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Échanges téléphoniques
Subtilités des grands ou bien jeux de l’enfance
Le cœur à tous les âges aime les interdits.
Savoir dissimuler en se montrant hardis
Est le fait des amants cachant leur attirance.
On peut communiquer jusqu’à l’outrecuidance
Usant du paravent moderne des ordis
De contacts d’écran le regard s’étourdit,
Mais rien ne vaut la voix, sa tendre résonance.
Alors téléphonie audace d’aujourd’hui
Sonorise les mots dont le timbre séduit
De désirs avoués fait un discret commerce,
Mais il faut raccrocher, n’être point entendu,
Éviter d’être vu, parer la controverse,
Pour garder le secret du beau fruit défendu.
Quand l’exquise douceur du chant téléphonique
S’en vient récompenser l’écoute qui séduit
Quelques inflexions effacent les ennuis
Révélant de tout mot la ligne mélodique.
Un échange discret devenant romantique
La conversation vient aborder sans bruit
La douceur enchantant les heures de la nuit,
Le songe délicat, l’instant mélancolique.,
Sans négliger l’éveil d’un esprit vigilant
On peut se protéger soudain en raccrochant
La confidence fuit l’écoute indésirable
Et le soudain silence obtenu en coupant
Bien qu’il ait écourté un instant délectable
Laisse l’âme ravie et le cœur galopant.
Puis l’oreille, attentive a un autre bonheur,
Espère le tintement d’une nouvelle écoute
Portable ou bien filaire on devine la route
Du message qui va du pavillon au cœur.
Les mots en distillant un peu plus de douceur
Montre des sentiments qui filtrent goutte à goutte
L’audace s’enhardit, rapidement absoute,
Elle incite l’esprit aux feux envahisseurs.
Mais la distance est là implacable, fatale,
La voix est un bonheur mais n’est pas capitale
Car la proximité manque à l’enchantement
Seul le rêve persiste et devient le refuge
De cet imaginaire et son cheminement
Qu’entretient en sonnant le petit subterfuge.
Subtilités des grands ou bien jeux de l’enfance
Le cœur à tous les âges aime les interdits.
Savoir dissimuler en se montrant hardis
Est le fait des amants cachant leur attirance.
On peut communiquer jusqu’à l’outrecuidance
Usant du paravent moderne des ordis
De contacts d’écran le regard s’étourdit,
Mais rien ne vaut la voix, sa tendre résonance.
Alors téléphonie audace d’aujourd’hui
Sonorise les mots dont le timbre séduit
De désirs avoués fait un discret commerce,
Mais il faut raccrocher, n’être point entendu,
Éviter d’être vu, parer la controverse,
Pour garder le secret du beau fruit défendu.
Quand l’exquise douceur du chant téléphonique
S’en vient récompenser l’écoute qui séduit
Quelques inflexions effacent les ennuis
Révélant de tout mot la ligne mélodique.
Un échange discret devenant romantique
La conversation vient aborder sans bruit
La douceur enchantant les heures de la nuit,
Le songe délicat, l’instant mélancolique.,
Sans négliger l’éveil d’un esprit vigilant
On peut se protéger soudain en raccrochant
La confidence fuit l’écoute indésirable
Et le soudain silence obtenu en coupant
Bien qu’il ait écourté un instant délectable
Laisse l’âme ravie et le cœur galopant.
Puis l’oreille, attentive a un autre bonheur,
Espère le tintement d’une nouvelle écoute
Portable ou bien filaire on devine la route
Du message qui va du pavillon au cœur.
Les mots en distillant un peu plus de douceur
Montre des sentiments qui filtrent goutte à goutte
L’audace s’enhardit, rapidement absoute,
Elle incite l’esprit aux feux envahisseurs.
Mais la distance est là implacable, fatale,
La voix est un bonheur mais n’est pas capitale
Car la proximité manque à l’enchantement
Seul le rêve persiste et devient le refuge
De cet imaginaire et son cheminement
Qu’entretient en sonnant le petit subterfuge.