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Dois-je vous montrer mes fatras ?
Ah ! Le grand embarras est : concourir ou pas
Du cancre de Prévert il me plaît d’être émule
Faut-il par sélection pour montrer mes fatras
Faire de ma poésie un acte qui postule ?
Je n’ai pas le talent, en petit passereau,
De jouer l’Albatros à la grande envergure
Et sur la prosodie et son noble cordeau
Je suis un funambule a l’instable posture.
Lors si la poésie "d’être est une manière"
Maintes diversités auront à concourir
Vais-je dans la galère imitant Molière
Me faire des ennemis en osant discourir.
La stratégie est elle une arme poétique
La poésie peut elle être insurrectionnelle
En principe la plume est rarement mortelle
Et n’aime pas s’armer tant elle est pacifique
La chose ayant besoin d’une définition
De l’étymologie déterrant la racine
Et trouvant plusieurs sens de nature voisine
Tout ne tournerait pas autour de l’agression.
"Insurgere" veut dire en latin de naguère
Se lever, simplement sans parler de combat
Un poète ne peut aimer le pugilat
Il n’est pas destiné à partir pour la guerre.
Mais il peut se dresser pour être déchiffreur
Traduire en mots choisis du monde la souffrance
Dénoncer des folies la soudaine imminence
Quand l’humaine nature est trop loin du bonheur
Sans paravents de proses aux termes hypocrites
Il peut par des images, des musiques, des mots
Révéler les mensonges tirer le vrai du faux
Soigner les cœurs blessés privés de marguerites.
C’est dans le bien pensé que se tient la raison
Comme disait Buffon Le style est l’homme même
L’écrit ne se réduit jamais à l’anathème
Sans poésie le monde aurait bien mauvais fond.
Voila pourquoi devant le manque d'harmonie
Il faut un chemin doux où se réfugiant
Le lecteur de poèmes trouvera rassurant
La rime vérité fuyant l’hypocrisie.
Remplaçant les rumeurs qui se mêlent de tout
Changent le naturel, en artificiel,
Le poète dressé criera l’essentiel
Vêtu de notre langue incomparable atout
On ne saurait trouver que dans l’esprit poète
Une critique osant rimer sur le papier
Une juste syntaxe un esprit buissonnier
Où l’image décrit les maux de la planète
Et s’il voulait montrer le monde reculant
Combattre en écrivant d’un style militaire
Il lui faudrait alors devenir pamphlétaire.
Peindre le genre humain se "décivilisant".
Ah ! Le grand embarras est : concourir ou pas
Du cancre de Prévert il me plaît d’être émule
Faut-il par sélection pour montrer mes fatras
Faire de ma poésie un acte qui postule ?
Je n’ai pas le talent, en petit passereau,
De jouer l’Albatros à la grande envergure
Et sur la prosodie et son noble cordeau
Je suis un funambule a l’instable posture.
Lors si la poésie "d’être est une manière"
Maintes diversités auront à concourir
Vais-je dans la galère imitant Molière
Me faire des ennemis en osant discourir.
La stratégie est elle une arme poétique
La poésie peut elle être insurrectionnelle
En principe la plume est rarement mortelle
Et n’aime pas s’armer tant elle est pacifique
La chose ayant besoin d’une définition
De l’étymologie déterrant la racine
Et trouvant plusieurs sens de nature voisine
Tout ne tournerait pas autour de l’agression.
"Insurgere" veut dire en latin de naguère
Se lever, simplement sans parler de combat
Un poète ne peut aimer le pugilat
Il n’est pas destiné à partir pour la guerre.
Mais il peut se dresser pour être déchiffreur
Traduire en mots choisis du monde la souffrance
Dénoncer des folies la soudaine imminence
Quand l’humaine nature est trop loin du bonheur
Sans paravents de proses aux termes hypocrites
Il peut par des images, des musiques, des mots
Révéler les mensonges tirer le vrai du faux
Soigner les cœurs blessés privés de marguerites.
C’est dans le bien pensé que se tient la raison
Comme disait Buffon Le style est l’homme même
L’écrit ne se réduit jamais à l’anathème
Sans poésie le monde aurait bien mauvais fond.
Voila pourquoi devant le manque d'harmonie
Il faut un chemin doux où se réfugiant
Le lecteur de poèmes trouvera rassurant
La rime vérité fuyant l’hypocrisie.
Remplaçant les rumeurs qui se mêlent de tout
Changent le naturel, en artificiel,
Le poète dressé criera l’essentiel
Vêtu de notre langue incomparable atout
On ne saurait trouver que dans l’esprit poète
Une critique osant rimer sur le papier
Une juste syntaxe un esprit buissonnier
Où l’image décrit les maux de la planète
Et s’il voulait montrer le monde reculant
Combattre en écrivant d’un style militaire
Il lui faudrait alors devenir pamphlétaire.
Peindre le genre humain se "décivilisant".