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Certains soleils levés ne se coucheront plus.
Un chat aimant le mou avait une maîtresse
Qui choyait l’animal le comblait de caresses
Souvent par le balcon ce félin baladeur
Venait chercher chez moi un moment de tiédeur.
La dame , une voisine, en me voyant grandir
Me laissait caresser sa bête et vint me dire
J’ai une chatte aussi d’une étrange nature
Au mou elle préfère infiniment le dur .
Du feu initiatique elle offrit ses leçons
Avant de compliquer les plus simples façons
Et d’un tempérament ayant ses exigences
Elle obtint de mon zèle une longue assistance
La jeunesse bien sur est toujours vigoureuse
Or la dame restant sans cesse désireuse
Conduisit peu à peu mon dévouement à bout
Contrairement au chat elle n’aima pas mon mou.
Et dit ce n'est pas mal pour un premier essai
Mais un court préambule escamote l’attrait
Des lentes habiletés des envies caressantes
Et sa félinité devint entreprenante.
Je fus donc abonné pendant quelques semaines
Aux cours particuliers de madame Germaine
Mais ne progressais plus il manquait le désir
De donner plus que prendre un infini plaisir.
Vinrent quelques envies favorables aux dames
Sachant me mettre au corps une physique flamme
Des attraits passagers durant parfois trop peu
Des pages se tournant sans vouloir rester deux
Mais au cours des vacances l’été étant venu
Je reçus dans le cœur un coup inattendu
Et séduit par les yeux d’une brune charmante
J’entrepris une cour assidue et galante.
Le feu se déclara, de chastes rendez-vous
Nous firent découvrir ce que voulait dire nous
De tendresses exquises naquit un tel désir
Que cédant à Éros nous eûmes du plaisir.
Découvrant que le corps n’est rien sans feu de l’âme
Des plus folles délices nous jouâmes les gammes
Nous voilà maintenant assagis par tant d’ans
Que le corps est moins vif le cœur reste constant.
Qui choyait l’animal le comblait de caresses
Souvent par le balcon ce félin baladeur
Venait chercher chez moi un moment de tiédeur.
La dame , une voisine, en me voyant grandir
Me laissait caresser sa bête et vint me dire
J’ai une chatte aussi d’une étrange nature
Au mou elle préfère infiniment le dur .
Du feu initiatique elle offrit ses leçons
Avant de compliquer les plus simples façons
Et d’un tempérament ayant ses exigences
Elle obtint de mon zèle une longue assistance
La jeunesse bien sur est toujours vigoureuse
Or la dame restant sans cesse désireuse
Conduisit peu à peu mon dévouement à bout
Contrairement au chat elle n’aima pas mon mou.
Et dit ce n'est pas mal pour un premier essai
Mais un court préambule escamote l’attrait
Des lentes habiletés des envies caressantes
Et sa félinité devint entreprenante.
Je fus donc abonné pendant quelques semaines
Aux cours particuliers de madame Germaine
Mais ne progressais plus il manquait le désir
De donner plus que prendre un infini plaisir.
Vinrent quelques envies favorables aux dames
Sachant me mettre au corps une physique flamme
Des attraits passagers durant parfois trop peu
Des pages se tournant sans vouloir rester deux
Mais au cours des vacances l’été étant venu
Je reçus dans le cœur un coup inattendu
Et séduit par les yeux d’une brune charmante
J’entrepris une cour assidue et galante.
Le feu se déclara, de chastes rendez-vous
Nous firent découvrir ce que voulait dire nous
De tendresses exquises naquit un tel désir
Que cédant à Éros nous eûmes du plaisir.
Découvrant que le corps n’est rien sans feu de l’âme
Des plus folles délices nous jouâmes les gammes
Nous voilà maintenant assagis par tant d’ans
Que le corps est moins vif le cœur reste constant.