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Balladounette à rallonge
Venez poètes pétillants
Que je vous incite à l’effort
La rime n’est pas toujours celle
Qui ravit au premier abord
Des complexités s’y amasse
Ses règles vous font prisonniers
Car tels les bœufs d’Hugo qui passent
Il faut peiner sur le métier.
Il est des muses à Grenade
à Paris il en est aussi
Qui pour faire une sérénade
De la césure ont le souci
Il faut les voir qui s’embarrassent
Des belles lignes en leurs cahiers
Car tels les bœufs d’Hugo qui passent
Elles s’acharnent sur le métier
Ce n’est pas de façon frivole
Que l’on fait des vers délicats
Que l’on trouve une muse idole
Qui vienne gommer les tracas
Car elle fuit ceux qui pourchassent
Sans goût plumes et encriers
Pensez aux bœufs d’Hugo qui passent
Sachez exercer le métier
Que le vers devienne farouche
Ou qu’il soit au toucher soyeux
Il faut qu’en une belle bouche
Il devienne mélodieux
Que le rimeur se décarcasse
Son talent ne doit pas plier
Et tels les bœufs d’Hugo qui passent
Avancer devient un métier.
Le poète a-t-il besoin d’aide
Doit-il soupirer vers les cieux
Une déesse belle ou laide
Sera t-elle l’appui précieux
Faudra-t-il que ses mots dépassent
Un simple souci d’écolier
Menant les bœufs d’Hugo qui passent
Au gré du crayon de papier
Faudrait- il que fuyant le monde
Le poète invente son chant
Que de sa nature profonde
Il s’évade en se détachant
Pour fuir les proses qui menacent
L’harmonie des mots à lier
Que loin des bœufs d’Hugo qui passent
Ses rimes soient son bouclier
Pas besoin de lire l’Astrée
En son cœur le feu s’installa
Au diable les idées outrées
D’excédentaires falbalas
Les mots simples souvent surpassent
L’embrouillé qui peut ennuyer
Comme les bœufs d’Hugo qui passent
Du rimeur simple est le sentier
Le pétillant a ses mystères
Son style se fait élégant
Et s’il suit les règles austères
La beauté lui va comme un gant
Il a ces rimes qui remplacent
Les banalités d’encrier
Et tous les bœufs d’Hugo qui passent
Le font des muses chevalier.
Où est du talent la limite
L’art d’écrire vient-il en rêvant
Est-ce la muse qui incite
Soufflant derrière un paravent
Les splendeurs que rimes enchâssent
Plaisant aux nobles et roturiers
Comme les bœufs d’Hugo qui passent
Enchantent marquis et fermiers
Si du cœur change la rythmique
Pour une rime qui séduit
Si l’insomnie devient chronique
Car l’encre coule mieux la nuit
à l’heure où la noirceur fait place
Aux vers arrivant par milliers
Après les bœufs d’Hugo qui passent
Allumez donc un chandelier
Et quand l’écriture attendue
Vous satisfait de son éclat
Que de la muse est descendue
Une onde de vers délicats
Jusqu’à ce que la nuit s’efface
Faites des rêves singuliers
Où Hugo et ses bœufs qui passent
Vous trouveront bon écolier.
Envoi
Muse qui noircit les cahiers
Inspirez nous de belles rimes
les bœufs d’Hugo en un bourbier
seraient conduits à la déprime.
Remarque :
les finales des strophes et de l’envoi sont inspirée de «La légende de la nonne » de Victor Hugo
Poème qui a été mis en chanson par Georges Brassens.
XI V MMXX
Venez poètes pétillants
Que je vous incite à l’effort
La rime n’est pas toujours celle
Qui ravit au premier abord
Des complexités s’y amasse
Ses règles vous font prisonniers
Car tels les bœufs d’Hugo qui passent
Il faut peiner sur le métier.
Il est des muses à Grenade
à Paris il en est aussi
Qui pour faire une sérénade
De la césure ont le souci
Il faut les voir qui s’embarrassent
Des belles lignes en leurs cahiers
Car tels les bœufs d’Hugo qui passent
Elles s’acharnent sur le métier
Ce n’est pas de façon frivole
Que l’on fait des vers délicats
Que l’on trouve une muse idole
Qui vienne gommer les tracas
Car elle fuit ceux qui pourchassent
Sans goût plumes et encriers
Pensez aux bœufs d’Hugo qui passent
Sachez exercer le métier
Que le vers devienne farouche
Ou qu’il soit au toucher soyeux
Il faut qu’en une belle bouche
Il devienne mélodieux
Que le rimeur se décarcasse
Son talent ne doit pas plier
Et tels les bœufs d’Hugo qui passent
Avancer devient un métier.
Le poète a-t-il besoin d’aide
Doit-il soupirer vers les cieux
Une déesse belle ou laide
Sera t-elle l’appui précieux
Faudra-t-il que ses mots dépassent
Un simple souci d’écolier
Menant les bœufs d’Hugo qui passent
Au gré du crayon de papier
Faudrait- il que fuyant le monde
Le poète invente son chant
Que de sa nature profonde
Il s’évade en se détachant
Pour fuir les proses qui menacent
L’harmonie des mots à lier
Que loin des bœufs d’Hugo qui passent
Ses rimes soient son bouclier
Pas besoin de lire l’Astrée
En son cœur le feu s’installa
Au diable les idées outrées
D’excédentaires falbalas
Les mots simples souvent surpassent
L’embrouillé qui peut ennuyer
Comme les bœufs d’Hugo qui passent
Du rimeur simple est le sentier
Le pétillant a ses mystères
Son style se fait élégant
Et s’il suit les règles austères
La beauté lui va comme un gant
Il a ces rimes qui remplacent
Les banalités d’encrier
Et tous les bœufs d’Hugo qui passent
Le font des muses chevalier.
Où est du talent la limite
L’art d’écrire vient-il en rêvant
Est-ce la muse qui incite
Soufflant derrière un paravent
Les splendeurs que rimes enchâssent
Plaisant aux nobles et roturiers
Comme les bœufs d’Hugo qui passent
Enchantent marquis et fermiers
Si du cœur change la rythmique
Pour une rime qui séduit
Si l’insomnie devient chronique
Car l’encre coule mieux la nuit
à l’heure où la noirceur fait place
Aux vers arrivant par milliers
Après les bœufs d’Hugo qui passent
Allumez donc un chandelier
Et quand l’écriture attendue
Vous satisfait de son éclat
Que de la muse est descendue
Une onde de vers délicats
Jusqu’à ce que la nuit s’efface
Faites des rêves singuliers
Où Hugo et ses bœufs qui passent
Vous trouveront bon écolier.
Envoi
Muse qui noircit les cahiers
Inspirez nous de belles rimes
les bœufs d’Hugo en un bourbier
seraient conduits à la déprime.
Remarque :
les finales des strophes et de l’envoi sont inspirée de «La légende de la nonne » de Victor Hugo
Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers.
Cachez vos rouges tabliers.
Poème qui a été mis en chanson par Georges Brassens.
XI V MMXX