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Dans Venise la rouge ! Ça bouge (*)
On m’a dit qu’à Venise
Des dames indécises
Aimaient changer d’amant
Une fois l’an.
Le moment optimal
Étant le carnaval
Un masque au bel habit
Était choisi
Le visage n’étant
Pas le plus important
L’anonymat cessait
Qu'après l’essai.
Quelques bonnes surprises
Pouvaient être promiseshttps://www.poesie-francaise.fr/poemes-francois-de-malherbe/
Mais grande habileté
N’est pas beauté.
Les dames difficiles
Recherchaient les habiles
Qui le masque s’ôtant
Restaient plaisants
Mais de Baffo lecteur
Elles aimaient la laideur
Des anti-Apollon
Bons étalons.
De là naquit la mode
Aux gourmandes commode
D’avoir pratiquement
Duo d’amants
L’un étant acceptable
L’autre laid fort capable
Les deux s’équilibrant
Nocturnement
Par l’usage on apprit
Que des amants de prix
Pouvaient avoir l’allure
Et la luxure.
Les laids déconcertés
Dotés d’’habileté
Eurent les laides en secours
Pour leurs amours
Démasquées les divas
Aux doux Casanova
Dans les nuits de Venise
Furent soumises.
Ayant des soirées folles
En carrosse en gondole
Les lionnes à saint Marc
Aiment les égards
Et les beaux sans richesse
S’ils avaient de l’adresse
Gagnèrent de l’argent
En obligeant
Quelques fois une belle
En fête sensuelle
Découvrait un amant
Ensorcelant
En des moments magiques
Aux pouvoirs érotiques
Elle s’attachait l’aimant
Durablement
Puis lui passant l’anneau
Partait loin des canaux
Fuyant du carnaval
L’attrait fatal.
Mais restèrent les belles,
Au mariage, rebelles
Et aimant les efforts
Plaisant au corps.
Des laids On parlait moins
Mais leurs habiles soins
Apportaient nuitamment
L’enchantement.
Quand le masque se porte
Et que la nuit n’importe
La laideur non perçue
Est bien reçue.
Et sous la vieille horloge
Près du palais du doge
Le fruit du carnaval
Est sans égal.
* Vague allusion au poème de Musset:
" Dans Venise la rouge,
Pas un bateau qui bouge,
Pas un pêcheur dans l'eau,
Pas un falot."
On m’a dit qu’à Venise
Des dames indécises
Aimaient changer d’amant
Une fois l’an.
Le moment optimal
Étant le carnaval
Un masque au bel habit
Était choisi
Le visage n’étant
Pas le plus important
L’anonymat cessait
Qu'après l’essai.
Quelques bonnes surprises
Pouvaient être promiseshttps://www.poesie-francaise.fr/poemes-francois-de-malherbe/
Mais grande habileté
N’est pas beauté.
Les dames difficiles
Recherchaient les habiles
Qui le masque s’ôtant
Restaient plaisants
Mais de Baffo lecteur
Elles aimaient la laideur
Des anti-Apollon
Bons étalons.
De là naquit la mode
Aux gourmandes commode
D’avoir pratiquement
Duo d’amants
L’un étant acceptable
L’autre laid fort capable
Les deux s’équilibrant
Nocturnement
Par l’usage on apprit
Que des amants de prix
Pouvaient avoir l’allure
Et la luxure.
Les laids déconcertés
Dotés d’’habileté
Eurent les laides en secours
Pour leurs amours
Démasquées les divas
Aux doux Casanova
Dans les nuits de Venise
Furent soumises.
Ayant des soirées folles
En carrosse en gondole
Les lionnes à saint Marc
Aiment les égards
Et les beaux sans richesse
S’ils avaient de l’adresse
Gagnèrent de l’argent
En obligeant
Quelques fois une belle
En fête sensuelle
Découvrait un amant
Ensorcelant
En des moments magiques
Aux pouvoirs érotiques
Elle s’attachait l’aimant
Durablement
Puis lui passant l’anneau
Partait loin des canaux
Fuyant du carnaval
L’attrait fatal.
Mais restèrent les belles,
Au mariage, rebelles
Et aimant les efforts
Plaisant au corps.
Des laids On parlait moins
Mais leurs habiles soins
Apportaient nuitamment
L’enchantement.
Quand le masque se porte
Et que la nuit n’importe
La laideur non perçue
Est bien reçue.
Et sous la vieille horloge
Près du palais du doge
Le fruit du carnaval
Est sans égal.
* Vague allusion au poème de Musset:
" Dans Venise la rouge,
Pas un bateau qui bouge,
Pas un pêcheur dans l'eau,
Pas un falot."