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CHANSON
A la manière de Thomas Moore
Quand sa voix chantait toutes les mésanges
Tournaient autour d’elle ainsi que des Anges
Et blanche colombe en robe organdi
Paisible emportait vers le paradis
Son chant de lumière en sèves mystiques
Oraison qu’un soir mon cœur écoutait
- Une ombre déserte et le vent se tait -
Bel organe alors livrait sa musique
Quand sa voix chantait
Quand ses yeux brillaient du sourire aux larmes
Le mascara doux d’un liseré parme
Arrêtait soudain le contour du Temps
Une goutte d’eau comme un océan
Perlait en moirant sa bouche pareille
Au reflet des lacs qu’un ciel habillait
Mais franche Eponine elle éparpillait
La misère au front la ride vermeille
Quand ses yeux brillaient
Quand sa peau dormait quelle enfant nubile
Un charme entourait le galbe immobile
De ses seins pointés vers mes rêves fous
Quelque onde froissait le drap jusqu’au bout
Vers l’écartement fluide des jambes
Et l’aube aux rideaux du jour enflammait
Le secret désir dont mes doigts jamais
N’ont vu que caresse aussitôt les flambe
Quand sa peau dormait
Mais quand elle aimait des rayons de Vie
Coulaient d’elle ainsi qu’une poésie
Eclate en versets suaves d’amour
De ce corps limpide où la Mort accourt !
Sa foi balayant les pudeurs de l’âme
Versait en chacun les enthousiasmait
Telle une poupée un matin de mai
Le cancer la fit coucher sous la lame :
Mon Dieu, je l’aimais ! …
A la manière de Thomas Moore
Quand sa voix chantait toutes les mésanges
Tournaient autour d’elle ainsi que des Anges
Et blanche colombe en robe organdi
Paisible emportait vers le paradis
Son chant de lumière en sèves mystiques
Oraison qu’un soir mon cœur écoutait
- Une ombre déserte et le vent se tait -
Bel organe alors livrait sa musique
Quand sa voix chantait
Quand ses yeux brillaient du sourire aux larmes
Le mascara doux d’un liseré parme
Arrêtait soudain le contour du Temps
Une goutte d’eau comme un océan
Perlait en moirant sa bouche pareille
Au reflet des lacs qu’un ciel habillait
Mais franche Eponine elle éparpillait
La misère au front la ride vermeille
Quand ses yeux brillaient
Quand sa peau dormait quelle enfant nubile
Un charme entourait le galbe immobile
De ses seins pointés vers mes rêves fous
Quelque onde froissait le drap jusqu’au bout
Vers l’écartement fluide des jambes
Et l’aube aux rideaux du jour enflammait
Le secret désir dont mes doigts jamais
N’ont vu que caresse aussitôt les flambe
Quand sa peau dormait
Mais quand elle aimait des rayons de Vie
Coulaient d’elle ainsi qu’une poésie
Eclate en versets suaves d’amour
De ce corps limpide où la Mort accourt !
Sa foi balayant les pudeurs de l’âme
Versait en chacun les enthousiasmait
Telle une poupée un matin de mai
Le cancer la fit coucher sous la lame :
Mon Dieu, je l’aimais ! …
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