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J’avais envie d’y croire.
Je m’étais dit que les sentiments
qui animent nos âmes et font de
nous ces êtres plein d’espoir, étaient
partout présents et en chaque individu.
Je n’avais pas tenu compte sur l’instant
du fait que nous n’étions pas en adéquation
avec les monarques de ce siècle ;
ces ogres insatisfaits.
Nos sensibilités ébréchées par les fausses idées
que nous nous faisions des choses de la vie,
blessures sur les récifs de l’existence ;
étaient autant de navires à bord desquels
nos rêves fragiles se brisaient.
Ces tempêtes qui mettaient notre endurance
à l’épreuve, et consolidaient nos craintes,
nous rendant paranoïaques à juste titre et tristes.
Que pouvaient éprouver les autres que
je ne m’imaginais déjà ? Espoirs bafoués,
déceptions. Autant de miroirs face à d’autres qui
reflètent la même image à l’infini ;
La peur, la colère, des larmes au bord
des yeux. Mélancolie.
Il suffirait d’un rayon de soleil pour raviver nos âmes.
A moins qu’il ne soit déjà trop tard,
à moins que tout ne soit décidé d’avance (sûrement)
C’est au bord de l’abîme que tout se
décide, si on nous accordait un peu de
marge, alors peut être que nous pourrions
avoir le temps pour un sourire.
©Publié le 05 septembre 2015
Moïse Wolff
Je m’étais dit que les sentiments
qui animent nos âmes et font de
nous ces êtres plein d’espoir, étaient
partout présents et en chaque individu.
Je n’avais pas tenu compte sur l’instant
du fait que nous n’étions pas en adéquation
avec les monarques de ce siècle ;
ces ogres insatisfaits.
Nos sensibilités ébréchées par les fausses idées
que nous nous faisions des choses de la vie,
blessures sur les récifs de l’existence ;
étaient autant de navires à bord desquels
nos rêves fragiles se brisaient.
Ces tempêtes qui mettaient notre endurance
à l’épreuve, et consolidaient nos craintes,
nous rendant paranoïaques à juste titre et tristes.
Que pouvaient éprouver les autres que
je ne m’imaginais déjà ? Espoirs bafoués,
déceptions. Autant de miroirs face à d’autres qui
reflètent la même image à l’infini ;
La peur, la colère, des larmes au bord
des yeux. Mélancolie.
Il suffirait d’un rayon de soleil pour raviver nos âmes.
A moins qu’il ne soit déjà trop tard,
à moins que tout ne soit décidé d’avance (sûrement)
C’est au bord de l’abîme que tout se
décide, si on nous accordait un peu de
marge, alors peut être que nous pourrions
avoir le temps pour un sourire.
©Publié le 05 septembre 2015
Moïse Wolff
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