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Au doux temps des croisades
Les dames dont l’époux faisaient quelques croisades
Dépourvues de mari s’ennuyaient en leur tour
Et celles qui voulaient ne point rester maussades
Se faisaient lire des vers par quelques troubadours.
Leurs habiles lecteurs trouvaient quelques récits
Capables d’échauffer les doux tempéraments
Les dames attentives oubliaient leurs soucis
Quand la lecture menait aux tendres sentiments
Les noblesses bavardes avaient donc établi
Qu’il ne fallait parler de nocturnes amours
Le bruit de leurs exploits ne sortait pas des lits
Car les pages subtils partaient au petit jour
Les meilleurs attirant de trop nombreux désirs
Durent se partager belles à satisfaire
Pratiquer à l’excès limitait les plaisirs
Il fallut recruter des pages prestataires.
Les échos des châteaux passant le pont-levis
Les visiteurs de nuits en devinrent célèbres
Raconter leurs exploits engendra quelques envies
Bien que leurs actions aient lieu dans le ténèbres
Tout eut été caché mais des dames éprises
Usant avec excès d’habiles visiteurs
Dévoilèrent aux amies leurs délices exquises
Se moquant en riant des moralisateurs.
Hélas les croisades ne pouvant plus durer
Les nobles combattants cessèrent leurs batailles
Les pages discrètement durent bien endurer
Des époux valeureux les douces retrouvailles.
Mais malheureusement certains pages habiles
Avaient su se monter admirables amants
Les époux revenus furent jugés débiles
On exigea des pages de tendres compléments.
Cacher les jeux divers étant fort délicat
Certains nobles moururent en troubles circonstances
Les veuves les pleurèrent sans excès de tracas
Retrouvant de leur page la plaisante constance.
Maints pages profitèrent de leurs tendres audaces
Les dames généreuses garnissant leur cassette
Mais tant va cruche à l’eau qu’à la fin elle se lasse
Les pages une fois riches épousèrent des jeunettes.
Hélas quelques seigneurs prenant fort mal la chose
Décapitèrent des pages à l’amour illégal
Les dames durent revenir aux étreintes moroses
Et ne se contenter que du choix marital.
On dit mais est-ce vrai que certaines malines
En dehors du château apprirent la broderie
Les époux acceptaient ces œuvres féminines
Rentrant souvent vannés d’excès de vénerie.
Les dames dont l’époux faisaient quelques croisades
Dépourvues de mari s’ennuyaient en leur tour
Et celles qui voulaient ne point rester maussades
Se faisaient lire des vers par quelques troubadours.
Leurs habiles lecteurs trouvaient quelques récits
Capables d’échauffer les doux tempéraments
Les dames attentives oubliaient leurs soucis
Quand la lecture menait aux tendres sentiments
Les noblesses bavardes avaient donc établi
Qu’il ne fallait parler de nocturnes amours
Le bruit de leurs exploits ne sortait pas des lits
Car les pages subtils partaient au petit jour
Les meilleurs attirant de trop nombreux désirs
Durent se partager belles à satisfaire
Pratiquer à l’excès limitait les plaisirs
Il fallut recruter des pages prestataires.
Les échos des châteaux passant le pont-levis
Les visiteurs de nuits en devinrent célèbres
Raconter leurs exploits engendra quelques envies
Bien que leurs actions aient lieu dans le ténèbres
Tout eut été caché mais des dames éprises
Usant avec excès d’habiles visiteurs
Dévoilèrent aux amies leurs délices exquises
Se moquant en riant des moralisateurs.
Hélas les croisades ne pouvant plus durer
Les nobles combattants cessèrent leurs batailles
Les pages discrètement durent bien endurer
Des époux valeureux les douces retrouvailles.
Mais malheureusement certains pages habiles
Avaient su se monter admirables amants
Les époux revenus furent jugés débiles
On exigea des pages de tendres compléments.
Cacher les jeux divers étant fort délicat
Certains nobles moururent en troubles circonstances
Les veuves les pleurèrent sans excès de tracas
Retrouvant de leur page la plaisante constance.
Maints pages profitèrent de leurs tendres audaces
Les dames généreuses garnissant leur cassette
Mais tant va cruche à l’eau qu’à la fin elle se lasse
Les pages une fois riches épousèrent des jeunettes.
Hélas quelques seigneurs prenant fort mal la chose
Décapitèrent des pages à l’amour illégal
Les dames durent revenir aux étreintes moroses
Et ne se contenter que du choix marital.
On dit mais est-ce vrai que certaines malines
En dehors du château apprirent la broderie
Les époux acceptaient ces œuvres féminines
Rentrant souvent vannés d’excès de vénerie.