Hors ligne
Conteur, un peu, passionnément
Laissez-moi vous conter la grande bleue mutine
Jolie fille indomptée aux caprices fougueux,
Dotée d’un air hautin et d’une voix satine
Se laissant courtiser au chant du vent hargneux.
Elle peut-être aussi, à plaisir ondulante
Se laissant caresser par les gris goélands
Qui jouent sur son dos, mais reste vigilante,
Tombant en pâmoison aux pieds des fiers chalands.
Lorsque le soir descend le soleil l’embellit,
J’entends sa voix dorée au fil de l’horizon
Qui appelle Neptune chantant son homélie,
Et sereine s’endort sur un lit de gazon.
C’est au cœur de la nuit que chante la sirène,
Séduisant par magie le firmament bleuté
Oubliant un instant la vorace sphyrène
Chassant la noctambule au charme réputé.
Je suis le « conteur d’Ô » qui s’endort aux fontaines,
Auprès d’un vieux ruisseau qui gémit en rêvant.
Je suis le vagabond aux humeurs incertaines,
Riant au soleil bleu, marchant tout droit devant.
« Je suis le conteur d’Ô, poète un rien troublant ! »
Margénye (Sormiou.)
31 Mai 2012.
Laissez-moi vous conter la grande bleue mutine
Jolie fille indomptée aux caprices fougueux,
Dotée d’un air hautin et d’une voix satine
Se laissant courtiser au chant du vent hargneux.
Elle peut-être aussi, à plaisir ondulante
Se laissant caresser par les gris goélands
Qui jouent sur son dos, mais reste vigilante,
Tombant en pâmoison aux pieds des fiers chalands.
Lorsque le soir descend le soleil l’embellit,
J’entends sa voix dorée au fil de l’horizon
Qui appelle Neptune chantant son homélie,
Et sereine s’endort sur un lit de gazon.
C’est au cœur de la nuit que chante la sirène,
Séduisant par magie le firmament bleuté
Oubliant un instant la vorace sphyrène
Chassant la noctambule au charme réputé.
Je suis le « conteur d’Ô » qui s’endort aux fontaines,
Auprès d’un vieux ruisseau qui gémit en rêvant.
Je suis le vagabond aux humeurs incertaines,
Riant au soleil bleu, marchant tout droit devant.
« Je suis le conteur d’Ô, poète un rien troublant ! »
Margénye (Sormiou.)
31 Mai 2012.