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Délire pictural
L'esprit est empli de pensées crépusculaires
Sombres comme les ténèbres, un voile noir
De brume livide, cache l'astre solaire
Je m'endors lourdement d'un sommeil sans espoir
Et le temps passe entre rêves et cauchemars
J'ai des froides sueurs nocturnes, noctambules
Qui se baladent sur moi, larguez les amarres
Je veux quitter cet état, je suis somnambule !
Machinal, je me lève d'un coup et ressens
Dans le cerveau comme une vague déferlante
Elle veut sortir du crâne, je le pressens
Le risque est présent et la peur est affolante
Un chevalet en bois me barre le chemin
Une toile blanche me défie, des pinceaux
Une boîte de peinture, soudain la main
En prend un et je peins des décors provençaux
Le chevalet planté dans le sol, l’horizon
Pour décor, un cadre en bois, sur le châssis
Toile fixée, j’ai choisi le printemps pour saison
J’entrevois la sombre forêt et son lacis.
Devant moi le support, fier et arrogant
Qui me défie par son immaculée blancheur
Avant de l’affronter, je prépare l’onguent
De couleurs, le toisant, d’un regard accrocheur.
Tel un sorcier, je tourne autour du support
J’hume les senteurs, jette dans l’air de la terre
Pour voir le sens du vent, à tribord, à bâbord
Jaugeant l’angle d’attaque, l’assaut pigmentaire.
J’ai opté comme arme le couteau, tout un art
Maîtrise de la technique, gestes précis
Les touches vigoureuses, sans être couard
Le combat est risqué, l’objectif indécis.
Mon premier coup lui arrive en pleine face
Il titube sur son trépied, un jet de bleu
Sur son front lactescent, la scène prend place
Le gaillard est solide et fougueux, sacrebleu.
Une droite, du jaune, du rouge, du vert
Un gauche de côté, dernier uppercut
Il rend coup pour coup et j’esquive son revers
Le tableau est peint, j’ai enfin atteint mon but !
L'esprit est empli de pensées crépusculaires
Sombres comme les ténèbres, un voile noir
De brume livide, cache l'astre solaire
Je m'endors lourdement d'un sommeil sans espoir
Et le temps passe entre rêves et cauchemars
J'ai des froides sueurs nocturnes, noctambules
Qui se baladent sur moi, larguez les amarres
Je veux quitter cet état, je suis somnambule !
Machinal, je me lève d'un coup et ressens
Dans le cerveau comme une vague déferlante
Elle veut sortir du crâne, je le pressens
Le risque est présent et la peur est affolante
Un chevalet en bois me barre le chemin
Une toile blanche me défie, des pinceaux
Une boîte de peinture, soudain la main
En prend un et je peins des décors provençaux
Le chevalet planté dans le sol, l’horizon
Pour décor, un cadre en bois, sur le châssis
Toile fixée, j’ai choisi le printemps pour saison
J’entrevois la sombre forêt et son lacis.
Devant moi le support, fier et arrogant
Qui me défie par son immaculée blancheur
Avant de l’affronter, je prépare l’onguent
De couleurs, le toisant, d’un regard accrocheur.
Tel un sorcier, je tourne autour du support
J’hume les senteurs, jette dans l’air de la terre
Pour voir le sens du vent, à tribord, à bâbord
Jaugeant l’angle d’attaque, l’assaut pigmentaire.
J’ai opté comme arme le couteau, tout un art
Maîtrise de la technique, gestes précis
Les touches vigoureuses, sans être couard
Le combat est risqué, l’objectif indécis.
Mon premier coup lui arrive en pleine face
Il titube sur son trépied, un jet de bleu
Sur son front lactescent, la scène prend place
Le gaillard est solide et fougueux, sacrebleu.
Une droite, du jaune, du rouge, du vert
Un gauche de côté, dernier uppercut
Il rend coup pour coup et j’esquive son revers
Le tableau est peint, j’ai enfin atteint mon but !