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Poème Bilan* bilieux et billevesées

Peniculo

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#1
Bilan* bilieux et billevesées


C’est l’histoire d’un halloweeneux
un droito-centro- socialiste,
Il paraît dur mais il est creux
Mais se veut le premier en piste.

Le despote socialoïde
Habile à la péroraison
Opiniâtre autant que stupide
Croit donc le peuple sans raison!

Ce peuple n’a pas fait de mur
Où coller les cons politiques
Car il ne saurait être sûr
De disposer d’assez de briques.

Il voit bien que des libertés
On a rétréci l’étendue
Et que l’étrange égalité,
Par les nantis seuls, est perçue.

Si l’on retire les fumées
Et tous les sondages-bidons
La France, des presses embrumées,
Ne devrait garder que les bons.

Hélas des bons on en recherche
Il faut virer le vieux bétail
Se débarrasser des faux-derches
De tous les inaptes au travail.

Et puis minimiser les mots
Dissimulant toute bévue
Les chiffres seuls ont le culot
De dire du malheur l’étendue.

Le dictionnaire étant suspect
On en condamne des vocables
Le politiquement correct
N’est que faiblesse d’incapables.

Il faudra bien , le jour venu
Trouver un élu volontaire
Qui ayant de la retenu
Soit l’idéal fonctionnaire.

Un rare qui dans ses placards
N’ait point de déplaisante chose
Ne soit pas que politicard,
Qui en économie s’impose.

Un qui, non sorti de l’ENA,
Pourrait nous être bénéfique,
Il n’aurait pas, dans ce cas là,
À copiner avec sa clique.

Ces grands pros de la sinécure
Qui travaillant un minimum
Ont intérêt, la chose est sûre,
À s’accrocher au maximum.

Trouver l’élu non chimérique
Cessant de nous vendre du songe
Car la vérité politique
Ce n’est pas :changer de mensonge.

Et qui saurait bien en finir
Avec cet excès de l’impôt
Qui de France tue l’avenir
Au point que taxe est un gros mot

En d’autres pays on se marre
De notre désordre local
Quand d’une couronne on nous pare
C’est pour le championnat du mal.

Faut-il tartiner nos débats
D’une européenne mélasse
En montrant que chez nous l’on a
L’art national inefficace!

Quand les pitres ayant la puissance
Sont cupides autant qu’inféconds
Ils disent haïr la finance
En nous prenant tous pour des cons.

Il faudrait aussi rétablir
De l’état et des religions
L’indépendance et ne subir
Rien qui dérange la nation.

Dire à la presse cancanière
De respecter un peu la loi
De ne pas être la première
À dire les secrets du droit.

Doit-on mettre des étiquettes
Sur tous les télé-hypocrites
Pour savoir pour qui ils trompettent
De qui, ils prônent les mérites.

Et du Web la purulence
Aimée des naïfs et des sots
Profitant de son insolence
Invente souvent des complots.

De nos média les façades
Nous cachent toujours l’important
De l’état, de ses cavalcades,
On ne parle pas aux votants

Mais de l’info tant vraie que neutre
Le goût fut perdu, maintenant,
Les intéressés ou les pleutres
De leurs parrains sont paravents.

Faut-il apprendre à la justice
À savoir naviguer au centre
Et refuser que des milices
Viennent politiser son ventre.

L’action serait nécessaire
Afin de donner même sort
Au citoyen très ordinaire
Et aux nobliaux et consorts.

Alors puisqu’il y a chez nous
La cour des comptes et ses rapports
Laissons là dénoncer partout
Les abus, les vols, et les torts.

Est-ce enfoncer la porte ouverte
Que de dénoncer des arsouilles
Qui nous conduisent à notre perte
En se remplissant bien les fouilles?

Mon âge permettrait sans doute
Que je me foute un peu de tout
Mais hélas ma fin de ma route
Des jeunes n’est qu’un premier bout.

Il va falloir jeter le doute
Sur les visqueux électoraux
Qui pour déguiser leur déroute
Mentiront, bien sûr, à nouveau!

Il a suffi qu’un virus passe
Pour que l’on voit la vérité
Tous ces gouvernants qui croassent
Montrent mensonges et nullité.

Une virale dictature
a révélé facilement
de divers pouvoirs l'imposture
Pataugeant lamentablement

Et si l’on veut croire l’histoire
Il nous faudra un dirigeant
Qui d’une poigne méritoire
Sera juste autant qu’exigeant.



* Bilan, de l’italien bilancio= balance
 

Moïse Wolff

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#2
Hélas les dirigeants
Sont des marionnettes,
C'est Bruxelles séant
Qui joue de sa baguette
 

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