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Couleurs d'automne
Quand la forêt touffue prend ses couleurs d'automne
Les sous-bois murmurent, susurrent de leur voix
L'agonie prononcée d'un bel été atone
Et l'écureuil roux fait provision de noix
Pour moi, l’automne, saison aux mille couleurs
Se pare de tons multicolores, l’ensorceleur
Décor naturel resplendit de tous ses feux
Et on verra naître la vie, dans ces lieux
Aux premières lueurs du jour, les rayons
Chauds, amicaux de l'astre d'automne tutoient
Le faîte des arbres, qui portent des haillons
Sur le dos, les feuilles mourantes dans le bois
Au fil de l’eau, je vois passer mes souvenirs
L’onde emporte délicatement au gré du vent
D’un automne matinal, mon doux devenir
Celui de l’enfant que j’étais, à contrevent
A la fin de l’été, au départ des campeurs
L’automne va prendre place, les arbres frivoles
Profitent un peu des derniers rais de chaleur
Et sous les humeurs du vent, leurs feuilles s’envolent
Jaune comme le lever d'un soleil matinal
Ambré comme une bonne bière belge
Blond comme les blés d’un beau jour d’été
Doré comme les reflets d'un cadre ancien
Rouge comme la pierre d'un désert
Carmin comme la plume d'un bel oiseau
Rubicond comme le visage d'un passant
Pourpre comme la couleur d'une étoffe
Marron comme la terre d'un profond labour
Brun comme les cheveux d'un enfant
Fauve comme le pelage d'un lion
Bronze comme la peau d'une statue grecque
Quand la forêt touffue prend ses couleurs d'automne
Les sous-bois murmurent, susurrent de leur voix
L'agonie prononcée d'un bel été atone
Et l'écureuil roux fait provision de noix
Pour moi, l’automne, saison aux mille couleurs
Se pare de tons multicolores, l’ensorceleur
Décor naturel resplendit de tous ses feux
Et on verra naître la vie, dans ces lieux
Aux premières lueurs du jour, les rayons
Chauds, amicaux de l'astre d'automne tutoient
Le faîte des arbres, qui portent des haillons
Sur le dos, les feuilles mourantes dans le bois
Au fil de l’eau, je vois passer mes souvenirs
L’onde emporte délicatement au gré du vent
D’un automne matinal, mon doux devenir
Celui de l’enfant que j’étais, à contrevent
A la fin de l’été, au départ des campeurs
L’automne va prendre place, les arbres frivoles
Profitent un peu des derniers rais de chaleur
Et sous les humeurs du vent, leurs feuilles s’envolent
Jaune comme le lever d'un soleil matinal
Ambré comme une bonne bière belge
Blond comme les blés d’un beau jour d’été
Doré comme les reflets d'un cadre ancien
Rouge comme la pierre d'un désert
Carmin comme la plume d'un bel oiseau
Rubicond comme le visage d'un passant
Pourpre comme la couleur d'une étoffe
Marron comme la terre d'un profond labour
Brun comme les cheveux d'un enfant
Fauve comme le pelage d'un lion
Bronze comme la peau d'une statue grecque