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Ballade du choix du poète
Un poète un peu étourdi
Rédigeait trois fois la semaine
Sur l’amour de sombres écrits
Et de pires parlant de la haine.
En fuyant la gloire mondaine
Il ne disait que vérité,
Hélas ses rimes étaient vaines,
La poésie n’est plus goûtée.
Opiniâtre il se divertit
Critiquant la bêtise humaine,
De la politique il médit
Et de ses calembredaines ;
Des prélats et de leur bedaine
Il dit satire méritée
Mais on le mit en quarantaine,
La poésie n’est plus goûtée
Il décrivit l’anatomie
De sa voisine la Tiphaine
Qui parfois lui faisait crédit
D’un moment de chaleur humaine.
D’une poitrine souveraine
D’un arrière de grande beauté.
Il mit en prose ce domaine
La poésie n’est plus goûtée
Envoi
Muse ne soyez pas hautaine
Le poète fort érotisé
Écrivit dès lors des fredaines.
La poésie en fut goûtée.
Un poète un peu étourdi
Rédigeait trois fois la semaine
Sur l’amour de sombres écrits
Et de pires parlant de la haine.
En fuyant la gloire mondaine
Il ne disait que vérité,
Hélas ses rimes étaient vaines,
La poésie n’est plus goûtée.
Opiniâtre il se divertit
Critiquant la bêtise humaine,
De la politique il médit
Et de ses calembredaines ;
Des prélats et de leur bedaine
Il dit satire méritée
Mais on le mit en quarantaine,
La poésie n’est plus goûtée
Il décrivit l’anatomie
De sa voisine la Tiphaine
Qui parfois lui faisait crédit
D’un moment de chaleur humaine.
D’une poitrine souveraine
D’un arrière de grande beauté.
Il mit en prose ce domaine
La poésie n’est plus goûtée
Envoi
Muse ne soyez pas hautaine
Le poète fort érotisé
Écrivit dès lors des fredaines.
La poésie en fut goûtée.
