’on vous donne ne sort pas d’un chapeau
On le tire de vous grâce à la fée impôts
Point d'argent, point d’élu ; l’état a porte close
Et jamais il ne rend ce qu’avant il propose
Et l’on a beau compter avec le plus grand soin
L’âne contributaire manque souvent de foin
Mais l’élu rien ne perd Enfin, vaille que vaille,
Il reçoit de l’argent le blé même la paille
Il n’arrête jamais le cœur trop au métier ;
À promettre ou taxer il n’est jamais dernier
Et si le citoyen désirait bien le croire
Il irait le ruiner tout en criant victoire
S’il repasse dans l’urne de sa voix de satin
Il dit à vos labeurs soyez tôt le matin.
On va étudier des largesses futures
Transpirez et suez sont talents de roture
Les promesses d’ hier restent à surveiller
Il faut du vieux passé hélas se débrouiller.
Aimant nous rassurer les uns après les autres
II récite toujours les mêmes patenôtres
Où l’on ne comprends rien. II veut, bon gré, mal gré,
Faire croire que le navire est aisément barré
II fait couper la tête à tout avis contraire,
Si on le qualifie de nullard ordinaire ;
II plaide que l’état dont l'affaire va bien mal
Est victime d’un passé au barreur anormal
Et qu’il est bien connu que l’on aura beau faire,
En parler sans arrêt ne fait rien à l'affaire.
Regardez la télé qui à penser incite
C’est de l’état la voix qui amuse ou irrite
C’est le « moite-moite » du jour qui impose qu’on pense
Moitié publicité et moitie redevance
Pour moi, je ne sais plus s’il demeure un talent
Capable de surgir du flot des postulants
Mais, veille qui voudra, je vais restant de garde.
Attendre la couleur dont Marianne se farde
Ma foi il se pourrait que des calamités
On obtienne la moindre par pure fatalité !
En attendant......Dormons.
* L e Chicaneau des Plaideurs de Jean Racine dit :
"Ma foi, sur l'avenir bien fou qui se fiera
Tel qui rit vendredi dimanche pleurera"…...
Tel qui rit vendredi dimanche pleurera"…...