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Poème Déraison vaut une ballade

Peniculo

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#1
Déraison vaut une ballade

Ah! Dites moi si la folie
Est un des travers de l’humain
Si son esprit devient malsain
Si sa pensée est en repli
Si son image s’avilit
Si le démon est son parrain
L’homme hélas est rarement saint
Sa raison est-elle abolie ?

S’il eut des heures de génie
Il eut de ténébreux destins
Il en voulut au genre humain
Qui subit son ignominie
Que les dieux deviennent souci
Ou que Satan soit son chemin
L’homme sot est-il si commun
Sa raison est-elle abolie ?

La paix que guerre désunit
A déserté bien des chemins
On vient y semer des demains
Où préside l’ignominie
La civilisation se ternit
Elle a brûlé ses parchemins
L’homme du jour n’est plus devin
Sa raison est-elle abolie

Prince qui régissez la vie
Veuillez rendre l’homme plus sain
Il n’a plus son futur en main
Sa raison est-elle abolie ?




 

Moïse Wolff

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#2
L'homme a hérité de tous les possibles, il sait dès lors qu'il marche sur un fil tendu entre un point à un autre.
Le vide l'appelle entre chaque battement de coeur.
 

Peniculo

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#3
Belle remarque , ne faudrait il pas en faire un poème?
Le lundi au décollage je ne m'en sens pas la force...
mais si une muse passait...
 

Moïse Wolff

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#4
Belle remarque , ne faudrait il pas en faire un poème?
Le lundi au décollage je ne m'en sens pas la force...
mais si une muse passait...
C'est une idée, puisque vous l'avez eue, laissons à vos muses le temps qu'il leur plaira.
 
Dernière édition:

Peniculo

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#5
Quoique déçue du temps
ma muse qui se gèle
n'hésita qu'un instant
à chercher un modèle

de forme poétique
répondant à Moïse
par des mots prosodiques
voila son entreprise:


En réponse à Moïse qui a écrit:

« L'homme a hérité de tous les possibles, il sait dès lors qu'il marche sur un fil tendu
entre un point à un autre. Le vide l'appelle entre chaque battement de cœur. »


Koicétydon que Moïse

Poète et philosophe il loge dans sa tête
Une méditation qui jamais ne s’arrête.
Il se soucie de l’homme apprenti funambule
Dont la pensée parfois est œuvre majuscule.
Il marche sur un fil tendu entre deux points
Et à son équilibre accorde mille soins
Mais il y met des formes et c’est en vers savants
Qu’il écoute des muses les mélodieux vents.
Il sait que la nature a grande horreur du vide
Que la prose facile est un risque insipide
Alors c’est en rimant d’une juste mesure
Qu’avant de traverser de sa plume il s’assure
Et sur le fil tendu du chemin prosodique
Il porte l’hémistiche à l’endroit idyllique.
Jouant avec les mots répartis sans erreur
Il garde un équilibre étonnant de jongleur
Et de mots inédits il commente les choses
Informatiquement sans recours à la prose.
Et si son cœur se montre inclus dans ses écrits
Il le pare toujours des tons de son esprit.








 

chessmec

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#6
Quoique déçue du temps
ma muse qui se gèle
n'hésita qu'un instant
à chercher un modèle


de forme poétique
répondant à Moïse
par des mots prosodiques
voila son entreprise:


En réponse à Moïse qui a écrit:

« L'homme a hérité de tous les possibles, il sait dès lors qu'il marche sur un fil tendu
entre un point à un autre. Le vide l'appelle entre chaque battement de cœur. »


Koicétydon que Moïse

Poète et philosophe il loge dans sa tête
Une méditation qui jamais ne s’arrête.
Il se soucie de l’homme apprenti funambule
Dont la pensée parfois est œuvre majuscule.
Il marche sur un fil tendu entre deux points
Et à son équilibre accorde mille soins
Mais il y met des formes et c’est en vers savants
Qu’il écoute des muses les mélodieux vents.
Il sait que la nature a grande horreur du vide
Que la prose facile est un risque insipide
Alors c’est en rimant d’une juste mesure
Qu’avant de traverser de sa plume il s’assure
Et sur le fil tendu du chemin prosodique
Il porte l’hémistiche à l’endroit idyllique.
Jouant avec les mots répartis sans erreur
Il garde un équilibre étonnant de jongleur
Et de mots inédits il commente les choses
Informatiquement sans recours à la prose.
Et si son cœur se montre inclus dans ses écrits
Il le pare toujours des tons de son esprit.






Belle inspiration ! respect !
 

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