• Forum de Poésie. Postez vos poèmes, vos commentaires...
    Bienvenue à tous les poètes ! Forum de poésie, où tout le monde peut poster ses poèmes, mettre son avis sur les poèmes des autres et participer aux discussions !

Poème d'amour Diego

Inscrit
3 Décembre 2021
Messages
248
J'aime
382
Points
118
Localité
Paris
Je suis
Une femme
Hors ligne
#1
Diego

Il jouait du saxo le dimanche à "Beaubourg"
Son regard andalou aux reflets de velours,
Attirait rarement l’attention des passants,
Moi j’étais envoûtée par son charme troublant.

Un soir il me parla d’amour et de musique
Et fit ainsi vibrer par ces deux mots magiques
L’émotion partagée d’un bonheur embrasé
Qui consumait nos cœurs de passion insensée.

Ses yeux me dévoraient dès que je l’approchais,
Il inventait des mots et me les chuchotait.
J’inondais de caresses mon joueur de saxo,
Et m’enivrais sans cesse du parfum de sa peau.

Il m’appelait « princesse » et sa voix m’apaisait,
Dans son ombre géante, parfois je me perdais,
Sa joie de vivre alors venait me divertir
Déclenchant à coup sûr des cascades de rires.

Il pillait sans remords, et moi je le suivais,
Grisée par cette ambiance, mes peurs s’effaçaient.
En sortant en courant des parkings à la ronde,
Dans ces virées nocturnes, je plongeais dans son monde.

Au petit matin clair il me laissait partir,
Sans nulle autre promesse et sans me retenir,
Je retrouvais ma vie opposée à la sienne,
Mais un grain de folie l’envahissait quand même.

Mon esprit divaguait et je rêvais d’enfants
Qui auraient son sourire et son regard brûlant.
Diego le révolté, épris de liberté,
S’inquiétait de ce lien qu’il sentait se tisser.

Moi je ne désirais rien d’autre que l’aimer,
Il me voyait sombrer pour mieux lui ressembler.
Dans une ultime étreinte au goût désespéré
Un matin il partit, pour ne pas m’abîmer.

Ses adieux résonnaient en des phrases si tendres
Que mon cœur en lambeaux refusait de comprendre.
Nos chemins s’éloignèrent, je repris mon errance
Un homme et puis un autre, et puis cette naissance.

Parfois en regardant cet enfant aux yeux verts
Je pensais à celui qui n’était pas son père,
Me demandant alors où l’avaient emmené
Ses rêves d’aventures, sa soif de liberté.

Des images diffuses, revenaient, impromptues.
Je tentais d’oublier un passé trop confus,
Tous ces petits larcins accomplis chaque nuit
Auxquels je me livrais pour partager sa vie.

Ma mémoire aujourd’hui dessine son visage
À travers quelques vers posés sur une page.
Le souvenir ardent d’un amour sans pareil
Comme un troublant rappel murmure à mon oreille…

Lucie Granville
 

Moi

Maître poète
Inscrit
23 Avril 2020
Messages
4,385
J'aime
7,620
Points
248
Localité
Chez moi
Je suis
Une femme
Hors ligne
#2
Très joli poème irrégulier
De la fluidité se dégage de ce texte même si les rimes sont également irrégulières.
L'ensemble est tellement émouvant qu'il pourrait être
déclamé sous la forme d'un slam..


J'ai beaucoup apprécié que je l 'ai relu deux fois ..

Amitiés
 
Inscrit
21 Octobre 2018
Messages
17,949
J'aime
20,256
Points
173
Localité
France
Je suis
Une femme
Hors ligne
#4
Diego

Il jouait du saxo le dimanche à "Beaubourg"
Son regard andalou aux reflets de velours,
Attirait rarement l’attention des passants,
Moi j’étais envoûtée par son charme troublant.

Un soir il me parla d’amour et de musique
Et fit ainsi vibrer par ces deux mots magiques
L’émotion partagée d’un bonheur embrasé
Qui consumait nos cœurs de passion insensée.

Ses yeux me dévoraient dès que je l’approchais,
Il inventait des mots et me les chuchotait.
J’inondais de caresses mon joueur de saxo,
Et m’enivrais sans cesse du parfum de sa peau.

Il m’appelait « princesse » et sa voix m’apaisait,
Dans son ombre géante, parfois je me perdais,
Sa joie de vivre alors venait me divertir
Déclenchant à coup sûr des cascades de rires.

Il pillait sans remords, et moi je le suivais,
Grisée par cette ambiance, mes peurs s’effaçaient.
En sortant en courant des parkings à la ronde,
Dans ces virées nocturnes, je plongeais dans son monde.

Au petit matin clair il me laissait partir,
Sans nulle autre promesse et sans me retenir,
Je retrouvais ma vie opposée à la sienne,
Mais un grain de folie l’envahissait quand même.

Mon esprit divaguait et je rêvais d’enfants
Qui auraient son sourire et son regard brûlant.
Diego le révolté, épris de liberté,
S’inquiétait de ce lien qu’il sentait se tisser.

Moi je ne désirais rien d’autre que l’aimer,
Il me voyait sombrer pour mieux lui ressembler.
Dans une ultime étreinte au goût désespéré
Un matin il partit, pour ne pas m’abîmer.

Ses adieux résonnaient en des phrases si tendres
Que mon cœur en lambeaux refusait de comprendre.
Nos chemins s’éloignèrent, je repris mon errance
Un homme et puis un autre, et puis cette naissance.

Parfois en regardant cet enfant aux yeux verts
Je pensais à celui qui n’était pas son père,
Me demandant alors où l’avaient emmené
Ses rêves d’aventures, sa soif de liberté.

Des images diffuses, revenaient, impromptues.
Je tentais d’oublier un passé trop confus,
Tous ces petits larcins accomplis chaque nuit
Auxquels je me livrais pour partager sa vie.

Ma mémoire aujourd’hui dessine son visage
À travers quelques vers posés sur une page.
Le souvenir ardent d’un amour sans pareil
Comme un troublant rappel murmure à mon oreille…

Lucie Granville
Diego

Il jouait du saxo le dimanche à "Beaubourg"
Son regard andalou aux reflets de velours,
Attirait rarement l’attention des passants,
Moi j’étais envoûtée par son charme troublant.

Un soir il me parla d’amour et de musique
Et fit ainsi vibrer par ces deux mots magiques
L’émotion partagée d’un bonheur embrasé
Qui consumait nos cœurs de passion insensée.

Ses yeux me dévoraient dès que je l’approchais,
Il inventait des mots et me les chuchotait.
J’inondais de caresses mon joueur de saxo,
Et m’enivrais sans cesse du parfum de sa peau.

Il m’appelait « princesse » et sa voix m’apaisait,
Dans son ombre géante, parfois je me perdais,
Sa joie de vivre alors venait me divertir
Déclenchant à coup sûr des cascades de rires.

Il pillait sans remords, et moi je le suivais,
Grisée par cette ambiance, mes peurs s’effaçaient.
En sortant en courant des parkings à la ronde,
Dans ces virées nocturnes, je plongeais dans son monde.

Au petit matin clair il me laissait partir,
Sans nulle autre promesse et sans me retenir,
Je retrouvais ma vie opposée à la sienne,
Mais un grain de folie l’envahissait quand même.

Mon esprit divaguait et je rêvais d’enfants
Qui auraient son sourire et son regard brûlant.
Diego le révolté, épris de liberté,
S’inquiétait de ce lien qu’il sentait se tisser.

Moi je ne désirais rien d’autre que l’aimer,
Il me voyait sombrer pour mieux lui ressembler.
Dans une ultime étreinte au goût désespéré
Un matin il partit, pour ne pas m’abîmer.

Ses adieux résonnaient en des phrases si tendres
Que mon cœur en lambeaux refusait de comprendre.
Nos chemins s’éloignèrent, je repris mon errance
Un homme et puis un autre, et puis cette naissance.

Parfois en regardant cet enfant aux yeux verts
Je pensais à celui qui n’était pas son père,
Me demandant alors où l’avaient emmené
Ses rêves d’aventures, sa soif de liberté.

Des images diffuses, revenaient, impromptues.
Je tentais d’oublier un passé trop confus,
Tous ces petits larcins accomplis chaque nuit
Auxquels je me livrais pour partager sa vie.

Ma mémoire aujourd’hui dessine son visage
À travers quelques vers posés sur une page.
Le souvenir ardent d’un amour sans pareil
Comme un troublant rappel murmure à mon oreille…

Lucie Granville
Un très bel ecrit Don j'ai vraiment apprécié la lecture
Amicalement
Gaby
 
Inscrit
3 Décembre 2021
Messages
248
J'aime
382
Points
118
Localité
Paris
Je suis
Une femme
Hors ligne
#9
Oh quel plaisir j'ai eu à vous lire Lucie...:)
J'ai eu l'impression de voir presque un film tellement j'ai eu d'images et d'émotions..
C'est aussi extrêmement musical, un texte qui ferait une superbe chanson..bref j'ai adoré et j'aime votre style et votre plume sensible..
Merci Fanny, vos mots enthousiastes et votre sensibilité me touchent... Amitiés, Lucie
 

Moi

Maître poète
Inscrit
23 Avril 2020
Messages
4,385
J'aime
7,620
Points
248
Localité
Chez moi
Je suis
Une femme
Hors ligne
#11
Les rimes sont irrégulières, c'est vrai... Mais l'idée d'un slam me plait bien. Merci Moi pour ce commentaire touchant et constructif à la fois. Amitiés, Lucie
Ecrit de cette façon et en le lisant à la manière d'un slam je vous assure que l'irrégularité des rimes n'est pas gênante du tout. Bien au contraire...
Encore bravo et je suis très sincère.

Amitiés
 
Inscrit
3 Décembre 2021
Messages
248
J'aime
382
Points
118
Localité
Paris
Je suis
Une femme
Hors ligne
#12
Ecrit de cette façon et en le lisant à la manière d'un slam je vous assure que l'irrégularité des rimes n'est pas gênante du tout. Bien au contraire...
Encore bravo et je suis très sincère.

Amitiés
Merci Moi, j'avoue m'être laissée emportée par cette histoire qui m'a marquée. Alors, votre commentaire me rassure... Amitiés, Lucie
 

Perceval

Maître poète
Inscrit
8 Octobre 2018
Messages
5,857
J'aime
8,187
Points
178
Age
65
Localité
Paris 75015
Je suis
Un homme
Hors ligne
#15
c'est une très belle histoire d'Amour !
ce poème me rappelle le temps ou j'avais mon petit studio Porte d'Ivry !
c' etait la belle vie ou on s'aimait sans se poser de questions !
Merci a toi pour ce beau partage !
Amities a toi !
Marc
 
Inscrit
3 Décembre 2021
Messages
248
J'aime
382
Points
118
Localité
Paris
Je suis
Une femme
Hors ligne
#16
c'est une très belle histoire d'Amour !
ce poème me rappelle le temps ou j'avais mon petit studio Porte d'Ivry !
c' etait la belle vie ou on s'aimait sans se poser de questions !
Merci a toi pour ce beau partage !
Amities a toi !
Marc
Pardon Marc de répondre si tardivement, je n'avais pas vu passer ton commentaire. Je te remercie pour tes gentils mots, pareil pour moi, j'aimais ans me poser de question, et je vivais au jour le jour... :). Amitiés, Lucie
 

Membres en ligne

Aucun membre en ligne actuellement.
Haut