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Berguent, ô bourg natal où fut jadis ma paix
Mon havre si longtemps berceau de tant de sources
Giclant à ras du sol et qu'un œil n'a loupé
Tu restes mon seul lot ma richesse et mes bourses.
Ton haut plateau témoin de ta grandeur: un dôme
Qu'on dit bien " El-Gara " est chef-d’œuvre d'un Dieu
Que j’apprécie autant que ne le fais pour Rome
Paris, Pékin, Tokyo, grandes villes, Pardieu !
De loin je t'ai aimé autant que ma moitié
L'amour ancré en toi dure assez et perdure
Et quand je me souviens du domaine alfatier
Qui n'est plus existant, c'est le mal que j'endure.
Ô Berguent mon amour mon refuge que j'aime
Je revois tous ces joncs qu'évente un si doux vent
En compagnie d'oiseaux migrants qu'un ciel essaime
Venant s'abreuver aux cours comme auparavant.
Je sens l'olivier de bohème répandre
L'adorable parfum n'ayant pareil ailleurs
Chavirant de plaisir à nos goûts, vient répondre
En nous nous enivrant loin de tous les malheurs.
Je pense à cet été très chaud passé à l’ombre
Des tamaris touffus où seuls des oisillons
Sautillent en chantant sans que plus on dénombre
Pour ne pas déranger tout autant qu’un couillon…
( … ) Ahmed B. Le 26.09.2021.