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Poème Dissipation de solitaires

Peniculo

Maître poète
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#1
Dissipations de solitaires !


La dame était logée à l’hôtel du rivage
Attendant son époux poursuivant son ouvrage
Ce qui la contraignait à quelque solitude
Et à se faire bronzer en guise de prélude


Jean était au deuxième et prenant l’ascenseur
Exposait sa jeunesse et sa possible ardeur
À la dame disant comme il doit s’ennuyer
Je vais sur les loisirs tâcher de l’aiguiller


Le jeune homme attentif au sens du devoir
Voulut fort plaisamment compléter son savoir
Et je crois que la dame ne défit plus son lit
La chambre du troisième n’étant qu’un alibi.


Parfois aux heures où règne un relatif silence
On eut quelques échos de leurs exubérances
Mais l’hôtel qui était d’une extrême pudeur
N’en répandit jamais la secrète rumeur.


Le mari arriva il était assez las
N’étant pas disposé aux moments délicats
De faire quelques siestes il fut souvent coupable
À l’étage du dessous on poursuivit la fable.


Bref on bronza for peu sachant que la luxure
Fuit des ultraviolets l’inutile parure
Mais en opposition à tout ce que l’on pense
On conclut en disant c’est crevant les vacances !
 
Dernière édition:
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#2
Dissipations de solitaires !


La dame était logée à l’hôtel du rivage
Attendant son époux poursuivant son ouvrage
Ce qui la contraignait à quelque solitude
Et à se faire bronzer en guise de prélude


Jean était au deuxième et prenant l’ascenseur
Exposait sa jeunesse et sa possible ardeur
À la dame disant comme il doit s’ennuyer
Je vais sur les loisirs tâcher de l’aiguiller


Le jeune homme attentif au sens du devoir
Voulut fort plaisamment compléter son savoir
Et je crois que la dame ne défit plus son lit
La chambre du troisième n’étant qu’un alibi.


Parfois aux heures où règne un relatif silence
On eut quelques échos de leurs exubérances
Mais l’hôtel qui était d’une extrême pudeur
N’en répandit jamais la secrète rumeur.


Le mari arriva il était assez las
N’étant pas disposé aux moments délicats
De faire quelques siestes il fut souvent coupable
À l’étage du dessous on poursuivit la fable.


Bref on bronza for peu sachant que la luxure
Fuit des ultraviolets l’inutile parure
Mais en opposition à tout ce que l’on pense
On conclut en disant c’est crevant les vacances !
Superbe
J'adore
Gaby
 
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