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Constat du sablier
Il me semble soudain que vous ne m’aimez guère!
Nos avis s’écartant sur différents mystères
Vous poussent à délaisser mes écrits et mes rimes
Ne penser comme vous serait devenu crime.
Pourtant en d’autres temps on aimait la satire
La fable, le pamphlet, même, portaient à rire
Et la plume critique empruntait des détours
Que l’on aimait à suivre avec le vent du jour.
Mais voila que le monde enclin à la sottise
Ne tolérerait plus les rimes incisives
Et donc il faut penser selon les plus grand nombres
Bien que l’esprit du jour siège sur des décombres.
Certes il faut bien parler des utiles querelles
Qui éclairant l’esprit y font des étincelles
Mais l’avis de chacun est chose respectable
Monsieur de La Fontaine nous le dit en ses fables.
On peut évidemment se contenter de rire
Sur tous sujets rimés les meilleurs et les pires
Mais le poète mou qui jamais ne critique
A la strophe bizarre et rime lymphatique .
Et donc il faut changer de sujets et de plume
Quitte à frapper parfois un peu fort sur l’enclume.
La chose critiquable serait que par sa forme
L’écrit soit contestable au point que l’on s’endorme.
Or qui a un avis même s’il m’est contraire
Enchante ma lecture et sait me satisfaire.
De sujets simplissimes on fait des poésies
Qui par effet formel suivent la prosodie.
L’esprit innovant peu c’est par échafaudage
Que de vers musicaux se pare le langage.
Bref j’aime bien tout lire et la diversité
Enchante ma nature aimant la liberté .
Devrais-je déserter la plume et l’écriture
Et passer tout mon temps à la simple lecture.
J’ai bien quelques idées de choses à écrire
Mais c’est peine perdue si nul ne vient les lire
Vous me direz sans doute que je suis orgueilleux
Hélas c’est pire que ça je deviens bien trop vieux
Et comme le grand âge est un mal susceptible
N’aimant que ceux qui m’aiment je deviens peu flexible.
Si tout complimenter altère la balance
Il me convient alors de garder le silence
Quand le fond ou la forme ont trop peu d’importance
Seul un plaisant talent aura ma préférence.
Bien des textes charmants sur des sujets classiques
Enchantent leur lecteurs par leur forme magique
Car il est évident que comme le fait la terre
La poésie séduit car jamais éphémère.
Sans doute me direz-vous que les grands sentiments
Sont de la poésie des recommencements
Mais la forme revue habille avec adresse
Les amours d’autrefois d’une jeune allégresse.
Il reste l’aujourd’hui charmant ou détestable
Qui incite au pamphlet à l’histoire à la fable
Et qui on le sait bien créant des divergences
Oppose ou réunit les hommes et leur engeance.
Je suis comme je suis est-il envisageable
De changer maintenant? L’age n’en rend capable
Et donc sans amertume on peut en discuter
Avant que par la Parque mes jours soient amputés.
Et Ici le problème est simple comme bonjour
Si vous ne m’aimez pas faites donc un détour
Et si dans les enfers ou bien au paradis
On se retrouve un jour apportez vos écrits.
Sauf si ça recommence, le ciel ayant l’audace
De venir contester mon nuage ou ma place
Et Dieu ou Lucifer duellistes éternels
Me mettront au cachot pour mes péchés véniels.
Je me repentirai du moins en apparence
La ruse sut toujours faire pencher la balance
Puis obtenant un siège de l’encre et un stylo
Je ferai des sonnets sur l’en bas vu d’en haut
Il me semble soudain que vous ne m’aimez guère!
Nos avis s’écartant sur différents mystères
Vous poussent à délaisser mes écrits et mes rimes
Ne penser comme vous serait devenu crime.
Pourtant en d’autres temps on aimait la satire
La fable, le pamphlet, même, portaient à rire
Et la plume critique empruntait des détours
Que l’on aimait à suivre avec le vent du jour.
Mais voila que le monde enclin à la sottise
Ne tolérerait plus les rimes incisives
Et donc il faut penser selon les plus grand nombres
Bien que l’esprit du jour siège sur des décombres.
Certes il faut bien parler des utiles querelles
Qui éclairant l’esprit y font des étincelles
Mais l’avis de chacun est chose respectable
Monsieur de La Fontaine nous le dit en ses fables.
On peut évidemment se contenter de rire
Sur tous sujets rimés les meilleurs et les pires
Mais le poète mou qui jamais ne critique
A la strophe bizarre et rime lymphatique .
Et donc il faut changer de sujets et de plume
Quitte à frapper parfois un peu fort sur l’enclume.
La chose critiquable serait que par sa forme
L’écrit soit contestable au point que l’on s’endorme.
Or qui a un avis même s’il m’est contraire
Enchante ma lecture et sait me satisfaire.
De sujets simplissimes on fait des poésies
Qui par effet formel suivent la prosodie.
L’esprit innovant peu c’est par échafaudage
Que de vers musicaux se pare le langage.
Bref j’aime bien tout lire et la diversité
Enchante ma nature aimant la liberté .
Devrais-je déserter la plume et l’écriture
Et passer tout mon temps à la simple lecture.
J’ai bien quelques idées de choses à écrire
Mais c’est peine perdue si nul ne vient les lire
Vous me direz sans doute que je suis orgueilleux
Hélas c’est pire que ça je deviens bien trop vieux
Et comme le grand âge est un mal susceptible
N’aimant que ceux qui m’aiment je deviens peu flexible.
Si tout complimenter altère la balance
Il me convient alors de garder le silence
Quand le fond ou la forme ont trop peu d’importance
Seul un plaisant talent aura ma préférence.
Bien des textes charmants sur des sujets classiques
Enchantent leur lecteurs par leur forme magique
Car il est évident que comme le fait la terre
La poésie séduit car jamais éphémère.
Sans doute me direz-vous que les grands sentiments
Sont de la poésie des recommencements
Mais la forme revue habille avec adresse
Les amours d’autrefois d’une jeune allégresse.
Il reste l’aujourd’hui charmant ou détestable
Qui incite au pamphlet à l’histoire à la fable
Et qui on le sait bien créant des divergences
Oppose ou réunit les hommes et leur engeance.
Je suis comme je suis est-il envisageable
De changer maintenant? L’age n’en rend capable
Et donc sans amertume on peut en discuter
Avant que par la Parque mes jours soient amputés.
Et Ici le problème est simple comme bonjour
Si vous ne m’aimez pas faites donc un détour
Et si dans les enfers ou bien au paradis
On se retrouve un jour apportez vos écrits.
Sauf si ça recommence, le ciel ayant l’audace
De venir contester mon nuage ou ma place
Et Dieu ou Lucifer duellistes éternels
Me mettront au cachot pour mes péchés véniels.
Je me repentirai du moins en apparence
La ruse sut toujours faire pencher la balance
Puis obtenant un siège de l’encre et un stylo
Je ferai des sonnets sur l’en bas vu d’en haut
