- Inscrit
- 19 Octobre 2018
- Messages
- 3,051
- J'aime
- 5,605
- Points
- 173
- Age
- 84
- Localité
- Orléans
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Divers dix vers pour une muse
Quand mes ans dépensés auront atteint le seuil
D’une vie affrontant son tout dernier écueil
Je ferai le bilan des chardons et des roses
Des tristesses en rimes et des rires en proses.
Ainsi que marguerites, effeuillant mes bonheurs,
Je verrai de mes ans les maux et les douceurs
Devant un sablier dont le vide dénonce
Un temps sans lendemain un sable qui renonce,
Car l’on ne peut changer un roman qui finit
Sur un immense rien ou bien un infini.
D’une vie affrontant son tout dernier écueil
Je ferai le bilan des chardons et des roses
Des tristesses en rimes et des rires en proses.
Ainsi que marguerites, effeuillant mes bonheurs,
Je verrai de mes ans les maux et les douceurs
Devant un sablier dont le vide dénonce
Un temps sans lendemain un sable qui renonce,
Car l’on ne peut changer un roman qui finit
Sur un immense rien ou bien un infini.
Dans le monde épuisé de mes insignifiances
Je saurai éluder peines et défaillances
Et fouillant au plus creux du secret sentiment
Je trouverai le feu qui vint secrètement
Enluminer mon ombre en éclairant mon âme,
Décorer mes chemins de lumière faite femme
Et torturer mon cœur d’un aveu jamais dit :
Vous fûtes, muse aimée, unique paradis.
Car sans y prendre garde en dégustant vos mots
Mon cœur s’est enrichi de vos dolcissimo.
Je saurai éluder peines et défaillances
Et fouillant au plus creux du secret sentiment
Je trouverai le feu qui vint secrètement
Enluminer mon ombre en éclairant mon âme,
Décorer mes chemins de lumière faite femme
Et torturer mon cœur d’un aveu jamais dit :
Vous fûtes, muse aimée, unique paradis.
Car sans y prendre garde en dégustant vos mots
Mon cœur s’est enrichi de vos dolcissimo.
Puis en vous comprenant, vous admirant sans doute,
Ma rime se fit tendre allant sur votre route ;
Plume griffant le cœur d’une encre passion
Votre charme devint ma fascination
Et de sourds crescendos muets et oniriques
Firent sonner en moi des songes impudiques.
Une muse peut elle être objet d’un amour
Qui lointain et secret ne se met pas au jour ?
Je l’ignore et pourtant l’attirance me brûle
D’un sentiment si fou qu’il en est majuscule.
Ma rime se fit tendre allant sur votre route ;
Plume griffant le cœur d’une encre passion
Votre charme devint ma fascination
Et de sourds crescendos muets et oniriques
Firent sonner en moi des songes impudiques.
Une muse peut elle être objet d’un amour
Qui lointain et secret ne se met pas au jour ?
Je l’ignore et pourtant l’attirance me brûle
D’un sentiment si fou qu’il en est majuscule.
Car même étant passé à travers le miroir
Je ne puis oublier vos poèmes d’espoir
Ces univers soyeux où ma pensée s’égare
Ces mots tant ciselés qu’ils brûlent mes regards
Et dans l’obscurité où le vers étincelle
Ils maintiennent du feu la rime sensuelle.
Adorer une muse oubliant la distance
Serait-ce renoncer à toute appartenance ?
Car irréellement je suis vôtre, en secret,
Et c’est un tel bonheur que j’en suis indiscret.
Je ne puis oublier vos poèmes d’espoir
Ces univers soyeux où ma pensée s’égare
Ces mots tant ciselés qu’ils brûlent mes regards
Et dans l’obscurité où le vers étincelle
Ils maintiennent du feu la rime sensuelle.
Adorer une muse oubliant la distance
Serait-ce renoncer à toute appartenance ?
Car irréellement je suis vôtre, en secret,
Et c’est un tel bonheur que j’en suis indiscret.
Bien sur, en d’autres temps en d’autres circonstances,
Le destin aurait pu avoir moins d’inconstances
Et de mots échangés, en moments de hasard,
À mes rimes j’aurais ajouté mes regards.
Vous aurais-je séduite ? Auriez-vous savouré
D’être aimée par un fou, un poète égaré ?
J’eus tant aimé donner, exaucer vos désirs
Afin que vos envies ne soient que des plaisirs
Et que les doux accords de la joie assouvie
Entretiennent à jamais la flamme de l’envie.
Le destin aurait pu avoir moins d’inconstances
Et de mots échangés, en moments de hasard,
À mes rimes j’aurais ajouté mes regards.
Vous aurais-je séduite ? Auriez-vous savouré
D’être aimée par un fou, un poète égaré ?
J’eus tant aimé donner, exaucer vos désirs
Afin que vos envies ne soient que des plaisirs
Et que les doux accords de la joie assouvie
Entretiennent à jamais la flamme de l’envie.
Lors mes ans effrités seront vite effacés
Le sablier n’a plus que grains vite passés
Alors je suis venu vous le dire en rimant :
Un rêve comme vous, irréel et charmant,
Était inespéré, incroyable et magique,
Digne des déraisons du monde poétique
Où l’amour que l’on croit toujours imaginaire
Est cause d’un réel que je ne saurais taire
Vous restez un bonheur, une extase, un délice,
Que Dieu ou le Parnasse, à jamais vous bénisse.
Le sablier n’a plus que grains vite passés
Alors je suis venu vous le dire en rimant :
Un rêve comme vous, irréel et charmant,
Était inespéré, incroyable et magique,
Digne des déraisons du monde poétique
Où l’amour que l’on croit toujours imaginaire
Est cause d’un réel que je ne saurais taire
Vous restez un bonheur, une extase, un délice,
Que Dieu ou le Parnasse, à jamais vous bénisse.