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Novembre s'avance, son pas feutré
Efface l'ombre d'un été passé
Dans le ciel pâle où le soleil décline
Se dessinent nuages aux teintes opalines.
Les feuilles mortes, tapis d’or brun
Se mêlent aux gouttes, à l’air commun
Le vent murmure un chant discret
Dans ce décor calme et secret.
La chaleur s’éloigne, tout s’endort
La nature s’abandonne à son sort
Et, dans ce mois de douce lenteur
Naît la beauté d’une pâle lueur.
La pluie s'étire en un rideau discret
Douce caresse sur les toits et les prés
Elle emplit l'air de ce parfum ancien
Celui de la terre, du froid, du lointain.
Les chemins mouillés, tapis de rouille
Retiennent l’écho d'un silence qui grouille
Chaque pas sur la terre humide résonne
Comme un souvenir d'une vie qui frissonne.
Le vent frais siffle, empli de mystère
Fait danser l’automne, parfum d’éphémère
Dans l’air flotte une mélancolie
Un rappel discret de la vie qui s’enfuit.
Les jours raccourcissent, le soir s’étire
L'aube hésite à se laisser découvrir
On sent le temps, fragile, suspendu
Avant que l’hiver, doucement, soit venu.
Novembre passe, en sagesse et en pluie
Portant la promesse d’un repos enfoui
Avant que Décembre ne vienne, éclatant
Nous illuminer de ses blancs manteaux d’antan.
Fouzia EL Mellah
Efface l'ombre d'un été passé
Dans le ciel pâle où le soleil décline
Se dessinent nuages aux teintes opalines.
Les feuilles mortes, tapis d’or brun
Se mêlent aux gouttes, à l’air commun
Le vent murmure un chant discret
Dans ce décor calme et secret.
La chaleur s’éloigne, tout s’endort
La nature s’abandonne à son sort
Et, dans ce mois de douce lenteur
Naît la beauté d’une pâle lueur.
La pluie s'étire en un rideau discret
Douce caresse sur les toits et les prés
Elle emplit l'air de ce parfum ancien
Celui de la terre, du froid, du lointain.
Les chemins mouillés, tapis de rouille
Retiennent l’écho d'un silence qui grouille
Chaque pas sur la terre humide résonne
Comme un souvenir d'une vie qui frissonne.
Le vent frais siffle, empli de mystère
Fait danser l’automne, parfum d’éphémère
Dans l’air flotte une mélancolie
Un rappel discret de la vie qui s’enfuit.
Les jours raccourcissent, le soir s’étire
L'aube hésite à se laisser découvrir
On sent le temps, fragile, suspendu
Avant que l’hiver, doucement, soit venu.
Novembre passe, en sagesse et en pluie
Portant la promesse d’un repos enfoui
Avant que Décembre ne vienne, éclatant
Nous illuminer de ses blancs manteaux d’antan.
Fouzia EL Mellah