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Poème Confinement méditatif !

Peniculo

Maître poète
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#1
Confinement méditatif !

Dans ma jeunesse j’acquis au cours de mes études
En étant attentif, un flot de certitudes,
Puis le temps s’écoulant avec l’expérience
J’appris le quotidien qui passe la science
Et sur la boule ronde où rien n’est vraiment lisse
J’éprouvais des chagrins mais aussi des délices.
Je découvris l’amour étrange phénomène
Où le corps ou le cœur ardemment se démène
Et puis en affinant ce que recèle l’âme
Je découvris enfin l’absolu de la femme
Et je vis que l’amour est chose inexplicable
C’est un lien léger plus solide qu’un câble.

Et puis il fallut vivre de ce que l’homme gagne
L’activité aussi est plaisante compagne
Si le labeur inspire un soupçon d’intérêt
Si l’effort est suivi de résultats concrets.
Vinrent des temps d’effroi de grandes inquiétudes
Quand craindre pour les siens devient une habitude
Les enfants la santé et diverses menaces
Obligent à combattre le mauvais temps qui passe.
Parfois quelques malheurs viennent torturer l’âme
On n’est jamais très loin d’une possible flamme
Un sort malencontreux provoque la brûlure
Dont il faut bien guérir afin que la vie dure.

Lors je fis comme beaucoup et tirai avantage
De ce combat qui fait que l’homme prend de l’âge
Je ne fus pas mauvais même bon maintes fois
Aider l’autre qui peine est une humaine loi
Mais je me mêlais peu de la vie politique
Allant visiter l’urne lors des choix stratégiques.
Mais les temps ont changé on communique trop
Le net et la télé plus que radio bistro
Vous disent quoi penser sur l’onde quotidienne
Faussant en la tordant la pensée citoyenne
Bref je devins sceptique le mensonge m’agace
Perdre la vérité est la grande menace

Maintenant nous voila dans une circonstance
Où trop d’individus ont trop peu de pitance
Où l’essentiel de vie doit prendre le maquis
Pour d’obscures raisons on tue n’importe qui .
Et c’est dans l’opulence que les couverts d’écus
Larmoient un court instant sur les êtres déchus
Il faudra bien un jour limiter tout ce monde
Qui se multipliant ruine la boule ronde.
Si vous n’entendez point mon discours de vieux con
Vos descendant diront ce type avait raison
Quand de matières premières on a pour la douzaine
Être cinquante à table annonce la mort certaine.

Donc il faudra penser avant même d’élire
Chercher quelques esprits sachant parer le pire
Obliger les mauvais connus pour leurs erreurs
À libérer l’état de leur moindre valeur
Et à ne reproduire à l’excès les humains
Dont on sait que déjà ils n’ont pas de demain
Je serais fort heureux si de ma sépulture
Je voyais des talents raviver la nature
Et en proportionnant aux besoins les apports
Éloigner notre terre d’un fatal désaccord.
Vous ne me croyez pas alors attendez vous
À de bien durs combats et prenez garde à vous .

Dans ma vieillesse vint s'ajouter aux études
Un savoir conduisant à mille incertitudes
Car le temps s’écoulant amène l’expérience
Qui confirme ou détruit les discours de la science
Les chemins de la vie étant rarement lisses
Il fallut éviter les monts, les précipices,
Et l’amour rencontré fut le vital miracle
Qui me donna la force de vaincre les obstacles
J’ai succombé un temps aux vagues politiques
Qui étaient ,disait-on, espoirs de république
Mais je finis déçu l’électorale engeance
De nos jours ne suscite qu’une grande méfiance.



 
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#2
Confinement méditatif !

Dans ma jeunesse j’acquis au cours de mes études
En étant attentif, un flot de certitudes,
Puis le temps s’écoulant avec l’expérience
J’appris le quotidien qui passe la science
Et sur la boule ronde où rien n’est vraiment lisse
J’éprouvais des chagrins mais aussi des délices.
Je découvris l’amour étrange phénomène
Où le corps ou le cœur ardemment se démène
Et puis en affinant ce que recèle l’âme
Je découvris enfin l’absolu de la femme
Et je vis que l’amour est chose inexplicable
C’est un lien léger plus solide qu’un câble.


Et puis il fallut vivre de ce que l’homme gagne
L’activité aussi est plaisante compagne
Si le labeur inspire un soupçon d’intérêt
Si l’effort est suivi de résultats concrets.
Vinrent des temps d’effroi de grandes inquiétudes
Quand craindre pour les siens devient une habitude
Les enfants la santé et diverses menaces
Obligent à combattre le mauvais temps qui passe.
Parfois quelques malheurs viennent torturer l’âme
On n’est jamais très loin d’une possible flamme
Un sort malencontreux provoque la brûlure
Dont il faut bien guérir afin que la vie dure.


Lors je fis comme beaucoup et tirai avantage
De ce combat qui fait que l’homme prend de l’âge
Je ne fus pas mauvais même bon maintes fois
Aider l’autre qui peine est une humaine loi
Mais je me mêlais peu de la vie politique
Allant visiter l’urne lors des choix stratégiques.
Mais les temps ont changé on communique trop
Le net et la télé plus que radio bistro
Vous disent quoi penser sur l’onde quotidienne
Faussant en la tordant la pensée citoyenne
Bref je devins sceptique le mensonge m’agace
Perdre la vérité est la grande menace


Maintenant nous voila dans une circonstance
Où trop d’individus ont trop peu de pitance
Où l’essentiel de vie doit prendre le maquis
Pour d’obscures raisons on tue n’importe qui .
Et c’est dans l’opulence que les couverts d’écus
Larmoient un court instant sur les êtres déchus
Il faudra bien un jour limiter tout ce monde
Qui se multipliant ruine la boule ronde.
Si vous n’entendez point mon discours de vieux con
Vos descendant diront ce type avait raison
Quand de matières premières on a pour la douzaine
Être cinquante à table annonce la mort certaine.


Donc il faudra penser avant même d’élire
Chercher quelques esprits sachant parer le pire
Obliger les mauvais connus pour leurs erreurs
À libérer l’état de leur moindre valeur
Et à ne reproduire à l’excès les humains
Dont on sait que déjà ils n’ont pas de demain
Je serais fort heureux si de ma sépulture
Je voyais des talents raviver la nature
Et en proportionnant aux besoins les apports
Éloigner notre terre d’un fatal désaccord.
Vous ne me croyez pas alors attendez vous
À de bien durs combats et prenez garde à vous .


Dans ma vieillesse vint s'ajouter aux études
Un savoir conduisant à mille incertitudes
Car le temps s’écoulant amène l’expérience
Qui confirme ou détruit les discours de la science
Les chemins de la vie étant rarement lisses
Il fallut éviter les monts, les précipices,
Et l’amour rencontré fut le vital miracle
Qui me donna la force de vaincre les obstacles
J’ai succombé un temps aux vagues politiques
Qui étaient ,disait-on, espoirs de république
Mais je finis déçu l’électorale engeance
De nos jours ne suscite qu’une grande méfiance.
Super , J'ADORE ENCORE , Bravo !! JC
 

Moi

Maître poète
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Chez moi
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Hors ligne
#4
Et ainsi va la vie dont on apprend à tout âge les bons et les mauvais côtés. Surtout quand confinement oblige .j'a bien apprécié vous lire

Amitiés
 
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