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De ces maux qui me rongent faut-il faire un récit
Si éternellement le cœur reste en soucis ?
Elle avait l’art d’écrire ce qui touche le cœur
Des rimes recherchées qui enchantent l’oreille
J’adorai sa lecture à nulle autre pareille
Et partager ses mots était un grand bonheur.
Je tombai amoureux c’était inévitable
Enchaîné malgré moi à son secret talent
Le sentiment semblait ne pas être violent
Pourtant en la lisant je me sentais coupable
De ne point avouer mes secrètes envies
D’abord de la connaître plus que par ses écrits
Et puis de confesser que mon cœur très épris
Aimerait modifier les chemins de nos vies
Le cœur a des raisons qui ne s’expliquent guère
Et vint de nos échanges une étrange liaison
Nous fîmes malgré nous une conjugaison
De ces doux sentiments que l’on croit délétères
Mais vous vous incrustâtes sans doute sans le vouloir
L’espoir entretenait une secrète envie
Aurais-je du vous dire qu’un mal inassouvi
Ourdissait le complot d’un délirant espoir
Et j’eus les yeux brûlés par une tendre image
Qui de réalité vint hanter mon esprit
Un indiscret portrait de vous fut un jour pris
Et mon cœur aussitôt voulut le mettre en cage
Le temps passa laissant les vagues oniriques
Se briser sur des rives où les mots étaient doux
Où s’esquissaient souvent les baisers les plus fous
Sans que se concrétise la rencontre physique
Et ce temps qui laissa passer le beau mirage
S’effrita lentement en échangeant des vers
L’été des sentiments se changea en hiver
Que peut faire une fougue qui soudain prend de l’âge.
Des mots mieux emballés et perdant leur audace
Se plurent à échanger sur le cours de nos jours
Même des petits riens peuvent cacher l’amour
Qui en s’exprimant moins demeure une menace.
Et puis je renonçais à l’idée d’aventure
D’hésitantes pensées ayant freiné le corps
Le risque de déplaire en provoquant le sort
Ne devait pas léser votre exquise nature.
Lors le cœur conservant les douceurs des échanges
Que vos mots et les miens mûrissaient en secret
J’imaginai des vers célébrant vos attraits
Cachant ce diable en moi qui courtisait un ange
Or le temps, toujours lui, brûlant l’éphéméride
Calma les ardeurs folles qui existaient jadis
Les passions étales devinrent les indices
Des audaces déchues des envies qui se rident.
Mais le temps fut vaincu par la flamme secrète
Que l’âtre de mon cœur entretient en silence
J’irai dans les enfers sans que mon feu s’arrête
Sans jamais ressentir la moindre indifférence.
Si éternellement le cœur reste en soucis ?
Elle avait l’art d’écrire ce qui touche le cœur
Des rimes recherchées qui enchantent l’oreille
J’adorai sa lecture à nulle autre pareille
Et partager ses mots était un grand bonheur.
Je tombai amoureux c’était inévitable
Enchaîné malgré moi à son secret talent
Le sentiment semblait ne pas être violent
Pourtant en la lisant je me sentais coupable
De ne point avouer mes secrètes envies
D’abord de la connaître plus que par ses écrits
Et puis de confesser que mon cœur très épris
Aimerait modifier les chemins de nos vies
Le cœur a des raisons qui ne s’expliquent guère
Et vint de nos échanges une étrange liaison
Nous fîmes malgré nous une conjugaison
De ces doux sentiments que l’on croit délétères
Mais vous vous incrustâtes sans doute sans le vouloir
L’espoir entretenait une secrète envie
Aurais-je du vous dire qu’un mal inassouvi
Ourdissait le complot d’un délirant espoir
Et j’eus les yeux brûlés par une tendre image
Qui de réalité vint hanter mon esprit
Un indiscret portrait de vous fut un jour pris
Et mon cœur aussitôt voulut le mettre en cage
Le temps passa laissant les vagues oniriques
Se briser sur des rives où les mots étaient doux
Où s’esquissaient souvent les baisers les plus fous
Sans que se concrétise la rencontre physique
Et ce temps qui laissa passer le beau mirage
S’effrita lentement en échangeant des vers
L’été des sentiments se changea en hiver
Que peut faire une fougue qui soudain prend de l’âge.
Des mots mieux emballés et perdant leur audace
Se plurent à échanger sur le cours de nos jours
Même des petits riens peuvent cacher l’amour
Qui en s’exprimant moins demeure une menace.
Et puis je renonçais à l’idée d’aventure
D’hésitantes pensées ayant freiné le corps
Le risque de déplaire en provoquant le sort
Ne devait pas léser votre exquise nature.
Lors le cœur conservant les douceurs des échanges
Que vos mots et les miens mûrissaient en secret
J’imaginai des vers célébrant vos attraits
Cachant ce diable en moi qui courtisait un ange
Or le temps, toujours lui, brûlant l’éphéméride
Calma les ardeurs folles qui existaient jadis
Les passions étales devinrent les indices
Des audaces déchues des envies qui se rident.
Mais le temps fut vaincu par la flamme secrète
Que l’âtre de mon cœur entretient en silence
J’irai dans les enfers sans que mon feu s’arrête
Sans jamais ressentir la moindre indifférence.