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Au lycée pa, au lycée moi, au lycée pâmoison !
En l’internat sainte Charlotte
Les douées ont droit aux carottes
Mais les élèves dissipées
N’ont que des carottes râpées
Les légumes les plus flatteurs
Étant capables de bonheur
On sait les tailler plaisamment
Pour s’en servir pertinemment
Mais celles dont l’indiscipline
Fit hacher la plante divine
Se console avec Célestin
Le grand manitou du jardin
Il a parait-il un légume
Qui tel un marteau sur l’enclume
Ne se désiste pas souvent
Tant il se peut récidivant
¨
Et donc les jeunes n’aimant pas
Les carottes en mauvais état
De l’asperge goûtent les délices
Et de Célestin les offices
La destinée étant cruelle
Il eut une usure sensuelle
Préférant la monotonie
Il choisit la monogamie.
Les filles ayant grande habitude
De l’extase après les préludes
S’abonnèrent pour se distraire
À de coquins intérimaires
Celles n’ayant que des carottes
S’en voulurent de n’être pas sottes
Et fautant avec insistance
Se divertirent dans l’outrance
La vie eut été idéale
Si une matheuse infernale
N’avait chiffré les avantages
Du plastifié batifolage
Une sévère dictature
Exclut les mâles et leur culture
En l’internat sainte Charlotte
Plastique revint la carotte
Mais en ajoutant une pile
Des mouvements un peu fébriles
Firent une carotte vibrante
Et donc on la trouva charmante
Mais la routine synthétique
Étant parfois antipathique
On dut donner des permissions
Pour assouvir les passions
Lors d’ études comparatives
Le plastique et la chose vive
N’ayant pas le même agrément
Méritèrent un discernement
Et grâce à quelques volontaires
Dont la chaleur avait su plaire
On décida que la nature
Était l’idéale luxure.
Et les professeurs de morale
Trouvèrent des élèves idéales
Leur montrant en quelques leçons
Les plus délectables façons.
En l’internat sainte Charlotte
Les douées ont droit aux carottes
Mais les élèves dissipées
N’ont que des carottes râpées
Les légumes les plus flatteurs
Étant capables de bonheur
On sait les tailler plaisamment
Pour s’en servir pertinemment
Mais celles dont l’indiscipline
Fit hacher la plante divine
Se console avec Célestin
Le grand manitou du jardin
Il a parait-il un légume
Qui tel un marteau sur l’enclume
Ne se désiste pas souvent
Tant il se peut récidivant
¨
Et donc les jeunes n’aimant pas
Les carottes en mauvais état
De l’asperge goûtent les délices
Et de Célestin les offices
La destinée étant cruelle
Il eut une usure sensuelle
Préférant la monotonie
Il choisit la monogamie.
Les filles ayant grande habitude
De l’extase après les préludes
S’abonnèrent pour se distraire
À de coquins intérimaires
Celles n’ayant que des carottes
S’en voulurent de n’être pas sottes
Et fautant avec insistance
Se divertirent dans l’outrance
La vie eut été idéale
Si une matheuse infernale
N’avait chiffré les avantages
Du plastifié batifolage
Une sévère dictature
Exclut les mâles et leur culture
En l’internat sainte Charlotte
Plastique revint la carotte
Mais en ajoutant une pile
Des mouvements un peu fébriles
Firent une carotte vibrante
Et donc on la trouva charmante
Mais la routine synthétique
Étant parfois antipathique
On dut donner des permissions
Pour assouvir les passions
Lors d’ études comparatives
Le plastique et la chose vive
N’ayant pas le même agrément
Méritèrent un discernement
Et grâce à quelques volontaires
Dont la chaleur avait su plaire
On décida que la nature
Était l’idéale luxure.
Et les professeurs de morale
Trouvèrent des élèves idéales
Leur montrant en quelques leçons
Les plus délectables façons.