- Inscrit
- 16 Septembre 2019
- Messages
- 1,096
- J'aime
- 1,898
- Points
- 178
- Age
- 62
- Localité
- Nord et Dordogne
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Edouard et la statue !
Le soleil caresse de ses rais flavescents
Le corps opalin de la statue de pierre
Car le maître a créé par ses doigts caressants
L’absolu féminin, la beauté altière.
Dans le parc du petit square, aux lueurs du soir
Un jeune homme, s’assoit sur le banc, admirant
Le marbre dénudé, il s’appelle Edouard
Et fait les Beaux-arts, il a le cœur soupirant.
Son regard ingénu se porte sur l’aimée
Car il est transcendé, subjugué, fasciné
Par cette grâce minérale, enflammé
Son esprit est en feu, son âme illuminée.
Réaliser une aussi belle créature
Donner vie au roc, au vulgaire rocher
Il rêve le jour et la nuit, à sa sculpture
En faire un chef-d’œuvre, il en est amouraché.
Dès l’aube, il retourne sur les lieux sacrés
Contempler le modèle, pouvoir s’imprégner
Ressentir en soi, le froid de la peau nacrée
Exprimer, tout ce que l’on lui a enseigné.
Devant tant de ferveur, la déesse en sommeil
Ouvre les yeux et descend du piédestal
Etonné et ébahi devant la merveille
Il reçoit le baiser lascif de la vestale !
J'entrouve les yeux, aveuglée par la lumière
Je prends vie, j'ai un corps et je suis une femme
Qui suis-je ? Moi qui étais la statue de pierre
Belle comme le jour, je pense, j'ai une âme !
Je respire un air pur, je ressens la chaleur
Du soleil sur la peau, des senteurs parfumés
Embaument le lieu, un décor plein de couleurs
L’esprit qui chavire, je dois m’accoutumer !
Le soleil caresse de ses rais flavescents
Le corps opalin de la statue de pierre
Car le maître a créé par ses doigts caressants
L’absolu féminin, la beauté altière.
Dans le parc du petit square, aux lueurs du soir
Un jeune homme, s’assoit sur le banc, admirant
Le marbre dénudé, il s’appelle Edouard
Et fait les Beaux-arts, il a le cœur soupirant.
Son regard ingénu se porte sur l’aimée
Car il est transcendé, subjugué, fasciné
Par cette grâce minérale, enflammé
Son esprit est en feu, son âme illuminée.
Réaliser une aussi belle créature
Donner vie au roc, au vulgaire rocher
Il rêve le jour et la nuit, à sa sculpture
En faire un chef-d’œuvre, il en est amouraché.
Dès l’aube, il retourne sur les lieux sacrés
Contempler le modèle, pouvoir s’imprégner
Ressentir en soi, le froid de la peau nacrée
Exprimer, tout ce que l’on lui a enseigné.
Devant tant de ferveur, la déesse en sommeil
Ouvre les yeux et descend du piédestal
Etonné et ébahi devant la merveille
Il reçoit le baiser lascif de la vestale !
J'entrouve les yeux, aveuglée par la lumière
Je prends vie, j'ai un corps et je suis une femme
Qui suis-je ? Moi qui étais la statue de pierre
Belle comme le jour, je pense, j'ai une âme !
Je respire un air pur, je ressens la chaleur
Du soleil sur la peau, des senteurs parfumés
Embaument le lieu, un décor plein de couleurs
L’esprit qui chavire, je dois m’accoutumer !