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Des hommes et des Dieux !
Du chaos, genèse des forces naturelles
Gaïa engendra les Montagnes et Pontos
Et puis, de son union avec Ouranos
Naîtra douze Titans, six mâles et six femelles
Les Cyclopes et les mystérieux Hécatonchires
Ouranos, par peur, enfouit tous ses enfants
Dans les entrailles de la Terre et défiant
Le père, Cronos le castre pour l’infléchir
Du sang de la blessure, naissent les Géants
Les Méliades, les furieuses Erynies
Cronos libère les Titans, mange ses petits
Et Zeus, son fils, lui fait vomir ses descendants.
Braver, combattre, les dieux et les titans
Conquérir l’Olympe, devenir immortel
Tel est mon but, je suis humain, simple mortel
Je n’ai pas peur de la mort, j’ai le cœur battant.
Crains pour toi, Zeus, je viens goûter l’ambroisie
Le doux nectar, qui va remplir ce corps létal
Tu quittes le panthéon, avec courtoisie
Je te laisse l’exil, sinon un sort fatal.
J’ai dupé ta raison, ton esprit clairvoyant
Toi et les tiens, vous regardez la créature
Qui ose vous défier, je suis cet assaillant
Un homme en fait, le reflet de votre nature.
J’irai le voir le passeur, le nocher des enfers
Il me fera traverser le fleuve Achéron
Je paierai pour passer et on fera affaire
Tu auras ton obole, dénommé Charon !
Aucun de ces dieux sur terre ou dans les airs
A le pouvoir divin, de contrôler ma vie
Je vous défie, prêt à des combats téméraires
Je ne crains pas la mort, la venue de nervis.
Mon ami Charon, tu n’es qu’un vil serviteur
Maître des basses œuvres, à l’heure du trépas
Je quitterai ce corps, sans remords, si je meurs
En héros, je n’aurai pas de mea-culpa !
Frappez avec ardeur l’airain des boucliers
Vociférez vos rancœurs, soif de vengeance
La terre va rougir du sang des suppliciés
Allez rendre gorge à cette infâme engeance.
Croisez le fer, combattez, tuez avec vigueur
Fracassez, brisez les os de vos ennemis
Ouvrez les entrailles, dépecez avec fureur
Les corps meurtris, achevez celui qui gémit.
Vous allez donner la mort, supprimer des vies
Apprenez à mourir, ressentez ces clameurs
Ces cris de bataille, ne pensez qu’à la survie
La guerre est un monstre, un théâtre d’horreurs.
Va combattre avec vigueur brave guerrier
Le fer insolent et l’airain orgueilleux
Va quérir et gagner ta couronne de lauriers
Honneur, gloire et exploits valeureux.
Des clameurs du combat, aux fracas des batailles
Du choc des titans, aux cris de victoire des armées
Il enfonce avec rage sa dague dans les entrailles
De l’ennemi qui gît sur la pierre, désarmé.
Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte
Sentant passer la mort se recommande à Dieu
Fatigué de mourir sur cette place déserte
Il pousse dans la nuit un si funèbre adieu.
Du chaos, genèse des forces naturelles
Gaïa engendra les Montagnes et Pontos
Et puis, de son union avec Ouranos
Naîtra douze Titans, six mâles et six femelles
Les Cyclopes et les mystérieux Hécatonchires
Ouranos, par peur, enfouit tous ses enfants
Dans les entrailles de la Terre et défiant
Le père, Cronos le castre pour l’infléchir
Du sang de la blessure, naissent les Géants
Les Méliades, les furieuses Erynies
Cronos libère les Titans, mange ses petits
Et Zeus, son fils, lui fait vomir ses descendants.
Braver, combattre, les dieux et les titans
Conquérir l’Olympe, devenir immortel
Tel est mon but, je suis humain, simple mortel
Je n’ai pas peur de la mort, j’ai le cœur battant.
Crains pour toi, Zeus, je viens goûter l’ambroisie
Le doux nectar, qui va remplir ce corps létal
Tu quittes le panthéon, avec courtoisie
Je te laisse l’exil, sinon un sort fatal.
J’ai dupé ta raison, ton esprit clairvoyant
Toi et les tiens, vous regardez la créature
Qui ose vous défier, je suis cet assaillant
Un homme en fait, le reflet de votre nature.
J’irai le voir le passeur, le nocher des enfers
Il me fera traverser le fleuve Achéron
Je paierai pour passer et on fera affaire
Tu auras ton obole, dénommé Charon !
Aucun de ces dieux sur terre ou dans les airs
A le pouvoir divin, de contrôler ma vie
Je vous défie, prêt à des combats téméraires
Je ne crains pas la mort, la venue de nervis.
Mon ami Charon, tu n’es qu’un vil serviteur
Maître des basses œuvres, à l’heure du trépas
Je quitterai ce corps, sans remords, si je meurs
En héros, je n’aurai pas de mea-culpa !
Frappez avec ardeur l’airain des boucliers
Vociférez vos rancœurs, soif de vengeance
La terre va rougir du sang des suppliciés
Allez rendre gorge à cette infâme engeance.
Croisez le fer, combattez, tuez avec vigueur
Fracassez, brisez les os de vos ennemis
Ouvrez les entrailles, dépecez avec fureur
Les corps meurtris, achevez celui qui gémit.
Vous allez donner la mort, supprimer des vies
Apprenez à mourir, ressentez ces clameurs
Ces cris de bataille, ne pensez qu’à la survie
La guerre est un monstre, un théâtre d’horreurs.
Va combattre avec vigueur brave guerrier
Le fer insolent et l’airain orgueilleux
Va quérir et gagner ta couronne de lauriers
Honneur, gloire et exploits valeureux.
Des clameurs du combat, aux fracas des batailles
Du choc des titans, aux cris de victoire des armées
Il enfonce avec rage sa dague dans les entrailles
De l’ennemi qui gît sur la pierre, désarmé.
Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte
Sentant passer la mort se recommande à Dieu
Fatigué de mourir sur cette place déserte
Il pousse dans la nuit un si funèbre adieu.