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Bonjour à une muse dont les soucis me navrent.
La vie est ainsi faite le destin vous déchire
Vous devez osciller entre le calme et l'ire
Et le souci constant de savoir ceux qu'on aime
Loin d'un plaisant bonheur que la destinée sème
Entretient dans les cœurs une sourde torture
Parfois il fait gros temps sur l'humaine aventure.
Mais le temps n'est pas fixe et se métamorphose
S'il plante des chardons il fait pousser les roses
Il alterne le calme après quelques tempêtes
Le temps muse ma chère a bien du vide en tête
Il se fait météo et puis soudainement
Il devient sablier chronologiquement
Et il se croit conteur du destin des humains
Tissant avec les ans toiles rudes ou satins
Il ne peut cependant surmonter les bonheurs
Que les amours s'échangent sans grand souci de l'heure
Et les labeurs divers les flux des sentiments
Obligent les esprits à penser plaisamment.
Chaque jour qui se lève paresseux ou actif
S'en vient user un temps rieur ou dépressif
Et pousse les ennuis sur un itinéraire
Dont la rugosité devient plus secondaire.
Dans le secret des cœurs où des drames paraissent
il faut laisser germer la graine d'allégresse
Exploiter le fétu qui se fera moisson
Le temps ne passe pas car c'est nous qui passons
Et la vertu première des humaines audaces
C'est au temps déplaisant de résister en face
En admirant le beau et en semant l'amour
Le temps ne fera plus à vos soucis la cour.
Donc nous allons passer une bonne journée
Vous serez une fleur je serai scarabée
Et sur tous vos satins qui en secret me hantent
J'aurai la lèvre douce et les baisers qui chantent.
Je pars chez le mitron pour compléter mon stock
Mais la pluie s'entêtant j'y vais avec pébroque
Et puis quelques échoppes recevront ma visite
Le manque relatif est chose qui m'irrite .
Que le temps vous soit doux et que la providence
Fasse du bon côté pencher votre balance.
La vie est ainsi faite le destin vous déchire
Vous devez osciller entre le calme et l'ire
Et le souci constant de savoir ceux qu'on aime
Loin d'un plaisant bonheur que la destinée sème
Entretient dans les cœurs une sourde torture
Parfois il fait gros temps sur l'humaine aventure.
Mais le temps n'est pas fixe et se métamorphose
S'il plante des chardons il fait pousser les roses
Il alterne le calme après quelques tempêtes
Le temps muse ma chère a bien du vide en tête
Il se fait météo et puis soudainement
Il devient sablier chronologiquement
Et il se croit conteur du destin des humains
Tissant avec les ans toiles rudes ou satins
Il ne peut cependant surmonter les bonheurs
Que les amours s'échangent sans grand souci de l'heure
Et les labeurs divers les flux des sentiments
Obligent les esprits à penser plaisamment.
Chaque jour qui se lève paresseux ou actif
S'en vient user un temps rieur ou dépressif
Et pousse les ennuis sur un itinéraire
Dont la rugosité devient plus secondaire.
Dans le secret des cœurs où des drames paraissent
il faut laisser germer la graine d'allégresse
Exploiter le fétu qui se fera moisson
Le temps ne passe pas car c'est nous qui passons
Et la vertu première des humaines audaces
C'est au temps déplaisant de résister en face
En admirant le beau et en semant l'amour
Le temps ne fera plus à vos soucis la cour.
Donc nous allons passer une bonne journée
Vous serez une fleur je serai scarabée
Et sur tous vos satins qui en secret me hantent
J'aurai la lèvre douce et les baisers qui chantent.
Je pars chez le mitron pour compléter mon stock
Mais la pluie s'entêtant j'y vais avec pébroque
Et puis quelques échoppes recevront ma visite
Le manque relatif est chose qui m'irrite .
Que le temps vous soit doux et que la providence
Fasse du bon côté pencher votre balance.