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Hors ligne
Bientôt…. (ou intellifiente artifimerde)
Bientôt la poésie étant informatique
La rime deviendra quasi automatique
Les auteurs inspirés de muses électroniques
Gaveront leur ordi de phrases synthétiques
Je sens venir le temps où lassé d’écriture
Mon inspiration n’aura plus de futur
Car les mœurs sont changés et la littérature
N’a plus autant d’attrait ni aussi belle allure
Mon inspiration n’aura plus de futur
Car les mœurs sont changés et la littérature
N’a plus autant d’attrait ni aussi belle allure
Vous me direz monsieur bien, loin est le classique
L’alexandrin d’antan ne fait plus sa musique
Une modernité quelque peu hystérique
Bricole à sa façon le plus noble classique
L’alexandrin d’antan ne fait plus sa musique
Une modernité quelque peu hystérique
Bricole à sa façon le plus noble classique
Baudelaire est oubli Verlaine est poussiéreux
Un quatrain même beau est un machin de vieux
Et de la juste langue on devient oublieux
Changeant la moindre prose en texte broussailleux
Un quatrain même beau est un machin de vieux
Et de la juste langue on devient oublieux
Changeant la moindre prose en texte broussailleux
Fallait-il exploiter la sotte étrangeté
De maints mots surgissant de la modernité
Oubliant nos racines et nos latinités
Par pure fantaisie et sans nécessité .
De maints mots surgissant de la modernité
Oubliant nos racines et nos latinités
Par pure fantaisie et sans nécessité .
Fallait-il emprunter au delà de nos terres
Maintes complexités de sots vocabulaires
Trouver des synonymes en landes étrangères
Aux bizarres racines n’ayant pas l’art de plaire
Maintes complexités de sots vocabulaires
Trouver des synonymes en landes étrangères
Aux bizarres racines n’ayant pas l’art de plaire
Sur la préciosité hélas je soupire
La poésie d’hier chaque matin expire
On parle le verlan et afin de médire
Le meilleur oublié laisse régner le pire.
Il reste cependant un soupçon de logique
Exploitant de doux mots la musique magique
Qui a su se cacher en niches poétiques
Gardées par des rimeurs un peu mélancoliques.
La poésie d’hier chaque matin expire
On parle le verlan et afin de médire
Le meilleur oublié laisse régner le pire.
Il reste cependant un soupçon de logique
Exploitant de doux mots la musique magique
Qui a su se cacher en niches poétiques
Gardées par des rimeurs un peu mélancoliques.
Mais le diable caché en ses ordinateurs
Annonce pour la langue de désastreux malheurs
Que vous aimiez la prose que vous soyez rimeur
Ses octets du futur perdront de leur valeur.
Annonce pour la langue de désastreux malheurs
Que vous aimiez la prose que vous soyez rimeur
Ses octets du futur perdront de leur valeur.
