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Chaque jour, je prends ma gibecière,
Plume pendante en bandoulière,
Je pars vous chasser des vers,
Que ma fidèle muse piste et déterre.
D’encriers, est garnie ma cartouchière,
Pour chaque gibier, il y a une couleur.
Le bleu azuré pour le meilleur,
Rouge vermeil pour celui du cœur.
Le noir réservé aux proies misères,
Rarement qu’elles ne prolifèrent.
De ce gibier, je sais que vous avez horreur,
Sa chair est d’une désagréable saveur.
Ma musette contient deux poches,
La droite pour ce qui est grasset et riche,
Les plus moches gisantes dans le pli gauche,
C’est la partie de l’oubli où je les couche.
Jamais je ne fais fausse touche,
J’atteins ma cible dés qu’elle s’approche.
Quand l’inspiration m’accroche,
Le vers finit toujours dans ma sacoche.
Dés que la muse flaire le vers et le détache,
Je le prends en charge, du premier jet,je le touche,
Sur la page, je déplume ma chasse et je l’écorche,
Pour vous faire un cassoulet poétique ou des broches.
Plume pendante en bandoulière,
Je pars vous chasser des vers,
Que ma fidèle muse piste et déterre.
D’encriers, est garnie ma cartouchière,
Pour chaque gibier, il y a une couleur.
Le bleu azuré pour le meilleur,
Rouge vermeil pour celui du cœur.
Le noir réservé aux proies misères,
Rarement qu’elles ne prolifèrent.
De ce gibier, je sais que vous avez horreur,
Sa chair est d’une désagréable saveur.
Ma musette contient deux poches,
La droite pour ce qui est grasset et riche,
Les plus moches gisantes dans le pli gauche,
C’est la partie de l’oubli où je les couche.
Jamais je ne fais fausse touche,
J’atteins ma cible dés qu’elle s’approche.
Quand l’inspiration m’accroche,
Le vers finit toujours dans ma sacoche.
Dés que la muse flaire le vers et le détache,
Je le prends en charge, du premier jet,je le touche,
Sur la page, je déplume ma chasse et je l’écorche,
Pour vous faire un cassoulet poétique ou des broches.