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Curriculum vite fait
Emporté vers les Lettres par le choix du hasard
Du latin et du grec je mastiquai la croûte
Mais vers le scientifique on orienta ma route
Et la mie littéraire ne me vint que plus tard
Ayant pour la lecture un goût inaltérable
La chimie m’occupa mais le livre insistant
J’y consacrai souvent du repos mes instants
Et je voulus rimer ! En étais-je capable ?
Je me risquai d’abord à de petites proses
La nouvelle est un champ ou l’on trouve de tout
La Fontaine en rima à ne pas lire partout
Puis je fis quelques vers sans être virtuose.
La retraite donnant à la plume du temps
J’essayai d’accorder aux sons de l’importance
Les sujets fort divers exercent une attirance
Si on les fait sonner en délabyrinthant.
Les rimes que je ponds ne sont qu’inventions
Donc toute ressemblance entre mes personnages
Que l’on peut rencontrer égarés en mes pages
Et leurs protagonistes ne sont que fictions,
L’encre vante les fruits de diverses natures
Le coquin à l’humour se liant par moment
L’écrit parfois paillard jamais inconséquent.
S’efforce de rester dans de justes mesures.
Notre grand fabuliste le dit en ses préfaces
Résumant son talent : « Papillon du Parnasse
Je suis chose légère et vole à tout sujet
Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet »
De «l’ample comédie à cents actes divers »
Je prends quelques brindilles et je les mets en vers
Sans négliger le rire épinglant sans humeur
Les défauts du présent et des hommes les mœurs.
Si vous ne m’aimez point je ne peux rien y faire
À tous et à toutes on ne peut jamais plaire
Mais si je vous distrais ne cesse qu’un moment
Je reprendrai la plume avec acharnement.
Emporté vers les Lettres par le choix du hasard
Du latin et du grec je mastiquai la croûte
Mais vers le scientifique on orienta ma route
Et la mie littéraire ne me vint que plus tard
Ayant pour la lecture un goût inaltérable
La chimie m’occupa mais le livre insistant
J’y consacrai souvent du repos mes instants
Et je voulus rimer ! En étais-je capable ?
Je me risquai d’abord à de petites proses
La nouvelle est un champ ou l’on trouve de tout
La Fontaine en rima à ne pas lire partout
Puis je fis quelques vers sans être virtuose.
La retraite donnant à la plume du temps
J’essayai d’accorder aux sons de l’importance
Les sujets fort divers exercent une attirance
Si on les fait sonner en délabyrinthant.
Les rimes que je ponds ne sont qu’inventions
Donc toute ressemblance entre mes personnages
Que l’on peut rencontrer égarés en mes pages
Et leurs protagonistes ne sont que fictions,
L’encre vante les fruits de diverses natures
Le coquin à l’humour se liant par moment
L’écrit parfois paillard jamais inconséquent.
S’efforce de rester dans de justes mesures.
Notre grand fabuliste le dit en ses préfaces
Résumant son talent : « Papillon du Parnasse
Je suis chose légère et vole à tout sujet
Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet »
De «l’ample comédie à cents actes divers »
Je prends quelques brindilles et je les mets en vers
Sans négliger le rire épinglant sans humeur
Les défauts du présent et des hommes les mœurs.
Si vous ne m’aimez point je ne peux rien y faire
À tous et à toutes on ne peut jamais plaire
Mais si je vous distrais ne cesse qu’un moment
Je reprendrai la plume avec acharnement.