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Dépression météorologique et loufoque !
La chaleur va vers la grisaille
Me mine tant que je défaille
Le soleil abîme ma rétine
Et le cafard me turlupine.
Même ma muse est ramollo
Elle néglige mon stylo
Et mes rimes devenant grises
À la tristesse sont soumises.
J’ouvre le bar pour savoir si
Il me resterait du whisky
Mais que nenni on a tout bu
Shakespeare s’en est aperçu
Il donne une explication
À l’aide d’une citation :
"Tout bu or not tout bu
that is the question"
Je remue un peu les bouteilles
Il doit me rester des merveilles
Et je découvre de quoi faire
Un remontant fort salutaire
Un TGV me suffira
Un Tequila, Gin et Vodka
Dans un verre issu du frigo
(Pas question d’ajouter de l’eau).
Comme ma déprime est souveraine
J’en descends une quarantaine
Alors là, s’arrangent les choses
Car sans voir des éléphants roses
J’en vois des rouges à pois verts
Des rayés en long en travers
Des pieds-de-poule, prince de Galles
Enfin des couleurs pas banales
Et comme ils dansent le tango
Je les accompagne au piano.
Le soleil vite revenu
Oscille un peu aurait-il bu
Et soudain je m’endors par terre
Le TGV c’est somnifère.
Par bonheur mon charmant voisin
Est un étudiant médecin
Qui me dit que pour la cirrhose
Il me faut modérer la dose
Et d’une piqûre de sédatif
Me rend l’alcool moins destructif.
Alors je range mes éléphants
Trouvant le tango fatiguant
Par groupe de deux, c’est ma méthode,
Dans les tiroirs de ma commode.
Et je laisse passer le pire
En relisant "Chat qui expire"
Qui me dit la nuit passe vite (1)
Demain sera passée la cuite.
(1) "A night will soon be gone"
[TGV Avec modération
comme on dit à la télévision]
La chaleur va vers la grisaille
Me mine tant que je défaille
Le soleil abîme ma rétine
Et le cafard me turlupine.
Même ma muse est ramollo
Elle néglige mon stylo
Et mes rimes devenant grises
À la tristesse sont soumises.
J’ouvre le bar pour savoir si
Il me resterait du whisky
Mais que nenni on a tout bu
Shakespeare s’en est aperçu
Il donne une explication
À l’aide d’une citation :
"Tout bu or not tout bu
that is the question"
Je remue un peu les bouteilles
Il doit me rester des merveilles
Et je découvre de quoi faire
Un remontant fort salutaire
Un TGV me suffira
Un Tequila, Gin et Vodka
Dans un verre issu du frigo
(Pas question d’ajouter de l’eau).
Comme ma déprime est souveraine
J’en descends une quarantaine
Alors là, s’arrangent les choses
Car sans voir des éléphants roses
J’en vois des rouges à pois verts
Des rayés en long en travers
Des pieds-de-poule, prince de Galles
Enfin des couleurs pas banales
Et comme ils dansent le tango
Je les accompagne au piano.
Le soleil vite revenu
Oscille un peu aurait-il bu
Et soudain je m’endors par terre
Le TGV c’est somnifère.
Par bonheur mon charmant voisin
Est un étudiant médecin
Qui me dit que pour la cirrhose
Il me faut modérer la dose
Et d’une piqûre de sédatif
Me rend l’alcool moins destructif.
Alors je range mes éléphants
Trouvant le tango fatiguant
Par groupe de deux, c’est ma méthode,
Dans les tiroirs de ma commode.
Et je laisse passer le pire
En relisant "Chat qui expire"
Qui me dit la nuit passe vite (1)
Demain sera passée la cuite.
(1) "A night will soon be gone"
[TGV Avec modération
comme on dit à la télévision]