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Césure et évasion !
Je vous dis au revoir non pas que je décède
Mais rivé au logis mon araignée bourdonne
Je ne rime plus guère et ne trouve personne
Qui vienne me souffler un sujet qui m’obsède.
Alors en m’évadant de prison théorique
Aux barreaux covidiens dépourvus d’intérêt
Je m’en vais rechercher un réel plus concret
Sablonneux et salé au bord de l’atlantique.
D’abord en débranchant mes neurones encrivores
Je ne penserai plus ou alors goutte à goutte
Je mangerai un peu le bitume de la route
Pour aller méditer en regardant un port.
Puis un peu reposé et ayant l'œil nouveau
Je chercherai des lieux les choses essentielles
J’aurai la chemisette quasi résidentielle
Si dame météo peaufine ses travaux.
Pour vous être plaisant, je penserai à vous
En vous associant aux plats gastronomiques
Il y a des richesses dans les eaux atlantiques
Qui d'inconnues douceurs vous enchantent le gout
Si le temps le permet en marchant sur la plage
J’irai crier merci à Neptune et Éole
D’avoir fait un soleil qui chaudement rigole
Après avoir mené loin de moi les nuages.
Aurai-je un teint halé tel un vieux loup de mer
Cela m étonnerait car s’il faisait très chaud
Je me tartinerai des produits sur la peau
Refusant les rougeurs et les cloques solaires.
S’il pleut ,et bien tant mieux, plaisant à la nature
La pluie de ses ondées dope la botanique
L’eau substance vitale est bien souvent pratique
Car d’un anis bien frais c’est l’utile parure.
Si les temps séquestrant suppriment les sorties
Quelques livres viendront vaincre mon désarroi
Je choisirait tous ceux qui forgent mon émoi
Et qui au bel écrit se trouvent assujettis.
Bien sur, restant masqué aux fins thérapeutiques
Je fuirai le virus qui peut être assassin
Vacciné mais voulant n’être pas porteur sain
Je saurai m’éloigner des feux virologiques
Prendrai-je un peu de poids sachant que la marée
Apporte des trésors à tous les grands gourmands
Que la sole bien que plate est un poisson charmant
Que l’on aime une table de crustacés parée .
De vins blancs point d’abus mais on les sait propices
À choir dans le gosier avec des coquillages
Il faudra simplement après leur bon usage
Oublier le volant menant aux maléfices.
Bref je suis très dispos à ne pas faire grand-chose
Une passivité est donc de bon aloi
Car " fay ce que vouldras " fut jadis une loi
Qui mena Rabelais à son apothéose.
Espérant retrouver une forme olympique
Et gorger de phosphore mon encéphale poreux
Je vous dis au revoir passez des jours heureux
Préparez vos vacances vous verrez c’est magique.
Je vous serre la main ou bien je vous la bise
Avant que de boucler ma valise de masques
Je casse l’habitude qui collait à mes basques.
Vous retrouver plus tard me sera friandise.
Je vous dis au revoir non pas que je décède
Mais rivé au logis mon araignée bourdonne
Je ne rime plus guère et ne trouve personne
Qui vienne me souffler un sujet qui m’obsède.
Alors en m’évadant de prison théorique
Aux barreaux covidiens dépourvus d’intérêt
Je m’en vais rechercher un réel plus concret
Sablonneux et salé au bord de l’atlantique.
D’abord en débranchant mes neurones encrivores
Je ne penserai plus ou alors goutte à goutte
Je mangerai un peu le bitume de la route
Pour aller méditer en regardant un port.
Puis un peu reposé et ayant l'œil nouveau
Je chercherai des lieux les choses essentielles
J’aurai la chemisette quasi résidentielle
Si dame météo peaufine ses travaux.
Pour vous être plaisant, je penserai à vous
En vous associant aux plats gastronomiques
Il y a des richesses dans les eaux atlantiques
Qui d'inconnues douceurs vous enchantent le gout
Si le temps le permet en marchant sur la plage
J’irai crier merci à Neptune et Éole
D’avoir fait un soleil qui chaudement rigole
Après avoir mené loin de moi les nuages.
Aurai-je un teint halé tel un vieux loup de mer
Cela m étonnerait car s’il faisait très chaud
Je me tartinerai des produits sur la peau
Refusant les rougeurs et les cloques solaires.
S’il pleut ,et bien tant mieux, plaisant à la nature
La pluie de ses ondées dope la botanique
L’eau substance vitale est bien souvent pratique
Car d’un anis bien frais c’est l’utile parure.
Si les temps séquestrant suppriment les sorties
Quelques livres viendront vaincre mon désarroi
Je choisirait tous ceux qui forgent mon émoi
Et qui au bel écrit se trouvent assujettis.
Bien sur, restant masqué aux fins thérapeutiques
Je fuirai le virus qui peut être assassin
Vacciné mais voulant n’être pas porteur sain
Je saurai m’éloigner des feux virologiques
Prendrai-je un peu de poids sachant que la marée
Apporte des trésors à tous les grands gourmands
Que la sole bien que plate est un poisson charmant
Que l’on aime une table de crustacés parée .
De vins blancs point d’abus mais on les sait propices
À choir dans le gosier avec des coquillages
Il faudra simplement après leur bon usage
Oublier le volant menant aux maléfices.
Bref je suis très dispos à ne pas faire grand-chose
Une passivité est donc de bon aloi
Car " fay ce que vouldras " fut jadis une loi
Qui mena Rabelais à son apothéose.
Espérant retrouver une forme olympique
Et gorger de phosphore mon encéphale poreux
Je vous dis au revoir passez des jours heureux
Préparez vos vacances vous verrez c’est magique.
Je vous serre la main ou bien je vous la bise
Avant que de boucler ma valise de masques
Je casse l’habitude qui collait à mes basques.
Vous retrouver plus tard me sera friandise.